« Mais il n’y a drogues, réseaux et recyclage d’argent sale que s’il ya des consommateurs... »
Vous pouvez remplacer « des consommateurs » dans votre phrase par « de l’argent liquide », « des paradis fiscaux », « des sociétés écran », « des vendeurs », « des producteurs », « des intermédiaires » ça sera tout aussi vrai. Tout se tient dans notre monde, l’économie fonctionne en réseau.
Le marché noir n’existe qu’en réaction à l’interdiction. La communauté
scientifique l’annonce déjà à demi mots : la politique répressive est
inefficace. Les US ont une longueur d’avance, eux qui légalisent la
ganja l’air de rien.
« Pas de consommateurs = pas de marché. »
Enfermons-les dans des camps !
Le problème n’est pas que les gens consomment de la drogue, et la solution n’est pas d’interdire la drogue. Il s’agit plutôt de savoir pourquoi comme l’écrit Gnostic plus haut. Pourquoi les gens ressentent ce besoin ?
En ce qui concerne la cocaïne, l’article évoque le sujet : la société qui demande aux individus d’être toujours plus efficaces, toujours plus rentables, toujours au taquet.
Pourquoi la jeunesse fuit-elle la réalité dans des paradis artificiels ? Parce que le formatage que la société leur impose n’a pas fonctionné, et qu’ils préfèrent fuir devant l’horreur de la vie qui les attend. La drogue est un symptôme.
Le problème est là, réglons-le, et il n’y aura plus besoin d’interdire ni de faire la chasse aux narcos, car les consommateurs se détourneront d’eux-même de ces produits.