à Murphy,
merci de ces précisions, elles sont très éclairantes.
Ainsi vous affirmez :
- "ce n’est pas l’âge (c’est-à-dire le temps qui passe) de la centrale qui
fait qu’elle finit par atteindre une limite admissible, mais bien sa
fragilisation liée à son utilisation."
Les lecteurs apprécieront !
(dans cet article« Durée de vie » | SFEN - Energies,
écrit par un scientifique manifestement pas anti-nucléaire, on lit : "Un réacteur nucléaire n’est pas à l’abri
de phénomènes conduisant à une dégradation de ses composants, liée à
l’âge. Ces phénomènes, de « vieillissement » peuvent dans certains cas
augmenter le risque d’une défaillance affectant la sûreté de la
centrale« ).
- »des marges considérables ont été prises pour s’assurer que la cuve tiendrait au minimum 30 ans« , et pourtant » Lors de la conception des premières centrales, le retour d’expérience sur ce phénomène était plutôt réduit « , mais néanmoins les ingénieurs étaient assurés d’un minimum de 30 ans. Comprenne qui pourra...
(question d’ »assurance« , c’est curieux que les assurances n’assurent pas les risques liés à un accident nucléaire, non ?)
- »et non 15 ou 20 ans comme vous dites« : je l’ai lu. Vous, vous avancez 30 ans. D’autres affirment 40 ans. On peut jouer à se renvoyer la balle à l’infini. Mais même la très officielle et pro-nucléaire IRSN reconnait pour certains réacteurs le chiffre de 25 ans inférieur au vôtre (Quelle est la durée de vie d’une centrale ?)....
- » et tenez-vous bien, de 80 ans aux Etats Unis« : oui, effectivement il y a intérêt de »bien se tenir" avec des fous dans leur genre....