Le clergé catholique avait la main mise sur la société, il fallait alléger cette pression. Au lieu de lutter contre les ecclésiastiques, de cantonner la lutte à l’anti-cléricalisme, certains idiots - pardon, penseurs de l’opium du peuple - ont mis à bas le christianisme.
Reste qu’aujourd’hui, être de gôôôche implique presque toujours de conchier la religion, enfin la religion catholique essentiellement. Soit ! Les mêmes défendent l’islam parce que cette religion exotique est pratiquée par les victimes de la colonisation. D’où des situations abracadabrantesques : alors que le poisson le vendredi a fait l’objet d’oppositions sans concession car il était une atteinte à la laïcité, les mêmes guignols défendent la nourriture halal et le port du voile. Comble de l’hébétude, en affirmant que les femmes le portent volontairement. J’appelle cette attitude une distorsion intellectuelle.
La laïcité est l’interdiction d’afficher des opinions religieuses lorsque l’on est au service de l’État et pour l’État de ne pas financer les religions. Rien ne vous empêche de clamer vos croyances si vous ne les exposez pas dans le cadre du service public.
Si les demandes formulées par les musulmans l’étaient par des chrétiens, des catholiques particulièrement, les zozos qui défendent le port du voile hurleraient, à juste raison, à une atteinte intolérable à la laïcité. Lorsque un politique en exercice assiste au repas du CRIF ou rompt le jeune du ramadan dans une mosquée, il porte indéniablement atteinte à la laïcité.
Dernier point : lorsque les Femen troublent un office religieux ou profanent un lieu de culte, elles portent atteinte à la laïcité. Relisez la loi de 1905. Acquitter ces femelles hystériques est un déni de justice.
Dans le cas qui nous occupe, le ministre ne respecte pas la loi et son esprit. Même pour une durée déterminée, des adultes qui participent à une activité dans le cadre de l’Éducation Nationale se place, de facto, dans le cadre du service public.
Cordialement