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Commentaire de bakerstreet

sur En France, les femmes sont séparées des hommes dans les championnats d'échecs


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bakerstreet bakerstreet 21 octobre 2014 14:46

Je ne m’étais pas rendu compte à quel point j’étais moderniste, alors que tout gamin, je jouais au petit chevaux avec ma sœur. 


Non, sans blague, votre article est intéressant, car il met en avant tout un questionnement présent, sur fond de la soi disant lutte contre les inégalités. 
Moi, je suis tout à fait OK pour que femmes et hommes se disputent autour d’un jeu d’échecs, la partie, plutôt qu’à poings tirés en se lançant des assiettes à la figure....

De toute façon, comme disait Coubertin, l’important, c’est de participer. 

Alors que ce soit l’homme qui gagne à ce jeu plus souvent que la femme, quelle importance...
Des différences entre les deux cerveaux, il est tout à fait impossible de deviser sereinement, ce questionnement étant politiquement suspect, puisque que la foi et le militantisme ont décidé, une fois pour toutes, de ce qu’on peut et doit entendre. 

Tout est égal, même s’il est vrai que dans notre société, comme disait Orwell, certains, sont plus égaux que d’autres . Et cela, tous sexes confondus.

Tout cela nous ramène aux imprécations du PC, sous l’empire russe, dressant des statues, à l’homo communiste, se moquant du biologique.

On remarquera que toute différence entre les sexes ( tant pis j’ose je me lance, tant pis pour les pierres), est comprise immédiatement dans notre société, comme une tentative de dresser une hiérarchie entre eux : Il y aurait des activités nobles, en gros celles de l’homme ancestral, et d’autres niaises, peu inventives...

Moi qui est travaillé en grande partie avec des femmes ( dans le soin) je peux dire que leurs qualités sont spécifiquement remarquables, leur intelligence très fine, et qu’il est dommage dans ce secteur comme tant d’autres, qu’elle jalousent les leaders bas du front et couillus qui ne veulent pas laisser leur place. 

C’est vrai, le mâle, surtout dominant, depuis des millions d’années, a évolué certes, mais très peu. 
Il garde, qu’on le veule ou non, l’instinct de prédation, l’intelligence de ses muscles. 
Voilà pourquoi tant de cons obtus, sont arrivés au pouvoir, alors que tant de femmes se demandaient si le jeu en valait la chandelle, plus ou moins molle.
Qu’elles veulent les imiter, prendre le leadership comme modèle, est assez préoccupant pour l’humanité. 
J’aurais rêvé d’un monde inverse, même s’il est vrai, que certaines valeurs et contradictions se complètent, et créent des synergies.

Au moyen age, hier donc, ( à l’échelle du l’humanité) les transcriptions de partie d’échecs montrent que si c’était un jeu de la noblesse, les princes ne s’embarrassaient pas de stratégie : Les pions étaient pratiquement ignorés, nos seigneurs ne déplaçant que roi, cavaliers, fous et reine pour se rencontrer au plus vite, s’occire, et triompher. 
De tout cela, il est resté curieusement dans notre pays, en opposition d’ailleurs au moyen orient et aux pays slaves, l’idée que ce jeu était difficile, vous prenait la tête...
On ne mettra jamais l’accent assez sur ces qualités pédagogiques, sur les espaces de temps et d’aération qu’il vous laisse en tête, entre deux coups, deux secondes suspendues à l’horloge. 
Je me souviens que Satyaji Ray, le metteur en scène indien, en fit un très bon film. « Les joueurs d’échecs »https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=0CC4QFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.dvdclassik.com%2Fcritique%2Fles-joueurs-d-echecs-ray&ei=IlVGVNTINdLVasb2gNAG&usg=AFQjCNE0VPK6DV47KDbY77naIA1QfsGMVw&sig2=wFDfK3qjgU3SdQithyo0og&bvm=bv.77880786,d.d2s

D’une certaine façon, c’est l’intelligence féminine qui nous a fait évoluer dans l’humanité, dans la stratégie lente de ce jeu qui n’est que dentelle. 

Ce jeu est précieux. Il a été inventé,nos dit on par un conseiller d’un roi chinois, qui voulait divertir des activités de guerre son maître, le royaume étant à sang. 
Peut être bien que c’était une conseillère. 
Je vois très bien une femme dans ce rôle de dentellière.
Mais sans doute suis je victime de stéréotype.

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