@ Constant,
Vous avez raison. Statistiquement ça marche comme ça.
Ma foi, c’est que cela intéresse. Les fondamentaux. Ça reste là que
beaucoup se joue. Je suis surpris de lire des commentaires outrés ou qui
trouvent que je parle trop de cela dans plusieurs de mes articles. Et
alors ? Qu’est-ce qui les aimante à venir me lire ?
Je dis ce que
je pense, j’évoluerai peut-être demain. Alors c’est juste inutile que
certains et certaines m’attaquent de manière aussi personnelle et peu
a-propos. N’ont-il rien d’autre à dire ? (Je ne dis pas cela pour vous ce soir) Je
me « console » en me disant que le nombre d’attaques personnelles est le
marqueur du dérangement que l’on provoque. Bon, c’est comme ça. Je
trouve difficile, avec nombre d’intervenants, d’être dans le même
esprit, même en cas de désaccord. J’ai de la difficulté à trouver de
vrais débats en France.
Il m’intéresse, à partir de ce fait
divers, de produire ou mettre en lumière des liens avec quelque chose
d’autre, de plus vaste, des mécanismes sociaux et culturels qui se sont
mis en place. Il y a aussi la question si taboue des fausses
accusations. Je trouve qu’il y a une collision entre l’arrestation de
Nabilla et le fait que l’on soit le 25 novembre. Et cela jette soudain
de la lumière sur la chose. Des personnes m’ont dit avoir réalisé
qu’aujourd’hui il est relativement facile de se faire entendre dès que
l’on se présente en victime, et souvent sans aucune vérification.