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Commentaire de Qaspard Delanuit

sur Le doute permanent


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Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 18 novembre 2014 12:52

Tout repose dans le vide donc sur... rien. Mais l’ego déteste cela et préfère imaginer des socles bien durs, bien solides, inébranlables. Ca peut être un livre sacré, une personne à qui on attribue des pouvoirs magiques, un parti politique ou tout simplement une idée. De toutes façons c’est toujours en définitive une idée. Et même notre ego est une idée que nous nous faisons de nous même.


Prendre conscience de cela est paniquant dans un premier temps, car on n’est plus sûr de rien. Puis dans un second temps, on peut se détendre dans le sentiment que tout repose sur... rien, car cela signifie aussi que rien n’est absolument impossible.

Le moment le plus important - en tout cas le plus intense - dans l’existence d’un homme est probablement celui où ses certitudes s’effondrent pour laisser la place à quelque chose de plus vaste et qui ne se situe pas dans le temps. Mais de cela il est impossible de parler, on peut juste le vivre ou pas. 

Et finalement les gens ne s’entretuent que pour une seule raison : conserver leurs illusions le plus longtemps possible. 
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