@l’auteur,
Vous dites : Nous sommes tout à la fois témoins et acteurs de ces changements qui peuvent conduire l’humanité tout autant à la catastrophe finale qu’à un avenir de croissance et de paix.
Quel est selon vous ce qui justifie que « croissance » apparaisse avant « paix » dans votre phrase ? Est-ce fortuit ?
Vous dites : D’une Église doctrinale à une Église d’Évangélique etc...
Je ne suis pas d’accord avec cette opposition. La doctrine, c’est un ensemble de repères et de concepts lié à la foi, aux événement de la vie de Jésus sur terre, de son action en tant que vrai Dieu et vrai homme, et aussi la somme de toutes les décisions prises par les différents conciles, où furent discutées les questions des croyants. Malheureusement certaines de ces discussions ont conduit à des séparations (1054 avec les orthodoxes notamment), mais elles ont aussi permis de clarifier certaines idées et de les expliciter/rejeter. Exemple : l’arianisme est déclaré comme hérésie.
La doctrine n’a aucun sens sans évangiles, elle est fondée sur eux.
Si vous faites l’approximation « évangélique » = « proche des gens », je vous rassure, l’Eglise est active. Selon le proverbe « le bien ne fait pas de bruit », il y a de nombreux prêtres, évêques, laïcs, couples, étudiants, jeunes, qui s’engagent pour le prochain, qui vivent une vie de prière et ont une relation personnelle avec le Christ. Et l’unité entre doctrine et action est vitale.
Après je vous concède que l’Eglise n’est pas parfaite, et qu’il y a certainement des hommes qui ne font pas toujours honneur à Dieu, son fils Jésus et ses enseignements.
Mais pourquoi tout réduire à ces personnes et jeter le bébé avec l’eau du bain ??
L’opposition que vous faites est contre-productive. Si vous essayiez plutôt de vous engager pour renouveler l’Eglise de l’intérieur, conduit par l’Esprit Saint, je vous souhaite de plus et mieux faire connaître Jésus à nos contemporains.