Alors, le marché immobilier obéit à la courbe de Friggit :
Autant dire qu’on a totalement éclaté les plafonds. Si le marché de l’immobilier s’effondre (on a déjà une baisse sur le marché des petites surfaces, qui est celui où il y a eu le plus de crédits locatifs), cela veut dire que les loyers ne permettront plus aux propriétaires de rembourser leurs crédits.
Autant dire que si qui on cumulé des crédits locatifs au delà de leur propre niveau de revenu (genre : 10000€ par mois de remboursement mensuel, pour un revenu de 3000€ par mois) vont littéralement être ruinés.
Pour rappel, les particuliers n’ont rien à faire sur le marché du logement, sauf peut-être pour leur propre petit logement personnel. Le logement est un marché de long terme, qui implique des investissements colossaux en terme d’entretient. Par exemple, si demain, un gouvernement vote une loi pour changer les normes d’isolation, d’ascenseur, de chauffage, d’humidité, de VMC, ou autre ; bien des petits propriétaires qui gagne juste de quoi rembourser leurs crédits ne pourront pas faire face.
Le marché immobilier appartient donc naturellement aux très gros investisseurs, type l’État ou les Banques. Si on a eu une explosion du crédit locatif depuis les années 2000, c’est parcequ’on est sorti du tunnel de Friggit dans les années 2000, et les banques prévoyant un effondrement du marché, on fait ce que l’on appelle du
transfert de risque. Au lieu d’investir directement sur un marché destiné à s’effondrer, elles ont poussé les gogos qui croyaient pouvoir devenir riches à investir via le crédit locatif.
Résultat :
1. Les gogos « propriétaires » seront obligés de rembourser les banques à hauteur du crédit, soit, à hauteur du marché immobilier à son plus haut.
2. Si trop de propriétaires n’en sont pas capables, il y aura un écroulement systémique façon SubPrimes, et c’est l’État qui prendra le relais.
L’un d’ans l’autres, les gogos se feront plumer.
VIVEMENT !