ALEA JACTA EST
Le fait est là, la majorité des citoyens sont encore bien conditionné, même si les dérives actuelles pousse à la réflexion et comme vous le dites, c’est une bonne chose.
Quand à réformer le système, comme dit le proverbe, on ne peut pas courrir deux lièvres à la fois. Autrement dit, soit c’est l’intérêt général qui prime sur l’intérêt particulier soit c’est l’inverse. Si aujourd’hui c’est l’intérêt particulier qui domine, c’est le fait d’une mondialisation où seul prime l’intérêt particulier représenté par les actionnaires des grands groupes industriels et financiers. La perversité du système consistant à faire croire aux petits épargnants qu’ils participent à l’orgie alors que si certains ramassent quelques miettes, la majorité ne font que regarder et se nourissent des effluvent.
Un proverbe très pervers dit que « l’intérêt général est la somme des intérêts particuliers » Cela n’est vrai que pour ceux qui ne voient l’intérêt général que par leur intérêt particulier.
En fait, la phrase exacte est « l’intérêt général est la somme des utilités particulières ». Pour l’intérêt général, l’individu est une utilité particulière. Pour que la somme des ’intérêts particuliers soient l’intérêt général il faut que chacun trouve son intérêt dans son utilité particulière à l’intérêt général.
Mais suivant la théorie libérale, cela n’est pas du tout le cas, pour celle ci, chaque individu ne doit se soucier que de son propre intérêt particulier sans considération de l’intérêt général et donc, sans aucune de sa propre utilité à l’intérêt général. La théorie dit juste que l’individu aura intérêt à nourrir l’intérêt particulier d’autres personnes et non l’intérêt général qui ici ne veut rien dire et est au contraire l’ennemi à abattre.
Pour les pseudos libéraux, la phrase « l’intérêt général est la somme des intérêts particuliers » consiste tout simplement à dire qu’il n’y a pas d’intérêt général.
De fait, pour faire exister la notion d’intérêt général il faut parler d’utilité particulière.... Cqfd !