Mais où est passé
Jean-Claude Juncker ?
Réponse :
« il se cache », selon le député européen Philippe
Lamberts.
A
propos de Junck Juncker (en anglais : Juncker le pourri) :
Vendredi
7 novembre 2014 :
« LuxLeaks »
: M. Juncker sommé d’être « un parrain repenti ».
Mutique,
injoignable. Les révélations de « LuxLeaks » sur les
pratiques d’évasions fiscales mises en place au Luxembourg
au profit de diverses multinationales plongeront-elles l’ancien
premier ministre du Grand-Duché 1995-2013) aujourd’hui président
de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, dans le spleen
qu’il a traversé lorsqu’il fut chassé du pouvoir ?
La mauvaise gestion
des services de
renseignements avait coûté à ce dinosaure de la politique
son poste de chef du gouvernement luxembourgeois en 2013.
Choqué, il aurait passé 48 heures sans passer
un seul coup de fil, dit-on, fumant cigarette sur cigarette. Prendre
la tête de la Commission lui avait offert un second souffle. Mais
voilà que le passé le rattrape.
Jeudi 6 novembre, l’homme pourtant adepte des « shows »
où il aime à égrener
les bons mots a annulé sa participation à une conférence organisée
par L’Obs, Le Soir et De Standaard.
Officiellement, sa défection accompagnait celle de Jacques
Delors, excusé pour raisons personnelles. Officieusement,
« LuxLeaks » l’embarrasse. « Il se cache »,
subodore Philippe Lamberts, à la tête du groupe des verts au
Parlement de Strasbourg
qui l’a remplacé au pied levé.
Encore blessé par les attaques de la presse populaire britannique
qui l’avait taxé perfidement de « Junck Juncker »
(« Juncker pourri ») ou de « Jean-Claude
Drunker » (« Jean-Claude le poivrot »),
soulignant son penchant pour l’alcool,
l’homme a laissé, jeudi, son porte-parole, Margaritis Schinas,
affronter
la presse. Seul.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/11/07/luxleaks-m-juncker-est-somme-d-etre-un-parrain-repenti_4519944_3234.html