Oui l’Europe était un machin pour être plus fort pour défendre ses intérêts, notamment énergétique. A mon avis tout cela est caduque.
Si vous avez lu le rapport scientifique sur le fonctionnement de l’E-cat d’Andréa Rossi, vous savez qu’il conclut à un COP de 3,5 et des réactions nucléaires basse énergie. C’est une révolution scientifique et technologique qui devrait mettre au placard le nucléaire chaud.
Je dois ajouter des précisions sur cette machine de 450 g qui fournit 2 kW et ne reçoit que 450 W. En gros, la facture de chauffage est diminuée par 4,5. Les chaufferies de HLM devrait apprécier une telle technologie et Andréa Rossi méritera le Nobel de l’ingéniosité, de la pugnacité et sans doute de la paix.
Comme l’appareil fonctionne à 1200°C, le Nickel a perdu son ferromagnétisme, il est devenu paramagnétique. Alors comment les fusions peuvent-elles se produire ?
A une telle température, les atomes de la matière se comportent comme des dipôles. En gros, le noyau oscille par rapport au nuage électronique créant un champ électrostatique, champ qui a été observé lors des essais de compatibilité électromagnétique. Le dipôle se comporte comme une petite antenne (
cf diapo 7 et 22)
La résistance en solénoïde de l’E-cat crée toujours un champ magnétique certainement renforcé par un gaz ionisé donc le dipôle a tendance à s’orienter, oscillations perpendiculaires au champ magnétique. Un solénoïde crée également un champ électrostatique mais il s’annule car en opposition de phase d’un coté du solénoïde par rapport à l’autre. En chauffant avec des longueurs d’onde petites par rapport aux dimensions du solénoïde, dans la gamme des infrarouges, on arrive cependant à avoir des endroits en phase. A ces endroits, les atomes sont parfaitement ordonnés à la fois par le champ magnétique et le champ électrostatique, des fusions sont alors possibles dans la direction qui a le moins d’interaction, c’est à dire l’axe des moments magnétiques. Comme le milieu est très agité, toute la matière passe à un moment donné à un endroit où les champs sont en phase et où la fusion se produit. Peut-être y a t-il un effet d’ordonnancement plus général...
Il n’y a plus le phénomène de réfrigération magnétique par cycle mais il n’est plus nécessaire car la chaleur est directement évacuée par rayonnement ce qui évite les problèmes d’inertie thermique de la convection. On a là un fonctionnement légèrement différent des E-cat précédents.
Bien entendu, Andréa Rossi garde des secrets industriels, chargement de l’éprouvette en hydrogène par diffusion, catalyseur permettant une ionisation de l’atmosphère gazeuse. De toute façon, je pense qu’il n’a pas de souci à se faire pour la retraite, cela va avoir du succès dans les pays froids.
C’est une invention
impossible, il a quand même fait 4 ans de tôle... il a la foi. Il faut dire que ça met a mal la fameuse nucléosynthèse primordiale de l’univers, rien que ça, ceci dit je ne crois plus au Big-bang... je préfère le
homard. Je suis taquin...
Vous voyez que l’Europe qui finance ITER a un train de retard. Toutes ces constructions énormes flattent l’orgueil et la vérité vient des humbles... Il faudrait convertir le boss du CEA, Bernard Bigot... j’ai peur qu’il soit choqué pourtant, il a le bon cursus, c’est un spécialiste de la catalyse.