Excellent… Sans doute un tout petit peu caricatural, bien sur, mais je ne vous lancerai pas la première pierre….
Un détail cependant.
Dans l’empire romain, le prolétariat, c’est la dernière des catégories des citoyens.
C’est à dire ceux qui ont droit aux pain et aux jeux au frais de la princesse.
Ceux que les gauches appellent aujourd’hui le prolétariat, ce serait l’équivalent des esclaves et affranchis, non citoyens, bref, ceux qui sont dans l’appareil productif et financent donc par leur boulot, le train de vie et les loisirs des précédents.
Eux c’est plutôt ceux qu’il faut arroser et distraire, parce qu’ils ont beaucoup de temps libre, des droits politiques et que cela tourne à l’émeute urbaine dés que l’on assure pas la perennité de leurs privilèges.
Et c’est une des difficulté de la réforme : on manque d’intermittents du spectacle.
Difficile d’animer les fêtes de la rose, les festivals en tout genre, d’assurer dans la précarité les fins de mois des services publics de l’audiovisuel et de se taper encore les école après les cours.
D’autant que c’est plus fatiguant, compliqué et moins prestigieux. « Tu fais quoi toi , je donne du sens à la société dans un théâtre alternatif financés par la DRAC et toi, je suis sous instit sous payé dans une sous école »