On cherche des responsables dans la foule. Mais la foule est une, elle ne se dissocie pas. Si des gaziers sont poursuivis pour avoir encouragé le gus à escalader la statue, ce ne sont pas les mêmes qui seront jugés puisqu’ils auront alors retrouvé leur personnalité individuelle, pas celle toujours critiquable de la dynamique de groupe. Cette constatation exclut évidemment les actes physiquement violents qui relèvent d’une autre nature.
Votre commentaire est cynique, certes, ignoble certainement parce que vous jugez à côté de la plaque. Lui aussi a été emporté par la vague de la foule.
Si @smilodon est islamophobe, il doit fuir dès qu’il voit une femme voilée, être pris de tremblements devant un enturbanné, vomir en passant devant les mosquées, bref, présenter des signes de sa phobie comme un agoraphobe devant un espace découvert, un claustrophobe en milieu confiné ou un myrmécophobe en présence de fourmis.
Si il ne présente pas les signes d’une peur irraisonnée, le suffixe phobe ne peut s’appliquer à son rejet de l’islam.
Qualifieriez-vous un anti-communiste de marxophobe ?
Bahira, parfois orthographié Buhayra dans la sira, est le nom du moine ermite qui reconnait Mahomet comme le prophète des Arabes. Ce n’est pas, dans tout les cas, un nom de lieu comme votre texte le laisse entendre.
Sayf Ibn Dhi-Yaz’an conquiert le Yemen en 570. Hors, il reçoit Abd al-Muttalib à qui il annonce que son petit-fils est destiné à une gloire universelle. Mahomet aurait alors eu vingt ans d’après votre article. Il est communément admis que Mahomet a été élevé par sa mère, puis son grand-père, puis par son oncle Abu Talib. Pourquoi ce dernier aurait-il eu la charge de Mahomet majeur ?
Prendre des risques, je sais ce que cela signifie. Mais si je conchie, dans une démocratie où la liberté d’expression existe,une religion, un dogme, une philosophie, un style musical, la liste n’est pas exhaustive, je ne prends aucun risque. Même si mes critiques sont du plus mauvais goût possible.
Si des tarés me butent au nom de leur divinité, de leurs croyances, de leurs idées ou de la portée de leur portée, ils ne doivent recevoir ni l’ombre d’un soutien, ni la fulgurance d’une excuse.
Donc les dessinateurs de Charlie Hebdo ont joué avec le feu et se sont brûlés. Mesurez-vous ce que vous écrivez ?
Restons dans le registre du rap. Des zozos écrivent des textes caricaturaux qui vouent la France aux gémonies et aux pires traitements sexuels. Donc, selon votre raisonnement, si demain des nationalistes s’en prennent à ces « auteurs », on pourra affirmer que les rapeurs ont joué avec le feu et se sont brûlés ?