Commentaire de 65beve
sur L'avis d'une morte sur la vie d'une morte
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La servante au grand coeur dont vous étiez jalouse,
Et qui dort son sommeil sous une humble pelouse,
Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs.
Les morts, les pauvres morts, ont de grandes douleurs,
Et quand octobre souffle, émondeur des vieux arbres,
Son vent mélancolique à l’entour de leurs marbres,
Certes, ils doivent trouver les vivants bien ingrats,
A dormir, comme ils font, chaudement dans leurs draps,
Tandis que, dévorés de noires songeries,
Sans compagnon de lit, sans bonnes causeries,
Vieux squelettes gelés travaillés par le ver,
Ils sentent s’égoutter les neiges de l’hiver
Et le siècle couler, sans qu’amis ni famille
Remplacent les lambeaux qui pendent à leur grille.........
Derniers commentaires
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03/11 22:05 - Papybom
Bonsoir La râleuse, Désolé, mais je rentre de balade. Mais le baladin n’est pas (...)
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02/11 21:52 - 65beve
Bonsoir la râleuse, après avoir lu et relu ce poème, vous pouvez l’écouter raconté par JL (...)
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02/11 17:52 - Fergus
Bonjour, La râleuse. Je découvre votre commentaire aujourd’hui et j’en suis tout (...)
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02/11 12:43 - bakerstreet
Quant au métier de soignant, croyez bien que s’il vous met en première ligne, il ne vous (...)
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02/11 12:36 - bakerstreet
Jean Nos études nous apprennent classiquement qu’il y a face à la mort différentes (...)
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01/11 23:17 - Jean Keim
J’ai eu l’occasion d’écouter du personnel médical parler de la mort de leurs (...)
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