En effet, 10% de malfaisants semble une proportion raisonnable ; et encore ! Mais vous le remarquez très justement, les autres 90% « laissent faire », sans doute par peur de la mort, en tous cas, d’éventuelles représailles. On m’a déjà conseillé de ne pas « me mettre dans ces histoires », que c’était risqué... et je suis pourtant loin de la « zone de combats »... Mais cette culture de la rétorsion est si présente dans la société brésilienne que la peur est latente. Et ça se comprend (un peu) dans un pays où dans l’actualité la police elle-même est l’objet de représailles de la part de bandits (trafiquants).
D’ailleurs, c’est peut-être, par intuition, ce qui vous choque dans la phrase que vous citez : le Nordeste est aussi le lieu privilégié de recrutement de tueurs à gages... En fait, je crois que la vie y est si difficile qu’elle a perdu toute notion de valeur.