On peut certes, comme isga, discuter sur les termes. Même si j’admets volontiers qu’il faille respecter le sens ces mots que l’on utilise.
Ceci dit, en dehors de cette question, ce que dénonce l’article est très juste. Mais alors, par contre, il y a de quoi être consterné à propos des commentaires.
Si tout le monde s’accorde pour dénoncer les dérives d’un gouvernement qui ne gouverne plus rien, personne ne semble signaler que le problème de fond n’est pas là.
Ignorez-vous que le gouvernement ne fait qu’appliquer la politique décidée par la commission européenne et cette dernière ne fait qui suivre les désirs des multinationales ?
Mais le problème est encore plus profond, car toute la gouvernance de la majorité des pays du monde est basée sur l’économie, et cette dernière basée sur la doctrine de l’école de Chicago de Milton Friedman.
Or on peut faire un bilan assez exhaustif des effets de cette doctrine dans ses applications depuis qu’elle est appliquée.
Le résultat est édifiant : Jamais le monde na été aussi mal. Jamais la misère aussi grande à l’échelon mondial, comme local. Jamais la nature et l’environnement n’ont été aussi saccagés. Jamais la santé humaine n’a été aussi remise en question.
Comment peut-on préconiser comme modèle un système aussi destructeur ? Comment peut-on encore enseigner et proclamer de façon aussi affirmative le dogme aussi absurde que délétère d’une croissance économique exponentielle. On n’entend et lit que cela : « la croissance »,« il faut renouer avec la croissance » ! Mais comme je ne cesse de le dire, un enfant de dix ans est capable de comprendre qu’une croissance exponentielle dans un monde aux ressources limitées est un non sens. Alors comment des individus, pourtant intelligents, peuvent-ils continuer à proférer une telle idiotie et promouvoir un système économique aussi destructeur ?
Je dois avouer que pour moi c’est incompréhensible.
L’excuse est de dire, comme M.Thatcher : « il n’y a pas d’alternative » ! Alors nous n’aurions comme choix que de nous laisser pousser à la misère la plus abjecte, et voir notre environnement et notre santé saccagés juste pour permettre à une infime quantité d’individu animés d’une cupidité insatiable de s’enrichir de façon exponentielle ? Mais qui est capable, s’il a un minimum de discernement, d’admettre un tel non sens ?