La question du voile n’existait pas avant avril 2003
Tout cette agitation n’est que manipulation politique.
Nicolas Sarkozy pour une redessiner une laïcité à sa sauce s’est appuyé sur la déclaration de ce Cheik, imam d’obédience sunnite de l’Université al-Azhar , dont l’avis ne saurait représenter ceux de tous les musulmans, ni les obliger.
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Cheik Mohamed Sayed Tantawi : « La question du voile, en ce qui concerne la femme musulmane, est une obligation divine. [...] Cependant, si [...] les responsables de ce pays, décident d’adopter des lois opposées au port du voile, c’est leur droit le plus absolu. »
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Nicolas Sarkozy : « Il ne faut pas y voir un manque de respect pour votre religion. Il faut que vous compreniez que la laïcité c’est notre tradition, c’est notre choix. [...] La contrepartie du respect de la loi du pays c’est la garantie pour les musulmans pratiquants de France qu’ils auront les même droits que les autres. »
http://www.voltairenet.org/article11691.html
On notera l’exploitation abusive qu’en fait NS, car si la laïcité est une tradition, elle est tradition républicaine qui oblige le corps politique, et pas les citoyens.
Comme le rappelle souvent Orelien Perreol sur le site, il y a depuis une dizaine d’années une lecture inversée du sens de la laïcité, « La laïcité n’est pas une tradition »
"La laïcité n’est pas une tradition. La laïcité, c’est l’Etat. C’est
une obligation de l’Etat. C’est une qualité, une caractéristique de
l’Etat. C’est une « méthode » de l’Etat, qui consiste à réguler les
relations entre les religions et entre les religions et l’Etat, en toute
équité entre elles et dans le respect de la liberté.
Une loi a rompu cette institution si nécessaire et généreuse. Une
loi, qui est justifiée dans les commentaires par le mot laïcité, a
interdit le port des signes religieux à l’école. C’est une inversion du
sens de la laïcité. Au lieu d’être une charge de l’Etat, cette
« laïcité » nouvelle charge le citoyen de porter un habit, habit décrété
soudain laïque. Cette « laïcité » porte sur le comportement du citoyen.
Elle renverse la laïcité de l’Etat sur le citoyen."