212 réactions ! Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il donne à penser !
Il faut sauver le soldat Soral.
On demandait à Aristote ce qui vieillissait le plus, vite. Il répondit : la reconnaissance. (Diogène –Laërce).
Je suis né au commencement de l’incarnation sociale des idéaux de 68 : individualisme,
pansexualisme, féminisme agressif, recul de la culture, « superficialisation » des relations, dé-cérébralisation, perte du
jugement, avec sa cohorte de régressions,
bref, le tsunami libéral-libertaire. Je n’ai jamais rencontré l’homme mais je l’écoute volontiers depuis une dizaine d’années. Quoiqu’on pense parfois de la forme
- vous savez que certains refusent de l’écouter parce qu’il ne porte
pas de chemise bleue bien repassée ? – on n’imagine pas le bien qu’a
fait et va encore faire Alain Soral à ma génération. Il appelle auge une
auge, ce qui n’est pas pour me déplaire car seule la vérité libère.
Son discours - parfois agressif, c’est vrai, mais sans doute adapté
aux circonstances - renverse les idoles médiatiques qui tiennent le
peuple sous leur domination efficace et permanente. Il décortique les
arcanes de la sophistique, un des piliers du mécanisme de domination
actuel, en précisant qu’une certaine communauté regorge de
professionnels de la chose.
Alain Soral est à mon sens le meilleur analyste de la situation
actuelle en France et du discernement des causes de l’avilissement de
notre peuple, particulièrement de sa jeunesse. Ses interventions sont de
plus en plus aiguisées et éclairantes. Oh ! je ne
le rejoins pas toujours mais l’échange d’idées n’a pas pour but la
relation fusionnelle. Il fait de la réinformation.
Il me semble qu’il faut rendre à chacun ce qui lui est dû : les
« narcisses du net », devant leurs claviers, aiment à se venger
lâchement par des pseudo-analyses rationnelles qui cachent surtout du
déni. C’est là se montrer ingrat envers quelqu’un qui « fait le boulot »
en première ligne, et en prenant des risques tout de même. Et pourquoi fait-il mouche ? Parce qu’il ne cache pas ses défauts ! Il a fait le choix de parler en
vérité, sans diplomatie : c’est toute la différence avec nos clercs
établis empêtrés dans leurs calculs. Ecoutez-le bien : il ne prétends avoir raison sur tout mais il pense se tromper moins souvent que les autres sur bien des sujets.
Par pitié, j’espère que le lit de Procuste anglo-saxon n’a pas complètement transformé notre peuple en puritains décérébrés.
Merci soldat Soral de vous être engagé dans ce bon combat contre
l’avilissement organisé. Bon ! Mets-y parfois les formes, ça passera
mieux. Mais quand on considère le nombre de coups reçus, on peut comprendre certaines sautes d’humeur.