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Commentaire de Ludovic Charpentier

sur Moussaoui, démon de l'absurde


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Ludovic Charpentier (---.---.68.72) 7 avril 2006 11:53

Ce qu’il y a de paradoxal aussi, c’est que la peine de mort ne s’applique qu’au meurtre commis sciemment (ce que beaucoup de pro-peine de mort oublient, les troubles psychologiques font partie des circonstances atténuantes...). Hors paradoxe : Moussaoui aurait tué tot ou tard. Pourquoi ? Parce qu’il a été conditionné pour cela. Soit. Mais justement, le ’conditionnement’ ne doit-il pas être considéré comme une circonstance atténuante ?

Contrairement à ce que certains oublient, il existe des ’affranchis’ qui ont quitté les mouvements avant de devenir des terroristes, je recommande d’ailleurs l’excellent livre ’Les soldats perdus de l’Islam’, relatant l’embrigadement de deux jeunes (un algérien et un ’blanc converti’), leur entraînement, et leur regard critique sur un système qu’ils ont quitté non sans effroi...

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