Je n’ai absolument pas l’impression de me flageller.
Ce que vous mettez en avant se rapproche de la fameuse expression « tous pourris ». Et bien moi je considère que si « l’Homme est un loup pour l’Homme », il ne peut être réduit à cela. Il y a un homme, une femme derrière tout militaire, tout mafieux, tout kamikaze etc, . . . Un homme, une femme enfermés dans une logique qui les dépassent, en prise à des données dont ils ne voient que l’écume, que l’appât-rance. Établissons la confiance, l’accueil de l’autre, l’étranger, et ces postures se dissoudront d’elles même, car elles s’adossent à la peur, à la peur de perdre et in fine, à la peur de la mort. Mon chemin passe par le poétique (cf Édouard Glissant - La poétique de la relation) pour privilégier l’esprit de vie et non l’esprit de mort. Pour moi, le prosaïque, l’instrumental, le matériel ne doivent pas régir le monde. Il s’agit de placer l’Humain, dans sa dimension intime (comme on dirait une conviction intime) « en 1ère ligne » , débarrassée de la dépendance aux conventions sociales, pour moi mortifères (anti-vie), Et alors, « naturellement » le technique, l’organisationnel se mettra en ordre d’une manière saine, efficace et respectueuse de l’Homme.