Un petit abstract des échanges de courrier.
Note de l’AIEA du 15 mars 2011 :
« Le 15 mars 2011, l’AIEA a été informé par les autorités japonaises que le combustible nucléaire usagé de l’unité 4 de la centrale nucléaire de Daïchi est en feu et que la radioactivité est rejetée directement dans l’atmosphère. Des taux de 400ms/h ont été mesurés sur le site. Il est possible que le feu ait été causé par une explosion d’hydrogène. »
Ou encore du NRC FOIA le 15 mars :
Mail de M Kotzalas : « je n’ai encore pas dormi cette nuit. Michelle faisait un changement au centre d’opérations, elle m’a écrit : U2 ex-réacteur, U4 feu de zirconium de la piscine, catastrophe ! »
Ou encore :
« 25% du combustible total de l’U2 rejeté dans l’atmosphère, 50% de la piscine de l’unité 3 et 100% de la totalité du combustible usagé de l’unité 4 ont été rejeté dans l’atmosphère. »
Le cover-up a commencé immédiatement aux plus hauts niveau partout sur la planète, TOUS COMPLICES DE CE CRIME.
Les émissions ont duré au moins jusqu’à la fin mars. Il a été décidé partout de cacher la vérité, de cacher les chiffres, de ne pas distribuer d’iode aux USA ou au Japon, d’augmenter les seuils de tolérance à la radioactivité, et de CACHER LE FEU DE LA PISCINE DU R4, soit la combustion à l’air libre de 1500 barres de combustible nucléaire, soit LA PLUS GROSSE CATASTROPHE ATOMIQUE DE TOUS LES TEMPS.
Il est précisé que les murs de la piscine du R4 ont sauté sous l’effet d’une explosion (de quoi ?) et que le combustible a ensuite attaqué le béton du fond de la piscine.
L’immense structure ajoutée sur le R4 pour soit disant décharger le combustible, a en fait été construite pour consolider le bâtiment qui menaçait ruine, et couvrir ce qui reste du combustible fondu.
Question : on ne sait toujours pas ce qui a provoqué l’explosion du bâtiment N°4, on n’a pas d’images dispo de l’explosion. L’hypothèse d’hydrogène en provenance du R3 ne tient pas, les tuyaux d’évacuation ne le permettant pas.
Tout est mensonge, pire que les soviétiques en 1986, pas moins que Pellerin et ses nuages qui s’arrêtent à la frontière.
A votre avis, quelles seraient les informations que donnerait le gouvernement français en cas de pépin dans une centrale ? Juste après le tsunami, 90% du personnel de Fukushima s’est sauvé. Croyez vous qu’il restera un seul mec d’EDF derrière son pupitre en train d’avaler les sieverts à la louche ? Que les pompiers vont rester sur site ?
Je rappelle en outre que les assurances ne dédommagent pas pour le nucléaire. Les japonais ont obtenu 8000$ par maison.