États-Unis : une société structurellement raciste
Les États-Unis, mieux qu’aucun autre pays, sont passés maîtres dans l’art d’entretenir les mythes liés à leur histoire. Le rêve américain est un concept qui remonte à l’arrivée des pèlerins, au XVIIème siècle. Aujourd’hui, il repose sur trois éléments majeurs : l’espoir d’une vie prospère, l’égalité comme valeur fondamentale et le sentiment d’appartenance à une Nation à nulle autre pareille. Les discours du président Obama évoquent ces thèmes de mérite personnel et de possibilité de mobilité sociale pour l’ensemble de la population.
Pourtant, tout ce qui brille n’est pas forcément de l’or et deux mandats successifs d’un président noir ne suffisent pas à effacer les blessures indélébiles d’un passé violent, expansionniste et profondément raciste. Cinquante ans à peine se sont écoulés depuis la signature par Lyndon Johnson du Civil Rights Act déclarant de fait illégale la discrimination reposant sur la race, la couleur, la religion, le sexe ou l’origine nationale. Cinquante ans qui n’ont guère faire bouger les lignes. Le pays reste plus que jamais divisé sur une base ethnique en ce qui concerne le revenu, l’instruction, la santé et la possibilité d’ester ou de se défendre en justice. Récemment, l’actrice noire américaine Danielle Watts, qui a campé le rôle d’une esclave dans Django unchained, a vécu une interpellation de plus humiliantes. Alors qu’elle se trouvait avec son mari dans leur voiture dans un quartier chic de Los Angeles, des policiers sont intervenus pour les interpeller pendant qu’ils s’embrassaient. Les forces de l’ordre ont expliqué avoir reçu l’appel d’un résident qui dénonçait une « exhibition indécente d’un homme et d’une femme à l’intérieur d’une Mercedes avec une porte ouverte ». Les policiers n’ont pas reconnu l’actrice et ont pensé que la jeune femme était une prostituée noire qui embrassait son client blanc. Ces choses sont fréquentes dans la très démocratique Amérique ; elles finissent souvent très mal lorsqu’il s’agit non pas de personnes publiques mais de pauvres hères.
Cet été, un jeune noir américain, Michael Brown, était arrêté à Ferguson parce qu’il marchait sur la route et non pas sur le trottoir. Il rentrait de faire ses courses, accompagné par un de ses copains. Il est alors abattu par un policier. Pour défendre Darren Wilson, l’agent blanc qui a tiré, le chef de la police locale invoque l’agressivité dont aurait fait preuve la victime. Mais Brown n’était pas armé, et son copain affirme que le policier a fait feu alors qu’il avait les mains en l’air. L’autopsie pratiquée à la demande de la famille du jeune homme montre qu’il a été touché par six impacts de balle, dont deux à la tête. Les résultats montrent que la balle responsable de la mort laisse supposer que la victime se tenait tête baissée, un signe de reddition au moment du coup de feu. La flambée de colère qui a suivi serait incompréhensible si l’on se bornait à l’expliquer à travers les seules circonstances de la tragédie.
« Si l’attitude de la police fut l’étincelle qui a déclenché l’explosion de Ferguson, la pauvreté et le désespoir en sont les causes essentielles », révèle le journaliste du Saint-Louis Post-Dispatch, David Nicklaus. Dans le quartier où Brown a été abattu, habité à plus de 70 % par des Noirs, le revenu annuel moyen ne dépasse pas 27.000 dollars (21.500 euros). Et si l’on observe l’évolution des salaires perçus, les chiffres ne sont pas beaucoup plus folichons. Selon les statistiques officielles, les revenus des habitants ont chuté de 30 % depuis l’an 2000. Au même moment s’affiche une insolente richesse dans les quartiers huppés de Saint-Louis habités quant à eux par des Blancs.
Les États-Unis ne sont donc pas ce pays libre et tolérant que les scénarios de films hollywoodiens voudraient nous faire croire. Le racisme de l’époque de l’esclavage a persisté même après son abolition. Si les Noirs américains représentent 12 % de la population américaine, ils forment 42 % du fameux couloir de la mort. Le déséquilibre est encore plus frappant si l’on considère l’origine des victimes : un Noir qui a tué un Blanc a beaucoup plus de chance d’être exécuté qu’un Blanc qui a tué un Noir. Au niveau national, la majorité des victimes ne sont pas blanches. Pourtant, 80 % des sentences sont prononcées à l’égard des meurtriers d’Américains blancs. Par ce constat, on remarque d’une part que la peine de mort est un dispositif majoritairement au service des personnes de couleur blanche et d’autre part, que la vie n’a pas le même prix selon la couleur de la peau ou les capacités financières de chacun.
Le fossé entre Noirs et Blancs s’exprime aussi sur le terrain social. Entre 1984 et 2007, l’écart entre les uns et les autres a été multiplié par quatre, les foyers blancs à moyens revenus étant bien plus riches que les foyers noirs qui sont au plus haut de l’échelle. « Même lorsqu’ils font tout ce qu’il faut - c’est-à-dire étudient, travaillent dur, ont une bonne paie – les Afro-Américains ne peuvent atteindre le niveau de richesse de leurs collègues blancs, et cela se traduit par une grande différence de chances dans la vie », écrit dans un communiqué Thomas Shapiro, coauteur d’une étude publiée en 2010 par l’université de Brandeis (Massachusetts).
De même que les peuples d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et du monde arabe sont témoins de la brutalité des États-Unis en dehors de ses frontières, ces mêmes communautés sont confrontées à l’exploitation raciste et coloniale à l’intérieur de ses frontières. Ces deux phénomènes sont inextricablement liés. L’Empire s’est construit sur le dos des esclaves noirs et le génocide des Noirs ainsi que sur la colonisation et le génocide des peuples indigènes. Ceux qui pensent que le destin des peuples aux États-Unis est lié aux partis de la classe dirigeante (les Républicains et les Démocrates) vivent dans l’illusion. La défaite de l’Empire américain n’arrivera que par la lutte et par l’organisation du peuple émergeant à travers les soulèvements et la colère des communautés contre l’injustice.
Capitaine Martin
52 réactions à cet article
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Ce qu je vais préciser ne retire rienà la pertinence de l’article et prétend seulement apporter quelques précisions et nuances.
Il faut se méfier des chiffres et des proportions ; ils sont liés aux bases utilisées, et il ne faut pas comparer des statistiques qui ont des bases différentes.Aux Etats-Unis, selon l’étude concernée, « black » ne recouvre pas forcément la même réalité.Les 12 % de noirs de la population sont représentés par les descendants d’africains.Les 40 % de noirs qui peuplent les prisons sont tout ce qui n’est pas « WASP » (white anglo-saxon, protestant). Ce n’est même pas l’aspect physique qui détermine le tri, mais la présence de gens de couleur dans l’hérédité. En fait, tout ce qui n’est pas blanc est noir, y compris les Chinois et le Indiens (natives).Le racisme aux Etats-Unis est aussi ancé que l’économie capitaliste. La grande majorité de la population est convaincue que, dans les deux cas, il s’agit de quelque chose de naturel, une évidence comme le fait que l’eau coule vers le bas et qu’on meurt si on ne respire plus.-
howahkan Hotah 13 octobre 2014 09:29Salut
pour moi le racisme est une fausse barbe..une fausse raison...dans ma propre psyché il y a ,de ce qui m’est montré pour le moment, je vois une division opérée par la partie analyse pure ou pensée de notre cerveau, la seule partie hélas qui nous reste.....il y a cette sorte de moi et le reste du monde, voir l’univers entier..
il y a un « machin » qui se voit comme un être séparé de tout, des gens, des animaux etc..« moi » qui est en quête de désirs oui ou non, oui ça je garde,non ça je jette ,..... le but en serait une sorte de bonheur ultime rêvé , un nirvana X ou ce serait alors l’absolu béatitude physique ,mentale et spirituelle..et financière
.je vous rassure,çà n’arrive jamais.....
supposons et alors ?
Alors « je » suis frustré.....« moi » en l’absence de toutes nos facultés du cerveau, ils nous en manque je le sais, moi est frustré ,terriblement frustré, « moi » est en general pour 99% ,totalement incapable de se mettre lui meme comme source de ses propres problèmes, oui je sais moi est un gros bauf ,si si , mon propre « moi » aussi bien sur...la consequence de tout ce raisonnement mental qui nous est maintenant non conscient est que moi est en souffrance, il ne se voit pas comme la source de cela, alors ce sera les autres qui sont responsables du fait que ma vie est une grosse « merde »....alors meme si un jours nous sommes tous à 100% identiques, le rejet de certains pour les mêmes motifs sera....le racisme n’existe pas du tout, il est un faux semblant, un faux coupable..il est juste que « je » est en souffrance, totalement frustré car ce que « je » veux n’arrive JAMAIS..il ne sait pas que le responsable de tout cela est lui meme....alors il s’en prends aux autres......
cette fuite de soi meme qui n’existe pas autrement que en tant que mot et pensée ..est ce qui se passe....la haine de sa vie devient la haine des autres.......voila le vrai motif.....
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Anti-américanisme primaire ... on se rassure à bon compte, pour mieux cacher ses propres défauts et incohérences.FRANCE :La parole raciste se libère, se banalise. Dans un rapport sur les phénomènes racistes, antisémites et xénophobes, publié mardi 1er avril, la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) a révélé que 35% des Français se disent racistes. Un rapport qui livre d’autres enseignements.On y apprend, notamment, que le pourcentage de Français qui estiment qu’il y a trop d’immigrés en France (75%) a augmenté de 28 points entre 2009 et 2013. 60% des personnes interrogées considèrent également qu’on ne se sent « plus chez soi comme avant » en 2012, contre 55% en 2011.Les actes et menaces à caractère raciste ont connu une « forte augmentation » (+ 23 %)en 2012 la CNCDH constate que « les indicateurs de racisme sont en hausse, que l’intolérance augmente. Le phénomène s’ancre dans la durée, et cette évolution est particulièrement préoccupante »« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » Rabbi Yeshua-
Vous parlez de xénophobie !
L’auteur parle de « racisme »que les Français soient xénophobes, ça n’est pas un scoop !Ils ne sont pas les seulstous les peuples un tantinet nationalistes le sontle racisme, c’est la théorisation d’une inégalité entre les races, la supériorité de l’une sur les autresc’est de ça que parle l’article et pas ce dont vous parlez ! -
yep , perso je ne vis pas raciste au sens supériorité et classement de race.
mais je suis xénophobe au sens ou je pense que tout n’est pas égal toute les cultures et référents ne se valent pas et ou j’entend que sur le sol que l’histoire et la nature ont impartis aux miens cela soi mes référents moraux et culturels qui aient force de loi !asinus : ne varietur -
Les Français xénophobes ont accueilli et intégré de nombreux migrants d’Europe centrale, particulièrement dans les bassins miniers lors de la révolution industrielle. Juste après la Grande Guerre, de nombreux Italiens qui ont été appelé pour pallier le manque de bras dans l’agriculture dans le Sud-ouest. Å peine une décennie après les Italiens,des Espagnols qui fuyaient le franquisme se sont installés dans la même région. Des frictions ont eu lieu, mais la deuxième génération était parfaitement intégrée.
Prenez la peine de lire le générique des émissions de télévision et observez le nombre de noms à consonance étrangère, pour des xénophobes, ces Français acceptent assez bien l’étranger.
Mais la doxa dicte le prêt à penser.
Cordialement
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Salut Oncle,
Une question posée en 2012.Bizarrement, partout mais moins en France.En relisant cet article, je ne peux que le confirmer.Tout évolue, les esprits de même.Racisme les américains ?Alors, ils passeraient tout leur temps à l’être.Ce que je peux dire, c’est que contrairement avec un Européen, un contact se crée très rapidement même s’il reste souvent très superficiel et temporaire.Les Américains ont une histoire relativement courte.Dites là-bas que vous êtes français, il vous sourira et voudra en savoir plus.Un Américain qui rencontre un Français en France que fera-t-il ?Il y aura déjà un problème de la langue qui l’empêchera d’oser aller plus loin que de garder le silence... -
yep manipulation des chiffres permettant à nos bien dogmatiques auteurs de faire rentrer leur vision dans le cadre ;Ce qui n’absous les usa de leurs défaut hein mais la réalité c’est ça :
, .Au Etats Unis vous devez cocher la case race sur les documents officiels ce qui donne de très légales et autorisées stats contredisant les manipulations.Les noirs sont surreprésentés dans les incidents et bavures policières tout simplement parce qu’ils sont surreprésentés parmi les criminels« le pourquoi est une autre question »
cfLes curieux peuvent y apprendre que le crime est endo-ethnique aux Etats-Unis. Classés très schématiquement en cinq ethnies : Blancs non-hispaniques, Noirs,Hispaniques, Asiatiques et Indiens, les criminels et leurs victimes se trouvent souvent être de même origine. Les Blancs tuent des Blancs, les Noirs tuent des Noirs. En 10 ans, il n’ y aura eu que 12 219 meurtres impliquant un Blanc et un Noir sur un total de 165 068 meurtres. Les communautés les plus représentées sont les Blancs non-hispaniques et les Noirs, tout de suite suivis des Hispaniques, ces deux dernières catégories étant surreprésentées par rapport à leur poids au sein de la population américaine.Par ailleurs et vous pouvez aller le constater dans les journaux US dans plus de 80%des cas de noirs abattus par la police les policiers concernés sont pluri- ethniques ce qui ne disculpe pas de racisme quelques bavures policières .-
« cinq ethnies : Blancs non-hispaniques, Noirs, Hispaniques, Asiatiques et Indien »Le simple fait d’établir ces catégories est profondément raciste !Que fait-on des métis ? -
« Le simple fait d’établir ces catégories est profondément raciste ! »
En quoi ? Elles décrivent des réalités c’est tout, à moins que ce ne soit la réalité elle-même qui soit raciste. -
elles ne décrivent aucune réalité,on ne peut pas être un « melting-pot » et prétendre qu’un blanc hispanique est d’une autre ethnie qu’un blanc non-hispaniqueà moins que la catégorie « batard » existe ?comme chez les chiens -
Diogène, le one drop rule ne vous dit rien ?
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sic’est purement et simplement de l’eugénisme ! -
Un gauchiste qui parle des USA et n’y a jamais mis les pieds.
L’auteur ferait mieux de se payer un AR pour constater a quel point il est ridicule.Il constaterait s’il avait un peu plus de culture a quel point les américains sont gentils et pas du tout racistes, et que des exceptions ne font pas une réalité.Les gauchistes vivent dans une bulle entre eux et se consolent sur la haine des gens qu’ils ignorent.Un jour les américains, les riches, les capitalistes, les actionnaires, les patrons.....Les américains consacrent 12% de leur PIB en dépenses privées caritatives et volontairement et 60% de la population a travaillé au moins 3 mois dans une association caritative.....VOLONTAIREMENT...-
Bonjour Spartacus,
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J’étais aux États-Unis (pour une compétition de Skateboard) en 2002 à Morro Bay en Californie !
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A Morro Bay je n’ai vue que des « blancs » et bon à l’aéroport de LA je n’ai pas vue de la violence, mais cela ne veut pas dire que tout est beau dans ce pays !
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Par contre à mon arrivé à LA j’avais réserve une voiture depuis la France au part avant j’ai eu une femme noir qui ma mal mené ! Elle ne voulais rien savoir de ma réservation ... puis elle m’avait proposé un Pick-Up que j’ai refusé j’ai voulait une petite voiture et pas une voiture de frimeur. Elle ma fait attendre 1 heure après mon voyage de plus 17 heures , elle me disait qu’elle n’avait pas d’autre voiture ! Puis elle à cédé à ma demande après une heure puis arrivée sur le parking il y avait une bonne centaine de petites voitures de location !!!!! Elle ma bien pris pour un gros con ! Le racisme chez des noirs sa existe aussi !Bref je reviens à l’article :
De nombreuses discriminations
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Selon USA Today, citant des statistiques (incomplètes) du FBI portant sur une période de sept ans jusqu’à 2012, un policier blanc tue une personne noire près de deux fois par semaine aux États-Unis. Mother Jones a fait une compilation de plusieurs statistiques montrant également que les noirs sont surreprésentés parmi les victimes de tirs policiers.
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En 2013, le Pew Research Institute publiait une étude montrant que la population noire-américaine est encore loin d’avoir le même niveau de vie que la population blanche. Ainsi, en 1967, un ménage noir gagnait 55% de ce que gagnait un ménage blanc… pour 59% en 2011.
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Le taux de chômage des populations noires est lui le double de celui des blancs depuis les années 50.
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27,6% des Américains vivant sous le seuil de pauvreté sont ainsi des noirs, alors que ceux-ci ne représentent que 13% de la population totale.
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En 2010, les hommes noirs étaient plus de six fois plus susceptibles d’être incarcérés que les hommes blancs.
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« Les statistiques relatives à l’application de la peine de mort indiquent que la race, notamment de la victime, reste un facteur important dans l’application de la peine de mort aux États-Unis.
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Le risque d’être condamné à mort est quatre fois plus grand lorsque la victime est blanche que lorsqu’elle est noire, et jusqu’à 11 fois plus grand quand l’auteur du crime est un Noir et la victime blanche », explique Amnesty International, cité par France TV Info.
.source : http://www.rtbf.be/info/monde/detail_emeutes-a-ferguson-les-etats-unis-sont-ils-un-pays-raciste?id=8336272
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Spartacus, celui qui détourne son regard de la misère ne la voie pas, mais cela ne veut pas dire quelle n’existe pas ! -
La lecture ubuesque des statistiques par les gauchistes est toujours amusante.
Si une statistique dit que les noirs vivent plus en HLM que les blancs, le gauchiste déduira que les Blancs refusent de leur vendre des maisons....Si une statistique dit que les noirs ont moins les yeux bleus que les blancs, les gauchistes diront que les blancs ont tué à la naissance les noirs aux yeux bleus.....Pour exposer leurs statistiques.... -
Spartacus, ses statistiques ne sont pas de gauche !
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Vous avez un problème obsessionnel en accusent des gens ou des organisation comme Amnesty International de gauchistes qui ne partagent votre point de vue.
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Que disent ses statistiques ?
Ni moins ni plus que vous avez tord ! -
Salut eau de source,
J’ai été aux Etats-Unis et j’ai travaillé avec des Américains pendant 30 ans.Vous voulez des anecdotes ?Ils datent déjà un peu, évidement. -
Les Etats-Unis sont un pays multi-culturel depuis ses origines, les manifestations de racisme sont donc inévitables, mais en rien cela n’en fait un pays « structurellement raciste », vous voulez des peuples nettement plus racistes que nous méchants occidentaux, allez en Asie, en Chine ou au Japon.
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l’inscription d’une prétendue « ethnie » sur les papiers d’identité est un fait raciste
vous aussi vous confondez xénophobie et racisme -
Non je ne confond pas les deux et je ne vois pas où je l’aurai fait. Les ethnies sont des réalités que la promotion de l’indifférenciation servant au déracinement et à la standardisation des êtres humains voudraient nier, ce qui est d’ailleurs ça, le vrai racisme.
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alors faites moi la liste des ethnies et déterminez les scientifiquement !
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Diogène, donc, les gens qui revendiquent appartenir à telle ou telle autre ethnie sont racistes aussi ?
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bien sûr !
« Comme ethnologue, je suis convaincu que les théories racistes sont à la fois monstrueuses et absurdes. Mais en banalisant la notion de racisme, en l’appliquant à tort et à travers, on la vide de son contenu et on risque d’aboutir au résultat inverse de celui qu’on recherche [...] Que des cultures, tout en se respectant, puissent se sentir plus ou moins d’affinité pour les autres, c’est une situation de fait qui a existée de tout temps. Elle est dans la normale des conduites humaines. En la dénonçant comme raciste, on risque de faire le jeu de l’ennemi car beaucoup de naïfs se diront : si c’est cela le racisme, alors je suis raciste. »
C. Lévi-Strauss et D. Eribon, « De près et de loin », Paris, Odile Jacob, 1988, p. 208. -
C’est bien pourquoi il ne faut pas voir du racisme partout, diogène...
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ce que tu viens de faire s’appelle un sophisme, c est-à-dire un faux syllogisme -
Visiblement vous ne comprenez pas ce que vous venez de retranscrire...diogène, ça vous regarde, je n’en ai rien à faire.
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« l’inscription d’une prétendue « ethnie » sur les papiers d’identité est un fait raciste »
C’est votre impression à vous, Français, et ça ne vaut rien de plus que l’opinion d’un Français.
« alors faites moi la liste des ethnies et déterminez les scientifiquement ! »
Ce sont les détenteurs des papiers d’identité qui choisissent eux-mêmes le groupe où va leur sentiment d’appartenance.
Francesca : « Diogène, donc, les gens qui revendiquent appartenir à telle ou telle autre ethnie sont racistes aussi ? »
Diogène : « bien sûr ! »
Ce bon Diogène doit appartenir à la catégorie des progressistes à entonnoir pratiquant le color blind Quès aco ? « une ascèse à construire », nous dit M. François Héran, directeur de recherche à l’Institut national des études démographiques (Ined), qui consiste à ne rien voir – même si c’est visible – des caractéristiques qui différencient un individu de ses semblables.
M. Héran parlait alors principalement de couleur et d’origine « voire » de religion, mais il est possible que sous la pression des théoriciens du genre, il y ait ajouté le sexe. Ce qui ne pourrait qu’enchanter notre ami Diogène, par l’immensité du progrès que cela induirait.
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« Ce sont les détenteurs des papiers d’identité qui choisissent eux-mêmes le groupe où va leur sentiment d’appartenance. »
Ah oui ?Alors, si un black demande qu’on inscrive « blanc non hispanique » sur ses papiers parce qu’il se sent un sentiment d’appartenance, ça sera fait ? -
« Alors, si un black demande qu’on inscrive « blanc non hispanique »... »
En fait, la personne concernée ne demande pas « qu’on inscrive », elle coche une case sur un formulaire.
Et comme la réponse est facultative, qu’elle ne figure pas sur les pièces officielles, permis de conduire ou passeport, tout le monde s’en fout.
Tout comme tout le monde s’en fout quand Bohringer se prend pour un Sénégalais.
D’autres questions ? C’est toujours un plaisir que d’écrire pour un lecteur alliant exigence et rigueur.
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Permettez-moi de m’immiscer dans vos échanges. Levi-Strauss que vous citez dit exactement ce que la plupart de vos contradicteurs avancent. Si le classement par race est plus que discutable, le classement par ethnie au sens d’un ensemble à la culture homogène ou proche est lui parfaitement admissible. Levi-Strauss ajoute très justement qu’en refusant le classement de l’humanité par culture, le racisme s’en trouve accentué.
Dans un autre domaine, en ancien français, avant la novlangue, un xénophobe était celui qui rejetait tous les étrangers et le racisme le rejet partiel des étrangers. Ainsi, si vous n’aimiez pas les Allemands, vous étiez raciste et pas xénophobe.
Aujourd’hui, le racisme est fourre-tout qui a perdu de sa substance et cette interprétation large - trop large - est une des causes de la montée actuelle du racisme, le vrai.
Cordialement
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@Basteniou :
Connaitre 3 citations de Levi Strauss, c’est bien. Comprendre sa pensée et son système, c’est mieux.Levi Strauss s’intéresse à la filiation, et à la transmission de la mémoire d’une culture à travers les filiations. Une des grande découverte de Levi Strauss ? La vie d’une structure sociale comme une ethnie est de grosso modo 7 générations. Je dis « grossomodo », car les structures de la parentés, qu’on trouve chez les êtres humains comme chez les abeilles, sont construites selon des schémas proches de la courbe de Fibonacci.La France d’aujourd’hui n’a rien à voir avec la France d’il y a 7 générations. La langue elle-même n’est plus la même. Il y a 7 générations de cela en France, très peu parlaient le « Parisien ». On parlait le Basque, le Catalan, l’Occitan, le Poitevin, le Breton, le Flamand, le Corse, le Provençal... Qui se souvient de tout cela 7 générations après ? Personne ou presque.Naître, vivre et mourir.Voilà le destin de toute chose finie.Acceptez le. -
« a quel point les américains sont gentils et pas du tout racistes »la "gentillesse’ serait le contraire du racisme ?ça se mesure comme ça ?pour être considéré comme raciste, il faut être méchant ?c’est puéril, cette façon de voir les choses-
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Le Maroc aussi...et l’Algérie les chinois...
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Au fait moi je trouve Résistance structurellement raciste.
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L’évolution de la démographie aux Etats-Unis : un tournant historique.-
Les américains ont génocidé tous les indiens, ils en on laissés que deux en vie : keanu Reeves et Steven Seagal
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yep , imaginez les anglo-saxons ayant colonisé le Maghreb , le calme des banlieues françaises serait à l’imagedu silence amérindien...bon d’accord c’est un propos raciste mais pour qui ?les anglo-saxons ?le magreb ?les banlieue françaises ?les amérindiens ?svp cher auteur dites moi comment penser et surtout bien penser ...asinus : ne varietur-
Bonjour Résistance,
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Barack Obama s’est toujours présenté comme le président de tous les Américains, même s’il n’a jamais renié ce qu’il était. Beaucoup de Noirs américains sont fiers d’avoir une famille noire à la Maison-Blanche. En revanche, chez les militants noirs, le jugement est beaucoup plus sévère. Deux éléments sont mis en avant.
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Le fait d’avoir un président noir serait pour les Etats-Unis l’arbre qui cache la forêt... Ce qu’on appelle le « Tokenism »..
L’ascension d’une élite noire ne profiterait pas à l’ensemble de la communauté, comme en témoigne les taux de chômage ou la forte proportion de jeunes Noirs incarcérés.
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D’autre part, il est reproché à Barack Obama de ne pas avoir eu de « Black Agenda » : à force de ne pas vouloir être accusé de favoriser sa communauté, Obama se serait totalement désintéressé de ses problèmes.
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source : http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2014/08/13/31002-20140813ARTFIG00275-racisme-aux-etats-unis-obama-a-t-il-vraiment-change-la-donne.php
.Qu’est que c’est le tokenism ?
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On peut dire que c’est la pratique de faire quelque chose (ici mener une politique) dans le but de faire croire aux gens, que vous êtes juste en prennent en compte les problèmes de toutes les citoyens, noires et blancs, puis faire croire que vous êtes juste quand ce n’est pas tout à fait vrai.On peut aussi le dire plus autrement :
Le fait d’avoir élu un président noir ne fait pas des États-Unis un pays non raciste !
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Donc il ne faut pas se faire des illusions avec Barak Obama, il reste, comme ses prédécesseurs, une marionnette du monde de la finance. Il est le porteur du titre du président, mais ce n’est pas lui qui à le pouvoir.
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Il n’a pas pu, pour le rappeler, tenir sa promesse de fermer Guantánamo ... il n’a pas le pouvoir !
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Idem pour les écoutes de la NSA ...-
hélas, vous entremêlez à merveille un problème de pauvretéqui touche de plus en plus une partie étonnante de la population US,et qu’il faut lire sur le strict plan de la gestion politique,avec un autre problème, raciste, qui lui émerge directement de la société,vu que les lois, dites-vous, ne trouvent pas encore leur effet.le résultat de cette salade est à rêver :non seulement des millions de pauvres blancs américains disparaissentd’un sublime coup de baguette magique,(et d’autres millions de blacks, plus ou moins riches et intégrés, avec),mais c’est l’histoire qui s’évacue dans le même tout à l’égoût.l’administration US ne demande pas mieux, et vous remercie.-
N’importe quoi votre article :
elles finissent souvent très mal lorsqu’il s’agit non pas de personnes publiques mais de pauvres hères.C’est vrai que concernant un certain DSK (ou clinton en son temps), la justice a mis les gants ?!!
Donc cet argument est un gros plouf. La justice et la police américaine sont brutales avec tout le monde, blanc ou noir, pauvre ou puissant.Mais le plus grave c’est que vous ne comprenez pas les mots que vous utilisez.
Vous mélangez un problème social (les noirs aux US sont plutôt plus pauvres que les autres) ce qui entraine une délinquance plus importante, avec un pb racial.Dire que les US sont un pays raciste (stupidité linguistique, comme si un pays était ou n’était pas raciste), alors qu’il y a un noir président des US, c’est un comble !
Évidemment le racisme est présent aux US comme ailleurs, mais si il y a bien un endroit ou tous peuvent arriver au sommet, c’est bien la, même les noirs.
Quand verra t-on une femme a la tete de l’Arabie saoudite ou de l’iran ?
Quand verra t-on un chrétien Copte à la tete de l’Egypte ?
Quand verra t-on un musulman président en France ?
Quand verra t-on un Juif président en Allemagne...
Quand reverra t-on un blanc a la tete de l’AfSud
Quand verra t-on un Tibetain président de la ChineVous voyez les US sont déjà très largement en avance par rapport à la plupart des pays dans le monde.
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Le « racisme » est un mot français qui ne se traduit pas, si vous voyez ce que je veux dire !Je ne vous rappelle pas que les expressions : « sale arabe », « sale Juif », « tête de Turc » et même « indigène » sont intraduisibles en d’autres langues !!!
Du racisme et de l’antisémitisme à fleur de peau !!!
Le lexique de Marianne est très riche, un lexique à double tranchant selon que son contenu l s’adresse aux Français ou selon qu’il endort les peuples du monde : « démocratie », « liberté », « amitié »,« terrorisme », « droits de l’homme » etc...Remarquez que la France n’oublie jamais ses hypocrisies !!! Un sous-marin politique séjourne actuellement à Bab El Oued et dans chacune de ses rencontre, il ne rate pas l’occasion de rappeler le « caractère impérialiste des USA » et affirmer le lien « indémontable » qui lie le régime algérien avec les sorciers de l’Élysée !!! Ce sous marin dénonce l’envahissement de la chine et l’impérialisme américain au Maghreb, il veut s’assurer que le régime algérien puisse permettre à la France de tout bouffer toute seule !!! Monsieur Chevènement « »Je vous ai compris !!!"
Qu’est-ce qu’il a à s’inquiéter ainsi ? Voit-il des turbulences dans les relations les plus apaisées au monde entre le régime algérien et les sous sols de l’Élysée ?
Allez monsieur Chevènement, prenez un thé et respirez fond sur les hauteurs d’Alger avant de replonger en direction de Toulon, tout va pour le mieux... pour la France. D’autres sous marins sont déjà en attente ...
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Il n’y a pas qu’au États Unis qu’il y a des racistes - dans notre pays des racistes peuvent cacher des racistes que l’on ne veut pas voir
http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/10/13/gazage-des-esprits-suite-5467527.html
ou sur :
http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/10/gazage-des-esprits-suite.html
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Le racisme envers les noirs en Tunisie, une réalité ! mais la pravda préfère fermer les yeuxLETTRE POIGNANTE D’UNE ÉTUDIANTE AFRICAINE AUX TUNISIENS« Je me présente, Mariam Touré, pour les intimes ‘Karaba’, pour la plupart d’entre vous ‘Kahloucha’ ‘Guirda Guirda’. Je suis, officiellement, une Malienne (mais selon certains de vos dires, de nationalité ‘Africaine’ ) qui vit depuis près de 3 ans en Tunisie ou pays européen pour d’autres.En quittant mon pays il y a quelques années, je souriais à l’idée de découvrir cette Tunisie dont tout le monde parlait, le « Paris Africain », la « Dame de tous les éloges », le pays de tous les droits, la patrie de la liberté et de la tolérance. Hmmmmm naif est celui qui met la charrue avant les boeufs.Helas, la phase d’émerveillement passée, je me suis rendu compte que de l’autre côté du miroir se cachait une face plus sombre, plus lugubre : une société infectée par le racisme. Infectée me direz-vous, un mot fort !Mais quel autre terme voulez-vous que j’emploie quand chaque jour passée en son sein est presque un calvaire, quand chaque mot, insulte, humiliation que l’on subit est un supplice, quand chaque regard haineux posé sur moi est un fardeau ? « Infecté » serait plutôt un euphémisme.Là vous me direz, « Tu ne devrais pas juger tout un pays pour les actions de certains. » Je vous repondrai, « Certes, mais quand on se fait agresser devant des personnes qui ne disent rien, quand on se fait insulter devant des individus qui ne bougent pas, quand on est touché de façon déplacée dans un transport en commun devant des personnes qui en rient ou préfèrent ignorer l’action, que voulez-vous que je vous dise ? » Pomme, orange, poire ou raisin, ce sont tous des fruits pour moi.Au début, j’accusais l’ignorance, le non éveil des mentalités mais aujourd’hui, j’accuse les intellectuels qui sont au courant de tout ça mais ne mettent en place aucun moyen de les prévenir, j’accuse les intellectuels qui me disent « Ne te laisse pas faire Mariam, affrontes-les ! »…ohh vous savez, j’adorai mais je ne veux pas que mon père ait à payer des frais d’hôpitaux ou ma mère à pleurer mon décès.Que seriez-vous si du jour au lendemain je decidais de m’en aller, d’amener avec moi les milliers d’euros qui permettent à votre économie de sortir la tête de l’eau ? Que seriez-vous si du jour au lendemain mes frères et soeurs « Africains » faisaient la même chose et vous tournaient le dos ? Que seriez vous si du jour au lendemain les éloges que j’ai une fois entendus sur vous devenaient des avertissements « N’y allez pas. Ils n’en valent pas la peine. »Ne prenez point mes mots pour une insulte, mon but ce n’est pas de vous insulter car si je decidais de vous rendre le quart des mots que vous m’avez jetés à la figure, 24h ne suffiraient point.Prenez-les comme les cris d’une soeur perdue qui ne comprend pas en quoi sa couleur de peau est source de moquerie. Prenez-les comme la rage d’une soeur qui compte les jours qui la séparent de la délivrance, partir et ne plus jamais en entendre parler. Partir et ne plus jamais penser à revenir.Prenez-les comme les larmes d’une soeur qui se rend compte qu’ils ont réussi à nous séparer. Plus qu’une guerre matérielle, ils ont créé une tumeur intellectuelle, sociale : le racisme, l’ignorance, la haine pour nous diviser.Prenez mes mots comme ceux de tous ceux qui, comme moi, posent le pied sur le sol de l’ ‘Ifrikiya’ la tête pleine de rêves et en repartent le coeur plein de déceptions……. »Mariam Touré-
Il faut dire que les racistes américains ont libéré la France sous le joug d’autres racistes les nazis et ont permis le décollage de son économie grâce au plan Marschal
.merci du peu...-
Il faut absolument lire le livre :
Histoire populaire des Etats-Unis par le grand historien progressiste états-unien Howard Zinn .Il en existe une très bonne version BD , qui se lit facilement et est fort instructive .Histoire populaire s’entend de deux façons : une histoire du peuple , pas que de ses dirigeants , une hsitoire du point de vue du peuple et non pas du point de vue de la classe dirigeante .C’est aussi une histoire à lire par le peuple , par tous .Le racisme « structurel » y est abondamment explicité puisque l’histoire des USA s’est bâti sur la destruction des peuples amérindiens et de leur culture et qu’elle se poursuit :le plus ancien prisonnier politique du monde est amérindien et c’est Léonard Peltier , en prison depuis plus de 35 ans aux Etats-Unis .Une autre grande figure de la « justice » raciste états-unienne est le cas de Mumia Abu Jamal , en prison depuis 32 ans ( condamné à mort)Son histoire fait bondir ; en fait un flic lui a tiré dessus plusieurs coups létaux et il a failli mourir ( poumon perforé) , lui-même était désarmé . Mais c’était un journaliste engagé qui dérangeait .Quant à dire comme je l’ai lu dans un des commentaires qu’il est normal qu’il y ait du racisme parce que les USA sont un « melting pot » , non !Si vous lisez l’histoire de l’Irlande et celle de Bobby Sands , vous verrez que les unionistes protestants se comportaient vis-à-vis des Irlandais de façon raciste , alors qu’lls sont tous blancs . Mais le rapport était le même : violence , crimes impunis , attitude hostile ,tout ceci s’est justement développé sur fond de désindustrialisation de l’Irlande .Les Unionistes des classes moyennes ( au-dessus des Irlandais catholiques ) se sont comportés comme les racistes d’ailleurs , se sentant menacés par la classe socialement inférieure .Le schéma est le même : crise économique , violence sociale et montée du racisme .Le racisme a l’air d’être une question de couleur mais la vision de la couleur est liée à l’éducation : un enfant ne distingue par un autre enfant par sa couleur , sauf s’il y a un discours d’un adulte qui le lui enseigne .D’ailleurs ,contrairement au discours dominant , ce n’est certainement pas la couleur qui sépare les gens en France ’( ou ailleurs ) c’est la classe sociale . La fraternité ignore les couleurs de peau.Les affinités sont bien plus déterminées par des idées partagées , ou goûts littéraires que par la couleur de la peau . Le reste c’est le discours dominant .Diviser pour régner : faire voir de fausses différences (couleur de la peau) , pour masquer les vraies ( division en classes sociales ) .Je ne me sens aucune proximité avec Messieurs Gattaz , Hollande , Obama , Suharto , Porochenko .Par contre je me sens beaucoup d’affinités des gens simples d’un tas de pays dont la France .-
POuah, je viens de lire votre article et viens de me rendre compte à quel point les USA sont racistes. Decidement, cà doit être génétique le mal chez eux.
Que faire pour combattre celà ? A part prendre une carte du parti pour la federation communiste de lille, je ne vois pas d’autres solutions ...-
bdif excellent commentaire bien que j’imagine qu’il ne soit au 54ème degré, que faire.... déja le porter à la connaissance des béats adorateurs de leur bourreau, puis empécher que les gens formés dans leurs « écoles » n’accèdent à un pouvoir ici en France, mais alors la question de vient « comment faire » ? réforme du code électoral ? vous avez des idées sans doute ?
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Je suis plutôt d’accord avec l’article, mais je ferai une remarque concernant le pourcentage de noirs dans les prisons : en France c’est un peu pareil si on considère le nombre d’africains. L’islam est d’ailleurs la première religion dans nos prisons. Aux Etats-Unis comme en France on n’ a pas une situation analogue avec les asiatiques. Ma conclusion actuelle est que certaines cohabitations ne marchent pas. Hélas.
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quelqu’un a dit :« aujourd’hui l’antiracisme et le féminisme a remplacé le communisme ou le marxisme »
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je suis d’accord avec cette réflexion,je remarque que les capitalistes cosmopolites de droite comme de gauche ,du centre ou d’ailleurs , ont tendance à faire cette diversion sur l’antiracisme et le féminisme pour zapper la critique communiste ou marxiste des puissances d’argent
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,plus encore ,j’ajoute, l’idéologie de l’antiracisme et du féminisme a détruit l’Europe et la France
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oui je reconnais c’est zemmourien ,au fait je m’en félicite que le livre de Zemmour « le suicide français »a obtenu un grand succès
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ce n’est pas pour autant que je suis d’accord en tout avec Zemmour ,Zemmour est un conservateur antimarxiste et je suis un marxiste progressiste et je ne pense pas que l’antiracisme forcené et le féminisme hystérique fassent progresser l’humanité ,au contraire
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