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Commentaire de Pierre Régnier

sur Entretien avec Matthieu Ricard : plaidoyer pour les animaux


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Pierre Régnier Pierre Régnier 1er novembre 2014 16:06

njama

A l’origine, la revendication de possession d’un territoire par les sionistes ne faisait pas référence à la Terre promise. Elle était essentiellement une revendication d’un territoire refuge pour le peuple juif partout persécuté, et elle était portée principalement par des juifs laïques.

C’était le cas notamment du journaliste Théodor Herzl, fondateur du sionisme. Le procès du capitaine Dreyfus l’avait convaincu que les antisémites ne sauraient décidément pas se débarrasser de leurs horribles sentiments et pratiques judéophobes.

Le génocide des juifs par les nazis a renforcé, dans une partie importante du peuple juif, ce sentiment d’Herzl, et la nécessité d’un territoire refuge.

C’est selon moi la judéophobie constitutive de l’islam et le refus de toutes les religions monothéistes de désacraliser ce qu’il y a (qui subsiste) de criminogène, directement ou non, dans leur théologie qui a été la cause principale de la transformation progressive, depuis un demi-siècle, du sionisme laïc en sionisme religieux.

Ni les bouddhistes ni, hélas, les états laïques ou se prétendant tels, comme la France, n’ont aidé à la désacralisation de la théologie indirectement criminogène du judaïsme et du christianisme qui, seule, aurait pu entraîner un courant interne à l’islam pour la désacralisation de sa théologie directement criminogène.

Tous sont responsables, 2000 ans après la radicale réforme de la démarche religieuse voulue par Jésus de Nazareth, de la remise en place d’une confrontation essentiellement religieuse entre le Nouvel Israël et ses ennemis.

Et ce n’est qu’un aspect du terrible résultat, pour le monde entier, de l’entêtement à ne pas désacraliser la violence religieuse.


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