Quand on compare le niveau d’étude des différents pays, c’est dans les stats de l’ONU, on peut voir où des maladies comme l’ébola peuvent faire du dégât du fait culturel.
A priori le Maroc n’a pas trop à s’inquiéter, un changement temporaire d’habitudes culturelles devrait passer. On se passera du bisou aux morts de l’ébola.
Au Maroc si je vais au magasin du coin de l’eau de javel ce ne doit pas être inconnu comme dans certaines régions d’Afrique équatoriale.
Le virus de l’ébola ne résiste pas à l’eau de javel diluée, au lavage en machine (qui chauffe) et n’aime pas du tout le soleil dixit l’OMS. Pour les pauvres en prenant ces précautions ils pourront hériter des habits, je doute qu’ils le veuillent.
Un thermomètre infrarouge comme sur la photo on en trouve pour 30€. Pour le dépistage de masse aux frontières, le mieux c’est la caméra thermique, c’est plus cher 2-3000€. A l’aéroport d’Haïti ils en sont équipé malgré des moyens limités. Pour le chikungunya, c’était contrôle aux aéroports et dans les ports, pour les passages terrestres, je ne peut rien dire je n’y suis pas passé à cette période.
C’est Haïti avec des moyens vraiment limités mais avec de l’organisation.
Du fait que le Maroc est un lieu de passage, il est exposé mais pour la pandémie, il a des moyens, c’est pas trop le chaos au niveau administration et il a un service médical établi, une espérance de vie de 71 ans en est la preuve, où sévit l’ébola ça tourne autour des 55 ans.
Pour les soignants :
J’ai travaillé dans des endroits archi-contaminés et plus il y avait des aérosols.
Pour apprendre à s’en protéger c’est une formation d’une journée, vous n’avez pas de sites nucléaires où cette connaissance est obligatoire mais coté militaire le NBC ils doivent connaitre pour certains.
Il faut apprendre des gestes à ne pas faire. (c’est souvent en se déshabillant que l’on se pourri, le danger ne parait plus là)
Le Maroc pour moi au niveau vécu c’est les années baba-cools, donc je ne peut que me baser que sur des stats (les chiffres on rarement tord) et des échanges techniques que j’ai avec des marocains, ils ont du bagarre ; je regarde aussi coté cursus scolaire, dans les matières qui m’intéressent c’est solide. J’ai confiance.
La faiblesse de l’ébola c’est sa virulence, une bonne organisation ne guérie pas mais empêche sa propagation.