À
l’exception de certains journalistes (entre autres, Mohamed Boualem Benchicou),
La presse algérienne officielle est l’héritière du standard de la presse de
l’Est du temps du rideau de fer et du stalinisme. Elle fait dans la propagande
son petit pain quotidien. Elle la doit sa liberté apparente, au fait qu’elle
soit aux ordres de l’un ou l’autre puissant parrain des centres de décision en
Algérie, qui lui dicte sa ligne éditoriale.
On
peut lire ici et là, la présentation suivante du Président de la « RASD » : "Mohammed Abdelaziz, de son vrai nom, Hmatou Ould Khelili Mohamed Salem
Rguibi, est d’origine marocaine, né le 17 août 1947 à Marrakech, d’où son
surnom « Abdelaziz el Marrakchi ». La famille de Mohammed Abdelaziz vit toujours
au Maroc. Son frère cadet, le Docteur Reguibi, est chirurgien à Casablanca où
il s’est établi après une formation à la ville de Béni-Mellal dans laquelle il
avait vécu pendant plus de dix ans. Le deuxième frère de Mohamed Abdelaziz, El
Habib Reguibi, est avocat au barreau de la ville d’Agadir. Son père, Khelili
Mohamed Salem Rguibi, est retraité des Forces Armées Royales (FAR). Le père de
Mohamed Abdelaziz est également membre du Conseil Royal Consultatif pour les
Affaires Sahariennes (CORCAS)."
La
presse algérienne « libre » osera-t-elle un jour soulever à sa
« une » la question des origines « Mohammed Abdelaziz »
Secrétaire Général du Polisario et Président à vie de la RASD ? : Qui
est-il ? d’où vient-il ? Que pèse-t-il dans le budget de l’État algérien ?
Cette
presse algérienne « libre », osera-elle signaler aux algériens que la
plupart des membres fondateurs historiques du Polisario ont réintégré le Maroc
en tant que mère patrie ?
Cette
presse algérienne « libre », est-elle capable de poser la question du
bien fondé de la présence armée du Polisario sur le territoire algérien (contre
un pays soi-disant frère), ou encore de sa prise en charge politique, militaire
et diplomatique dans le budget de l’état algérien depuis 1975 ?
Quelle
serait la réaction de cette presse si le Maroc abritait sur son territoire un
groupe armé dirigé contre l’Algérie ? Ou encore si le Maroc revendiquait haut et fort un statut d’autonomie ou même de régionalisation avancée pour les
Kabyles, les Mozabites ou les Chaouis ?
Une
chose est sûre, cette presse sait que le Maroc a définitivement gagné la
bataille de son intégrité territoriale en 1975. Elle sait que le Maroc est bel
et bien le seul maître de ses provinces du sud. Elle sait aussi que tout le
reste, c’est du grand bavardage, de l’excitation mentale et de la perte du
temps.
Remarque :
Certains commentaires ici sont plus de l’ordre de « CHAHIQ AL BIGHAL »
des aboyeurs professionnels spécialistes de l’insulte et de l’invective, que de
l’ordre de la pensée normale et équilibrée.