« Il est tout de même effarant que les médias ne notent pas davantage l’effarant paradoxe qu’il y a à ce qu’une majorité dite de gauche ponde une loi de libéralisation de l’économie après dix années de majorité de droite. »
Il est effarant que M. Pinsolle fasse mine de découvrir - et s’il le découvre c’est encore plus grave - que la gauche socialiste au pouvoir, fusse-t-elle plurielle avec en son sein les socio-traitres du PCF et les ultra-libéraux pseudo-écologistes, fut de manière déterminante la composante politique qui, en France mais aussi au niveau international, a crée les conditions d’une libéralisation toujours plus accrue de l’économie, et permis le déploiement effectif de sa financiarisation.
Quelques preuves pour étayer mon propos :
Non sans ironie, pour les raisons précitées :
Et encore :
Il faut encore rappeler que l’Union européenne, sa technostructure oligarchique, son corpus idéologique, ont pour raison d’être le cheval de Troie de la mondialisation économique, le libre-échange tout azimut, par définition d’obédience libérale.
Or, c’est encore la gauche socialiste et ses obligés, sous sa majorité et gouvernement, qui, en France, ont méthodiquement avalisé l’ensemble des traités qui ont acté cette réalité depuis trente ans :
- Traité de Rome en 1957 : Guy Mollet, SFIO
- Accords de Schengen en 1985 : Fabius, PS
- Acte unique européen en 1986 : Fabius/Delors, Ps
- Traité de Maastricht en 1992 : Mitterrand/Beregovoy, PS
- Traité d’Amsterdam en 1997 : Jospin, PS
- Sommet de Lisbonne en 2000 : Jospin, PS
- Traite de Nice en 2001 : Jospin, PS
- Mécanismle européen de « solidarité » et Traité budgétaire européen en 2012 : Hollande, PS
- traité transatlantique en 2014 (toujours en cours) : Hollande, PS
N’en jetez plus !