@Pyrathome : Finalement, mis à part l’informatique, on est toujours au même point qu’il y a un demi siècle
Bien vu !
L’électronique devient même un point faible actuellement :
Le destroyer « Donald Cook » lanceur de
missiles de quatrième génération datant de 1998 (théoriquement le top
donc) a été survolé 12 fois à moins de 1000 mètres de distance et 300
mètres d’altitude (une taquinerie osée) par un « vieux » Sukhoï-24 datant
des années 70 (!) mais équipé d’un système électronique ultra-moderne
nommé « Jibiny » qui a totalement paralysé l’engin de 9000 t et ses 300
hommes d’équipage ! La peignée semble avoir été telle que le navire
s’est « enfui » de la mer noire une semaine avant la fin de sa mission et
que 27 hommes d’équipage auraient démissionné par crainte d’une réelle
confrontation ou il n’auraient eu aucune chance de survie. Voir ici... 
Comme quoi aussi les hélicoptères MI-8 avec régulation mécanique de la turbine ont été les seuls à encore voler sur la centrale de Tchernobyl ou l’électronique était rendue inopérante par les radiations.
La simplicité et la rusticité restent et resteront donc la clef dans les explorations spatiales et le moteur hybride ré-allumable mais surtout « théoriquement régulable » du SpaceShip 2 est peut-être un peu trop ambitieux dans le cahier des charges. 
Pour conclure : le risque spatial et de la haute performance technologique est-il réellement compatible avec les exigences de sécurité imposé par les règlements touristiques ?
Rien est moins sûr...