répartir les compétences à l’échelle mondiale : c’est en effet la voie de l’avenir. Il n’y a rien qui puisse empêcher cette tendance historique de s’accomplir. On ne lutte pas contre le Titan du progrès, il a force de loi universelle.
En revanche, il est incontestablement nécessaire que cette répartition des compétences à l’échelle mondiale doit se faire selon un mode démocratique, basée sur des débats d’ordre scientifique.
Cette société, dans laquelle l’appareil de production n’appartient à personne, mais dans laquelle chacun sur cette planète a le droit de proposer et de voter les questions concernant l’appareil de production s’appelle :
Socialisme.
Le Nationalisme, force réactionnaire, qui tente de tordre le cou à l’Histoire, est obstacle à l’émergence du Socialisme. Les nationalistes défendent l’appareil d’État bourgeois, et la propriété privée des moyens de production par les bourgeois.
Or, l’humanité a impérieusement besoin du Socialisme pour atteindre le Niveau 1 de civilisation.
Nous devons couvrir le désert de centrales solaires, dresser des millions de voiles de captations des embruns marins, installer un barrage gigantesque reliant l’Europe et l’Afrique, dépolluer les océans, assainir et cultiver toutes les terres cultivables, vénérer tel un temple sacré les dernières forêts primaires, nous devons automatiser tout ce qui est automatisable, réduire considérablement le recours au travail humain mécanique, permettre d’exploiter autant que possible l’intelligence et la cognition de chaque individu, nous devons commencer à réfléchir à la nouvelle place de l’humanité dans cette galaxie, et poser les problématiques d’exopolitiques.