Cher élève
Merci pour tes appréciations flatteuses, mais, bien que je
m’affuble du titre de Professeur, je ne suis
le Professeur de personne sinon de moi-même.
Contrairement aux énarques qui prétendent savoir par définition, avec mes amis
et correspondants,
nous essayons de comprendre d’abord pour dire ensuite : « maintenant, je
sais ».
Je suis bien d’accord avec toi, et je serais même plus
méchant : l’Europe
est une dictature (une dictature est un système imposé que l’on ne peut changer.
Or, le traité de Lisbonne nous a été
imposé et le libéralisme est la seule option possible, inchangeable).
1) Les grandes
fortunes ont envahi Bruxelles via leurs lobbys, ceux qui profitent de leur générosité sont
des politiques non élus démocratiquement (Barroso, Juncker, les commissaires,
etc..) (notons que le parlement n’ayant pas l’initiative des lois ne sert à
rien, c’est une institution poudre aux yeux démocratique.)
2) donc les
politiques européens (qui ont le pouvoir) sont les valets des grandes
fortunes ;
3) comme ils ont
pouvoir sur nos propres politiques, nos gouvernements sont en cascade, l’outil
des riches pour pomper les pauvres.
Ils n’ont même pas à être technocrates, seulement à obéir.
Parlons de l’UPR que tu sembles bien connaître. Monsieur Asselineau a crée un parti tout à fait respectable.
La seule chose qui me gène (corrige moi si ce n’est pas vrai) :
1) lui aussi cherche la « croissance classique »,
celle que le Professeur VaZlin’ appelle la « croissance destructrice » et qui pour moi va
vers plus de malheur (voir les entretiens que
j’ai consacré à ce sujet et que je peux te communiquer à [email protected]
)
2) il ne parle pas de la dette de la France. Pour moi, cette dette peut être légalement
qualifiée de « dette odieuse » et donc être immédiatement
éteinte : (voir l’entretien N°204) 50 milliards de moins à payer par
an !
En outre, autant j’admire Monsieur Asselineau d’essayer de
lancer un parti -il faut du courage-, autant j’y ai renoncé. Pourquoi ?
Créer un parti, c’est attendre que les gens y adhèrent pour
ensuite agir ! c’est pas pour tout de suite !
Ce que nous recherchons, c’est fédérer toutes ce
tentatives : petits partis, chercheurs isolés, associations citoyennes, etc.. pour,
ensembles, lancer une action ponctuelle, coordonnée. Choisir un cas concret (et
grave), interpeller massivement
nos politiques en
mutualisant dans une même action ces groupuscules qui cherchent, chacun dans
son coin « de faire quelque chose ». Montrer que ces confettis de citoyens lucides peuvent s’unir en une vraie force.
Dans le contexte européen
sus-décrit, on ne peut « convaincre » les politiques, on ne peut que les
« contraindre » en les menaçant de leur retirer massivement nos voix.
Seras-tu des notre ? toi et tes amis.
Amitiés vazelinesques,
le Professeur