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Commentaire de Passante

sur L'Odyssée admirable du peuple Burkinabé s'est affaissée telle une flèche brisée


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Passante Passante 22 novembre 2014 09:35

même si je ne suis pas au courant de l’histoire et de certains détails, les éléments de votre papier suffisent à comprendre certains points :

un peuple qui assez vite a renversé tout ce qui s’est écroulé là, est en grande colère, et cela ne retombe pas comme ça... donc l’avenir sera bien moins facilement mis en boîte que c’est suggéré.
deux : 
il manque, comme dans la plupart des pays en voie de développement, un étage intermédiaire qui est celui de la société civile organisée, les associations, etc.
cette case manquante est en général celle par où s’introduit le pire ennemi : 
sans doute les médias locaux, car l’acrobatie remarquable de rapidité, décrite dans votre article n’a pas pu se faire sans cette complicité...

non, le nouvel idiot de service ne sera sûrement pas « à la hauteur de la tache », 
et aucun autre, puisque ni une ni 23 personnes ne sauraient répondre et rendre compte de ce qui est exigé.
c’est ici que le numérique peut trancher justement :
- soit on se contente de s’en servir comme clairon de rassemblement, et c’est piètre,
- soit tout simplement on écrit en parallèle aux 23 cons, mais surtout on écrit plus vite et bien, et clair.
sur un échiquier, il est connu que le joueur qui perd déjà rien que l’initiative a perdu la partie, que celui qui joue en réactif sera bientôt écrasé.
des « 23 », il y en a donc par milliers, partout, dans les quartiers, dans les facs, tous avec un clavier, c’est donc sur la vitesse de rédaction, de mise en forme des idées que ça va se jouer, maintenant que la rue semble provisoirement bloquée ?
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