Je constate
que vous ne lisez pas bien l’article, donc, pour vous, je vais essayer de faire
simple, pour que vous puissiez comprendre un monde qui, à la lecture de vos
commentaires, vous est totalement
étranger : celui du secteur privé et de l’entreprise.
Finaréa
investie dans des TPE en prenant des parts sociales. Donc elle entre dans le
capital à hauteur de 30 à 49%. Jamais plus, car la loi oblige à ce que le
gérant ou de directeur (appelons cela le patron) ait la majorité. Donc si
Finaréa place 500 000 euro, cela veut dire que le patron place un peu plus que
cette somme. Il le fait en empruntant dans sa famille ou ses amis ou à la
banque et dans ce dernier cas, il le fera en cautionnant la somme sur son
patrimoine.
Si l’affaire
tourne bien, Finaréa revendra ses parts au patron une valeur supérieure à la
valeur d’achat et convenu au départ. Il rendra cette somme avec intérêt moins
sa commission aux souscripteurs.
Dans le cas
qui nous occupe : l’affaire capote car Finaréa ne peut plus verser la somme
qu’il s’était engagé à verser. Finaréa et ses souscripteurs perdent donc
les sommes qu’ils avaient déjà versées, le patron perd les sommes qu’il avait investies.
S’il a emprunté à sa famille elle perd ses économies. S’il a cautionné un bien
il perd le dit bien.
Quant
aux salaires et autres
avantages payés aux dirigeants qui ont raté leur affaire : il y a certains
de ces dirigeants qui dorment sous les ponts allez leur demander
Et n’allez
surtout pas me chanter le couplet : " ces pauvres patrons qui ont tout
perdu me font mal au cœur" parce qu’en matière de rapport qualité de
travail/avantages et salaires, je n’ai jamais trouvé pire que l’éducation
nationale. Autrement dit si demain on vire la moitié des fonctionnaires de
l’éducation nationale, personne et je dis bien personne ne verra la différence.