Femme battue ? La stratégie Nabilla
Ce pourrait être le jeu des sept erreurs. Chacun fera son propre calcul. Il suffit de comparer les images. On constate les différences entre la réalité et la pub. La publicité raconte ce qu’elle veut. Y compris la pub sur les femmes battues. Elle n’est surtout pas réaliste, elle ne présente pas une information objective : elle doit faire croire à ce qu’elle montre.

J’existe
Nabilla Benattia se publicise elle-même de manière permanente. Ce n’est qu’ainsi qu’elle survit puisqu’elle ne produit rien qui soit susceptible de laisser une trace. La présence médiatique doit être permanente et les consommateurs ont quelque chose du veau qui regarde là où il y a du mouvement même s’il ne comprend rien à ce qui se passe. Ce mouvement médiatique finit par se légitimer de lui-même : « J’existe médiatiquement parce que j’existe médiatiquement. La preuve ? J’occupe les médias, donc j’existe, et si j’existe, c’est parce que j’occupe les médias ».
Dans sa campagne de pub permanente, Nabilla est excessive. Forcément excessive. A un certain point les gens célèbres, adulés, éventuellement enrichis par leur célébrité, n’ont plus de mesure. Tous les débordements sont permis. Surtout quand la surenchère est le seul mode de fonctionnement permettant de cacher l’angoisse profonde de disparaître.
Nabilla est connue pour une seule petite phrase : « Allô, non mais allô, quoi ». Notez que d’autres sont passés à la postérité pour à peine plus que ça. Par exemple Jules César et son fameux « Veni, vidi, vici », ou le trait fulgurant de Coluche : « Vous devriez visitez Anvers rien que pour l’endroit ».
Une petite phrase et beaucoup de provocations quand-même, pour la demoiselle. Mais, attention, elle se montre toujours drôle, joyeuse, libre, autonome. Et pourtant, dans l’affaire qui l’a conduite en prison, elle se présente cette fois en victime. Elle a même affirmé avoir été battue tous les jours et craindre pour sa vie.
Je passe sur les caméras de surveillance qui infirment les premières déclarations de Miss gros seins. Je passe aussi sur les différents témoignages contradictoires des uns et des autres, et sur le fait que les fuites, comme d’habitude, viennent probablement de l’entourage immédiat dans lequel elle est plongée - son avocat, celui de son compagnon, ou du Parquet lui-même. Forcément : des informations provenant des auditions ne peuvent pas se retrouver sur la place publique sans qu’elles n’y aient été mises intentionnellement par une des parties concernées. On alimente encore le tribunal de l’opinion et la story telling est en route. Les témoignages de sa grand-mère et d’une copine amplifient soudain la stratégie de la femme battue. D’autres témoignages disculpent Thomas ou le montrent en victime de Nabilla, notamment sur une plaie au dos qu’il aurait eu bien de la peine à se faire lui-même à moins d’être contorsionniste.
Le délire dont elle se sert
Dans toute affaire pénale la présomption d’innocence prévaut. On ne condamnera donc pas Nabilla plus vite que les juges. Mais il est permis de se rappeler que la demoiselle n’hésite pas à faire elle-même preuve de violence pour sa pub, comme sur la vidéo (ci-dessous) que j’avais commentée en parlant de la tendance « Orange mécanique » de Nabilla. Un coup de pied dans le ventre d’une autre femme, une agression gratuite et délibérée : cela fait le buzz.
Alors, Nabilla en femme battue ? Ne se sert-elle pas du délire paranoïaque féministe pour se protéger ? Si l’on compare ses photos (images 1 et 2) avec celle de la pub sur les femmes battues (images 3 et 4), cherchez les erreurs : pas un coquard sur Nabilla. Soit elle ment, soit la pub féministe ment. Parce que, battue tous les jours, elle ne peut s’en sortir sans marques. Marques pourtant assez difficiles à trouver sur son corps, qu'elle montre généreusement...
Quelqu’un ment. Les féministes ou Nabilla. Les féministes, on a l’habitude de leurs mensonges. Le mensonge est leur survie financière : si les vrais chiffres de la violence étaient relayés par les médias, si les journalistes faisaient leur boulot plutôt que de se soumettre à la doxa Féminista, elles perdraient d’importantes subventions prises entre autre sur le dos des hommes qu’elles mettent pourtant en accusation.
Vous l’avez peut-être déjà lu : l’OMS affirme qu’une femme sur trois a été battue dans sa vie :
« On estime que, dans l’ensemble du monde, une femme sur trois a subi des violences physiques ou sexuelles infligées par son partenaire et que 7% des femmes seront victimes d’une agression sexuelle perpétrée par un autre que leur partenaire à un moment donné de leur vie. »
Ce chiffre est le résultat d’études compilées dont l'absence de rigueur n’est pas le principal défaut. Il va faire le tour des rédactions le 25 novembre, début de la quinzaine sur la violence faite aux femmes. Ce chiffre signifie aussi qu’un homme sur trois est un cogneur de femme. Notez, étant donné qu’il suffit de critiquer sa compagne sur son habillement, ou de lui dire une fois « J’en ai marre » dans un moment d’énervement pour que cela entre dans la violence conjugale, il n'y a pas besoin de beaucoup de vraie violence pour faire du chiffre.
Contagion émotionnelle
On devrait donc voir une femme sur trois comme les deux modèles de la pub féministe ci-dessus. On devrait croiser une femme voilée sur trois avec un coquard ou des lunettes noires même en hiver. Sauf que non, cela n’arrive pas. Parce que la violence conjugale est un type de délit mineur en nombre par rapport au volume de l’ensemble des délits ou crimes : 1,5 % à 2,5% de femmes en seraient victimes, et 1% à 1,5% d’'hommes.
On ne devrait tenir compte que des jugements définitifs des tribunaux, sans quoi les enquêtes sont toutes dans la surenchère. Ainsi les documents qui concluent à une femme victime sur trois sont constitués d’auto-déclarations et d’extrapolations. Ce n’est que du virtuel. Rien de vérifié. Rien de démontré. Rien de jugé par des tribunaux. Les gorgones font elles-mêmes les tribunaux. Aucune preuve n’est apportée. Mais cela permet de contrôler de plus en plus les hommes et de vivre grassement sur l’argent des subventions.
La stratégie Nabilla est celle de nombreuses accusatrices. On sait que la victimisation des femmes marche bien, et qu’elles seraient fragiles, vulnérables, donc victimes par nature. Au passage il est amusant de constater que la justice alimente le pire stéréotype féminin, celui contre lequel les féministes sont censées s’être battues, mais dont en même temps elles profitent largement : la vulnérabilité féminine. Mais alors, pourquoi les associations féministes et leurs gorgones ne descendent-elles pas dans la rue pour soutenir la bimbo ? Il y a bien un groupe qui a lancé une polémique - la plus stupide de l'année - sur les rasoirs jetables, pourquoi ne pas soutenir la bimbo jetable ? Y aurait-il un bug ? Nabilla, de par sa notoriété, ne ferait-elle pas une bonne icône des femmes battues ? Une icône pimpante, sexy, drôle, pétant la bonne humeur et la santé ? Ah mais, cela ne va pas avec l'image habituelle vendue, celle avec les coquards, tellement plus médiatique et rentable.
Quand une femme accuse, on la croit immédiatement. Elle trouvera rapidement un soutien de groupes féministes qui ont besoin de victimes réelles ou imaginaires pour boucler leur budget. Nabilla ne fait qu’utiliser un truc qui marche, et qu’elle fait sien avec fracas pour tenter d’éviter la prison. Au prix de cracher sur son compagnon.
C’est une bonne façon de commencer ce 25 novembre la quinzaine du mensonge - heu, je veux dire : de la violence, réelle ou imaginaire, faite aux femmes. Pour celle, réelle ou imaginaire, faite aux hommes, qui sont statistiquement les victimes principales de tous les types de violences, crimes, délits, et de la guerre, on réprimera un sourire gêné et l’on parlera d’autre chose.
Quand vous lirez « Une femme sur trois est battue », rappelez-vous de Nabilla. Elle met en lumière une stratégie simpliste mais efficace basée sur l'accusation implicite et généralisée des hommes. Une stratégie à laquelle on croit par contagion émotionnelle, sans qu’une telle accusation implicite soit vérifiée. Mais cela devient si dérisoire, si manifestement manipulé, que le public croira de moins en moins aux campagnes misandres dont j’accuse publiquement les auteures de mensonges délibérés et crapuleux. Mensonges qui servent aussi à faire accroire à une violence « naturellement » masculine, alors que les cas connus montrent souvent une co-création des situations de violence de couple, aggravée fréquemment par l’alcool, la drogue ou par un trouble psychique tant masculin que féminin. Mais cela permet aux féministes de produire un stéréotype dénigrant des hommes et d’inventer la légende urbaine de la supposée « domination masculine » et d'y ajouter celle, notoirement exagérée, de la femme battue. Comme s’il n’y avait pas autant de dominantes femmes que de dominants hommes.
Rappelons-nous ceci : une femme battue sur trois dans le monde, paraît-il ? Il y aurait donc un homme cogneur sur trois. Mais aucune preuve formelle ne vient étayer cette accusation extrêmement grave contre les hommes. C'est de l'ordre de l'affabulation criminelle, du délire mental, de la paranoïa intéressée. C'est assimilable à une forme de racisme anti-hommes, comme on disait que les noir étaient des sauvages pour justifier l'esclavage.
Les hommes, réveillez-vous, bande de (supposés) cogneurs !
La vidéo violente de Nabilla à Miami. Réalité ou mise en scène pour le buzz ? Cette vidéo reste encore en ligne, mais pour combien de temps ? Il semble que toutes les publications de ces images soient progressivement retirées du net :
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