L’association ou militait la malheureuse victime fait partie d’une fédération qui regroupe, comme la sienne, des professionnels du secteurs, appuyés quand ils en trouvent par des bénévoles.
Ils proposent toute sortes de prestations, en particulier aux collectivités locales.
Ce sont des secteurs ou on gagne mal sa vie, comme dans de nombreuses sphère du monde associatif et de « l’économie social solidaire ».
Ce sont des sortes de niches fiscales, ou de système d’évasion, ou disons, d’optimisation fiscale.
Evidemment, cela est toujours très politique. Evidemment, en période de crise, la pression sur les subventions est forte. Evidemment, on retrouve plus de PS chez les élus, les fonctionnaires catégories A, etc…ceux qui sont plus directement branchés sur des crédits publics « renouvelables »
Le truc nature midi pyrénné, reçoit comme les autres de l’argent d’un peu tous le monde.
En réalité, comme le barrage en question, il bénéficie aussi de …subventions européennes…
Et puis, bien sur, la région, les département, les ministères, etc…
La barrage également bien sur.
La principale différence, c’est que les politiques, socialistes, sont contraint de se soucier de réélection, et donc de redistribuer du fric aux administrés, aux électeurs.
Dans le monde associatif, c’est moins transparent et moins démocratique. (par exemple, ATTAC, pendant longtemps, peut être même encore aujourd’hui, c’était une propriété privée, pour éviter toute perte de pouvoir possibles des fondateurs sur des bases démocratiques).
A certains égard, ce épisode apparait comme un raidissement des luttes entre sous tendance des gauches pour la répartition entre elles de notre argent.
Cela ne devrait pas aller en se calmant. L’incompétence et les divisions, font tomber une à une les citadelles collectivités locales de gauche qui financent.
Vu la violence entre gauches pour le partage du gâteau en interne, alors qu’il reste conséquent, on imagine ce qu’elle deviendra face à des collectivités de droite plus économes et,par construction, moins sensibles aux chantages électoraux des verts .
Ici, on est déjà dans du grand n’importe quoi. Mobilisation pour sauver de 17 à 48 hectares de forêt, suivant les sources, dans un pays ou les surfaces boisées ont augmenté de 60% depuis les années 50 !
Il faut s’attendre au pire quand les supplétifs verts rémunérés du PS crieront vraiment famine.
Il faut dors et déjà entamer une réflexion sur ce que seront les meilleurs moyens de protéger notre démocratie. Sociologiquement, ils sont en effet le bois dont on fait tous les fascisme, quand la société n’ a plus les moyens d’assurer leurs fins de moi.