Il faut absolument lire le livre :
Histoire populaire des Etats-Unis par le grand historien progressiste états-unien Howard Zinn .
Il en existe une très bonne version BD , qui se lit facilement et est fort instructive .
Histoire populaire s’entend de deux façons : une histoire du peuple , pas que de ses dirigeants , une hsitoire du point de vue du peuple et non pas du point de vue de la classe dirigeante .
C’est aussi une histoire à lire par le peuple , par tous .
Le racisme « structurel » y est abondamment explicité puisque l’histoire des USA s’est bâti sur la destruction des peuples amérindiens et de leur culture et qu’elle se poursuit :
le plus ancien prisonnier politique du monde est amérindien et c’est Léonard Peltier , en prison depuis plus de 35 ans aux Etats-Unis .
Une autre grande figure de la « justice » raciste états-unienne est le cas de Mumia Abu Jamal , en prison depuis 32 ans ( condamné à mort)
Son histoire fait bondir ; en fait un flic lui a tiré dessus plusieurs coups létaux et il a failli mourir ( poumon perforé) , lui-même était désarmé . Mais c’était un journaliste engagé qui dérangeait .
Quant à dire comme je l’ai lu dans un des commentaires qu’il est normal qu’il y ait du racisme parce que les USA sont un « melting pot » , non !
Si vous lisez l’histoire de l’Irlande et celle de Bobby Sands , vous verrez que les unionistes protestants se comportaient vis-à-vis des Irlandais de façon raciste , alors qu’lls sont tous blancs . Mais le rapport était le même : violence , crimes impunis , attitude hostile ,tout ceci s’est justement développé sur fond de désindustrialisation de l’Irlande .
Les Unionistes des classes moyennes ( au-dessus des Irlandais catholiques ) se sont comportés comme les racistes d’ailleurs , se sentant menacés par la classe socialement inférieure .
Le schéma est le même : crise économique , violence sociale et montée du racisme .
Le racisme a l’air d’être une question de couleur mais la vision de la couleur est liée à l’éducation : un enfant ne distingue par un autre enfant par sa couleur , sauf s’il y a un discours d’un adulte qui le lui enseigne .
D’ailleurs ,contrairement au discours dominant , ce n’est certainement pas la couleur qui sépare les gens en France ’( ou ailleurs ) c’est la classe sociale . La fraternité ignore les couleurs de peau.
Les affinités sont bien plus déterminées par des idées partagées , ou goûts littéraires que par la couleur de la peau . Le reste c’est le discours dominant .
Diviser pour régner : faire voir de fausses différences (couleur de la peau) , pour masquer les vraies ( division en classes sociales ) .
Je ne me sens aucune proximité avec Messieurs Gattaz , Hollande , Obama , Suharto , Porochenko .
Par contre je me sens beaucoup d’affinités des gens simples d’un tas de pays dont la France .