Karine
Charbonnier PDG de l’entreprise de décolletage Beck à Armentières
a interpellé le Président Hollande hier soir :
sur les
intermittents du spectacle ,
sur le compte
pénibilité,
sur les
charges et taxes qui lui font perdre plus de 3 millions d’euros par
an en comparaison de ses deux filiales anglaise et belge.
Hollande n’a
pas répondu sur les intermittents mais le coût de la culture en
France est payé par tous les français, via leur consommation de
produits français qui intègrent la totalité des charges patronales
dans les coûts de production de toutes les entreprises dignes de ce
nom.
-
Sur le
compte pénibilité qui la pénaliserait, doit on inclure dans le
coût de production la totalité des méfaits sur l’être humain de
ladite production ?
-
Qui
assume aujourd’hui les méfaits de l’amiante, de la silice, etc,
etc ?
-
L’impôt
des français va assumer l’incidence sur les espérances de vie des
salariés soumis à des tâches pénibles ou dangereuses pour leur
santé....
- Les trois
millions, qu’elle économise en Belgique et en Angleterre devront
être payés un jour, à moins de laisser crever une partie des
salariés confrontés à des conditions de travail indigne... c’est
de la concurrence honnête et non faussée !
- Le
paritarisme dépassé : voilà une chef d’entreprise bien
intrépide, s’attaquer aux prérogatives du syndicalisme patronal
qui ne ferait pas son travail et servirait la soupe aux syndicats
ouvriers, c’est oser et hélas, pas faux !
- La lenteur
des réformes : elle recommande au Président de légiférer par
décret à mi mots.