On ne peut rien comprendre à la situation présente, si l’on ne comprend pas dans quels buts politiques ont été créés l’ UE et l’euro. Car il s’agit bien de politique, et pas d’économie.
« L’idée selon laquelle l’euro aurait échoué est dangereusement naïve.
L’euro fait exactement ce que son géniteur et les 1% des plus riches avaient prévu et planifié »
« Robert Mundell son créateur, théoricien de »l’économie de l’ offre« , était résolu à trouver une arme qui pourrait balayer la législation gouvernementale et le droit du travail, car disait-il, il est très difficile de licencier en Europe. »
« L’euro fera vraiment son travail quand la crise aura frappé. Le retrait du contrôle du gouvernement sur la monnaie, empêchera alors les politiques budgétaires keynésiennes et monétaires par les vilains petits élus pour sortir la nation de la crise.
»L’euro enverra les Etats providence aux égouts, dans une révolution conservatrice«
Voilà pourquoi on a ficelé ensemble les Etats européens et créé la zone euro :
pour faire du Reagan - Tchatcher. Il s’agit bien de politique et pas d’économie.
Il s’agit de défaire toute la solidarité nationale, le droit du travail et le modèle social français construit sur les bases du CNR.
Le MEDEF est ravi, on s’en doute. Il attend ça depuis 1945 ! -------------------------------------
Pour envoyer »les Etats providence aux égouts« ,
Bruxelles a mis au point la feuille de route de Matignon, avec toutes les réformes dites »structurelles« . C’est l’article 121 du TFUE qui permet à la Commission européenne de dicter ses volontés économiques aux Etats.
L’UPR publie ce document depuis sa parution à la mi-2014. Elle est bien la seule !
Voici ce matin, qu’enfin, un journal
Le Figaro, fait état de ce document européen !Mais avec un enfumage de taille : il appelle cela »des recommandations" de la Commission européenne. Il évite de citer l’article 121 du TFUE (les européistes se reconnaissent dans le fait qu’ils ne citent jamais aucun article des Traités).
Il ne s’agit pas de conseils, ni de recommandations, mais d’ordres, puisque le pouvoir de décision en matière économique, n’est plus à Paris, mais à la Commission européenne.
Voilà pourquoi il ne reste plus aux Gouvernements que les questions sociétales.