D’après ce que j’ai compris, il ne semble pas que les drones soient là pour
faire des relevés photos. Aujourd’hui, il est facile
d’avoir des vues très détaillées avec des avions passant à
5 km et équipés d’optique performante avec
téléobjectifs.
On sait d’ailleurs très
bien où sont les pylônes THT, là où ils convergent se
trouvent les transfos.
Par contre envoyer des drones dont l’armature est en
fibre de carbone peut aussi permettre de faire du claquage entre
les phases et de faire ainsi brûler les transfos...
Mais il est plus simple de mettre des pylônes THT à
terre menant à l’effondrement du
réseau avec des équipes au sol synchronisées et munies d’explosifs, que d’amener des drones près
des réseaux triphasés pour provoquer l’explosion des
transformateurs.
Greenpeace a remis un rapport confidentiel à
l’OPECST sur la
question des drones. Il ressort sur leur site que ce qui
pose problème avec ces drones, c’est un enchaînement de
conséquences menant à une libération de radionucléides.
Greenpeace se contente de
dire à EDF : mettez moins de combustible usé dans les piscines de refroidissement...
Comme
il faut près de 40 ans pour refroidir des combustibles
usés, fournir
l’énergie électrique au système de refroidissement des
piscines à côté de chaque réacteur devient vite une
gageure. La quantité de gazole pour les Diesel de secours
ne donne pas plus de 8 heures d’autonomie, pour actionner
les pompes primaires et refroidir le cœur en cas de
SCRAM.
Or les parois en béton des piscines sont fines et planes. Ces
bâtiments ne peuvent pas résister à une hausse de
pression consécutive à l’ébullition de l’eau des
piscines.
D’où l’autre
recommandation de Greenpeace à EDF : urgence à
« bunkériser » les piscines, donc à mettre au plus vite des
moyens d’assurer la continuité d’approvisionnement en eau
et énergie des piscines, et à les renforcer face à ce
risque...
Bon, ça éclaire un peu notre lanterne mais ça ne dit toujours pas ce que sont vraiment ces drôles de drones 