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Accueil du site > Tribune Libre > Drones, centrales nucléaires. Catastrophes à venir ?

Drones, centrales nucléaires. Catastrophes à venir ?

Une petite fiction, c'est comme un dessin, ça éclaire plus les esprits que des tonnes d'explications fumeuses... Embarquez, et tenez-vous aux branches :

Paris, 24 décembre 2014, 20 heures. La ville lumière mérite bien ce qualificatif en ces périodes festives. Les principales artères rivalisent d'illuminations somptueuses. Les vitrines, éclairées a giorno, regorgent d'animations. Les clients se pressent, en ces dernières heures, pour faire leurs ultimes achats. Il en est de même dans toutes les villes de France. Partout dans le pays, partout en Europe on oublie la morosité ambiante et on s'apprête à célébrer joyeusement LA fête principale de nos civilisations : Noël. L'ambiance est à la liesse familiale. Et pourtant...

Pierrelatte, Drome. 20 h 01. Jean-Pierre roule sur l'autoroute A7. Il vient de Lyon et va à Avignon. Il roule vite car il a été retenu par une réunion qui s'éternisait et est quelque peu irrité. Soudain, il reste sidéré par ce qu'il voit sur sa droite : à hauteur de la centrale électronucléaire du Tricastin : une explosion génère un énorme éclair suivi d'un incendie.

A Fessenheim, à Civaux, à Gravelines, à Nogent, à Dampierre, à Golfech, à Chinon, à Bugey comme à Cruas, à la même heure, la même explosion, les mêmes incendies limités.

Alors il se passe en France un phénomène aussi étrange qu'effrayant : partout, en cascades, l'électricité s'éteint... C'est le black-out dans la « ville lumière » comme partout dans le pays. Finies les illuminations festives ! Les trains s'arrêtent en rase campagne. Les métros stoppent avec leurs fournées de passagers. Les ascenseurs restent bloqués, laissant leurs occupants terrorisés dans le noir total. Dans les familles s'apprêtant à festoyer, inconscientes de se qui se passe, on allume les bougies en riant de ce contretemps. La France entière bascule dans les ténèbres. Et l'Europe va suivre...

Sur les sites des centrales nucléaires, les énormes transformateurs qui alimentent les lignes principales à 400.000 volts et les secondaires à 225.000 volts brûlent. En conséquence logique et inéluctable, tous les postes électriques de distribution disjonctent l'un après l'autre, sur tout le territoire. Puis cette chute de dominos s'étend aux pays voisins connectés au réseau français. C'est la catastrophe...

Dans les centrales attaquées, on frôle la panique. Les groupes électrogènes de secours sont mis en route et, par chance, fonctionnent. Les barres d'arrêt des réacteurs tombent sans problèmes majeurs. Les turbo-pompes de secours refroidissent les réacteurs. Ouf ! Pour l'instant, pas de risque nucléaire genre Fukushima. Pour l'instant...

Que s'est-il passé ? Il a suffi d'une attaque coordonnée de drones légers que l'on trouve sans problème dans le commerce. Non plus équipés de caméras mais d'une petite charge d'un demi-kilo de Semtex C4, un explosif genre plastic 100 fois plus puissant que la TNT. Ces drones ont été lancés sans coup férir sur les transformateurs, nœuds stratégiques et pourtant très vulnérables et non protégés de tous le réseau électrique. Ces transformateurs abattus, c'est le disjonctage en cascade de tout le réseau français, puis européen puisqu'ils sont interconnectés...

Voilà à quoi ont - peut-être - servi les récents et récurrents survols de drones sur les centrales nucléaires. Ces survols ont eu lieu de nuit. Ils ont permis – grâce à des caméras thermiques – de relever les coordonnées précises de ces installations. Il ne restait plus alors qu'à programmer, coordonner et réaliser l'attaque simultanée des cibles consciencieusement répertoriés.

Nul besoin d'une armée pour mettre un pays « moderne » à genoux. Sa « modernité », et entre autres sa dépendance totale à la bonne marche du réseau électrique, est son talon d'Achille. Une petite équipe bien organisée, sans risques et sans combats, peut mettre la France – mais aussi n'importe lequel des pays industrialisés – dans une situation catastrophique. Et générer un chaos épouvantable.

Fiction que tout ça ? Souhaitons-le...

Les civilisations, tout comme les individus, ne sont-elles pas mortelles !

Photo X - Droits réservés


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21 réactions à cet article    



    • VICTOR Ayoli Victor 3 décembre 2014 11:06

      Merci du lien. Comme quoi cette fiction prend du poil de la bâte. En Belgique comme en France


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 3 décembre 2014 21:09

      C’est le propre d’une fiction, lol...
      Comme c’est amusant, la naissance d’un nouvel axe de complotisme.
      Attendrissant, même.
      Il y a eu il y a 4 ou 5 jour un article intéressant sur le sujet. Il fallait le lire, il parle de l’auteur de cet article (qui ne l’aurait alors probablement, j’espère, pas écrit).
      On y décrivait entre-autres les motivations paranogènes de cette magistrale pantalonnade aux hypothèses multiples et variables. On vous décrivait en quelque sorte cher auteur.
      Votre parano est le but, c’est gagné. Ce n’est que la première étape : les lois suivront, et vous serez, que dis-je, vous êtes déjà ! prêt à les accepter. Peut-être même que vous allez les réclamer, ce que vous n’êtes pas loin de faire en vous faisant le relais de la parano ambiante.
      Les paranos, spontanées ou commandées, y’a rien de plus rentable.



    • Bertrand Cassoret Bertrand Cassoret 3 décembre 2014 10:56

      pas mal
      mais notez que n’importe quel système de production d’électricité nécessite des lignes à haute tension et qu’il suffit d’en faire péter quelques unes pour obtenir le même scénario catastrophe.


      • VICTOR Ayoli Victor 3 décembre 2014 11:02

        Exact. J’ai pris l’exemple des centrales nucléaires parce que c’est celles dont on a parlé avec les survols de drones. Mais je suppose que les transfos des autres centrales, de même que ceux des grands barrages, tout comme les nœuds de répartition ont été repérés et cartographiés. Par qui ? Pour quoi ? Qui lo sa...


      • mmbbb 3 décembre 2014 20:18

        Si l etat francais voulait assurer la securite manu militari des centrales il pourrait le faire mais voila nous sommes en france et quand les militants de greenpace vont faire les malins dans une centrale nous entendons des cris d’ orfraie sur cette la securite Mais nous sommes en France et les tireurs d elite contrairement en chine ou dans un pays avec un regime un peu plus dure ne tirent pas Quand au drone il est quand meme facile de brouiller les ondes avec des appareils de contre mesure qui les rendraient ipso facto inoperable Tout ceci me parait quand meme surprenant et si EDF faisait appel a un helicoptere barde d’electronique de l’arme l’operateur serait vite retrouve Vous qui etes un ecolo vous devriez nous parler aussi de la vulnerabilite des eoliennes dont quelques une ont ete sacagees apres que l’on eut arrache des cables electriques


      • Patrick Samba Patrick Samba 3 décembre 2014 11:09

        Bonjour,

        « Une petite fiction, c’est comme un dessin, ça éclaire plus les esprits que des tonnes d’explications fumeuses... » : c’est tellement vrai que Médiapart avait proposé en 2012 un feuilleton passionnant sur un accident survenant à la centrale de Fessenheim. A lire ou à relire...


        Noël 2013 : un Fukushima à Fessenheim (1) | Mediapart


        • VICTOR Ayoli Victor 3 décembre 2014 13:00

          Si vous voulez signer une pétition contre ce projet, il y en a une ici.

          http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/pierre-vacances-finies-nbsp-866.html


          • Pyrathome Pyrathome 3 décembre 2014 14:01

            Bonjour Victor,

            Il semblerait bien qu’il n’y est pas que des drones pour survoler ces centrales...
            L’un, bien-sûr, n’empêchant pas l’autre....
            http://ovnis-ufo.org/2014/11/les-recents-incidents-connus-par-les-centrales-nucleaires.html
            Il y a plusieurs témoignages crédibles corroborés par des gendarmes
            Toutefois encore à ce jour, on ne dispose toujours pas de clichés ou de films, c’est un peu gênant à l’époque des smart phone et autres gadgets......
            D’autant que :
            http://www.lepoint.fr/societe/un-helicoptere-de-l-armee-prend-en-chasse-un-drone-pres-d-un-site-nucleaire-02-12-2014-1886281_23.php
            Ils « poursuivent un drone » mais ne prennent pas de photos ?????
            Étrange !!!


            • jef88 jef88 3 décembre 2014 15:29

              quel est le meilleur moyen pour manipuler l’opinion ?
              LUI FOUTRE LA FROUSSE !
              alors à qui profite le crime ?


              • Francis, agnotologue JL 3 décembre 2014 15:53

                ’’’quel est le meilleur moyen pour manipuler l’opinion ? LUI FOUTRE LA FROUSSE !’’

                Faux ! Parce que la frousse qui manipule l’opinion a des limites très vite atteintes, je parle pour les hommes, pas pour les pleutres.

                « Le secret d’une autorité, quelle qu’elle soit, tient à la rigueur inflexible avec laquelle elle persuade les gens qu’ils sont coupables. » (Raoul Vaneigem)

                Les consommateurs sont les plus dociles et en même temps les plus faciles à culpabiliser. C’est d’ailleurs ce à quoi s’emploient beaucoup ici, se faisant ainsi des relais du pouvoir, probablement à l’insu de leur plein gré.


              • jef88 jef88 3 décembre 2014 21:14

                heu !!! quel est le % de pleutres ???


              • sls0 sls0 3 décembre 2014 18:36

                L’octanitrocubane est l’explosif le plus puissant jamais créé, on en a produit que quelques grammes.
                Il est 2,7 fois plus puissant que le TNT. Désolé mais 100 fois plus puissant en chimique pas possible.

                Le RDX est 1,66 fois plus puissant, le C4 1,34 fois plus puissant et le nitrate 0,42 fois plus puissant.

                Si on prend comme hypothèse 400millibars qui représente une distance réduite de 5, c’est 20 grammes de RDX à 1.5m, 200 grammes à 3,2m, 2 kilos à 7m. 20 kilos à 15m, 200 kilos à 32m, 2000 kilos à 70m, 20 tonnes à 150m.
                J’ai prix 400 millibars, de mémoire, ce doit être la tenue des ventilateurs du diesel, le rapport sûreté est consultable par tout résident en France mais il fait 4500 pages pour celui que ça intéresse.

                Toujours de mémoire (service militaire) pour la tôle d’acier de 10mm on comptait 1kg d’explosif par m.
                Sur le site de l’armée de terre il est dit que le PGM sa balle de 12,7 transperce 13mm de tôle à 700m.

                Pourquoi s’en prendre aux centrales, les interconnexions sont moins nombreuses, au niveau logistique et coordination c’est plus cool.

                Où je résidait, pendant la guerre il y a eu 10 bombardements sur une centrale électrique
                44 morts civils dont 4 employés de la centrale, sur la photo aérienne les seuls dégâts, ont peut pas dire que c’était une réussite, une ou deux semaine d’arrêt.
                A l’époque, les bâtiments n’étaient pas conçus pour résister à une surpression de 4,2bar comme l’enceinte réacteur ( 1,9 en distance réduite pour ceux qui veulent calculer) 
                Ca fait plus d’un demi siècle qu’on refroidi les alternateurs avec de l’hydrogène en quantité industrielle et bien plus longtemps qu’on emploie de l’acétylène, deux concurrents très sérieux* aux explosifs, on a pas attendu les drones pour tenir compte du risque d’explosion dans la conception.
                * Hydrogène 141,8 méga joules par kilo d’énergie, le TNT c’est 4,69.Mj/kg.

                L’idée de s’en prendre au réseau électrique à plus de 70 ans, il n’y a plus de droits d’auteur. Des scénarios il doit en trainer chez les militaires et malgré qu’ils aient des drones je ne crois pas qu’ils aient fait l’association, une balle de 12,7 fait le même boulot pour 3€. 

                Nota : pour rappel la distance réduite c’est : la distance (en m) divisée par la racine cubique de masse (en kg) d’explosif.
                Plus technique pour les calculs.

                La pression de 400 millibar employées comme modèle est une pression de tenue du matériel en fonctionnement, c’est la caresse, pas la claque ni le coup de poing.


                • JMBerniolles 3 décembre 2014 20:57

                  Merci de souligner que ce scénario, qui a été joué à Tihange, ne met pas en cause la sécurité des réacteurs nucléaires.


                  Là vous dites que cela entraine un Black out électrique, mais ce n’est pas obligatoire. A Tihange c’est un nombre conséquent de % de la production électrique belge, disons environ 10%, qui s’est effacée d’un coup du réseau. Sans Black out, sans doute à cause de l’importation de courant depuis la France. Les réacteurs de Tihange ont été placés en arrêt chaud, c’"est à dire qu’ils peuvent redémarrer assez vite.





                  • Avatar Avatar 4 décembre 2014 10:43

                    D’après ce que j’ai compris, il ne semble pas que les drones soient là pour faire des relevés photos. Aujourd’hui, il est facile d’avoir des vues très détaillées avec des avions passant à 5 km et équipés d’optique performante avec téléobjectifs.
                     On sait d’ailleurs très bien où sont les pylônes THT, là où ils convergent se trouvent les transfos.
                    Par contre envoyer des drones dont l’armature est en fibre de carbone peut
                    aussi permettre de faire du claquage entre les phases et de faire ainsi brûler les transfos...
                     Mais il est plus simple de mettre des pylônes THT à terre menant à l’effondrement du réseau avec des équipes au sol synchronisées et munies d’explosifs, que d’amener des drones près des réseaux triphasés pour provoquer l’explosion des transformateurs.

                     Greenpeace a remis un rapport confidentiel à l’OPECST sur la question des drones. Il ressort sur leur site que ce qui pose problème avec ces drones, c’est un enchaînement de conséquences menant à une libération de radionucléides. Greenpeace se contente de dire à EDF : mettez moins de combustible usé dans les piscines de refroidissement...
                      Comme il faut près de 40 ans pour refroidir des combustibles usés, fournir l’énergie électrique au système de refroidissement des piscines à côté de chaque réacteur devient vite une gageure. La quantité de gazole pour les Diesel de secours ne donne pas plus de 8 heures d’autonomie, pour actionner les pompes primaires et refroidir le cœur en cas de SCRAM.
                      Or les parois en béton
                    des piscines sont fines et planes. Ces bâtiments ne peuvent pas résister à une hausse de pression consécutive à l’ébullition de l’eau des piscines.
                      D’où l’autre recommandation de Greenpeace à EDF : urgence à « bunkériser » les piscines, donc à mettre au plus vite des moyens d’assurer la continuité d’approvisionnement en eau et énergie des piscines, et à les renforcer face à ce risque...

                    Bon, ça éclaire un peu notre lanterne mais ça ne dit toujours pas ce que sont vraiment ces drôles de drones smiley


                    • Layly Victor Layly Victor 4 décembre 2014 10:58

                      Victor

                      Votre papier attire l’attention sur quelque chose qui, il y a quelques années seulement, paraissait totalement invraisemblable, les menaces sur la sécurité des réseaux électriques. Les gens se gavaient d’électricité sans se poser de question, tant ceci paraissait naturel.
                      La prise de conscience de la fragilité du système interconnecté a commencé avec le développement des énergies renouvelables, hautement intermittentes, et des transferts massifs d’une région à l’autre de l’Europe qu’elles induisent. En 2003, un black-out sur toute une partie de l’Allemagne s’est produit, qui s’est étendu à l’Est et au Sud de la France et à une partie de l’Europe. Les opérateurs du réseau ont réussi à empêcher le black-out de se propager au prix d’une lutte qui a duré plusieurs heures. L’avertissement a été sévère.
                      C’est un des arguments développés par les défenseurs de la centrale de Fessenheim, en particulier les syndicalistes, qui mettent en avant que cette centrale est un point clé de la sécurisation du réseau. Bien sûr, ils ne font référence qu’à l’intermittence et pas au sabotage.
                      Il se peut que ces arguments aient attiré l’attention de certains intérêts malveillants , dont nous ne savons rien.
                      Il faut savoir que la France, sous la houlette de l’UE, projette la privatisation du réseau de transport électrique RTE : c’est une folie totale et l’abandon de l’égalité sur le territoire national de l’accès à l’électricité.
                      Ce qui est certain, c’est qu’une attaque généralisée suivant le scenario que vous suggérez ne peut se faire qu’avec la complicité des pouvoirs publics (qui sont en train de cirer consciencieusement les pompes de Greenpeace)
                      Pour quoi et dans quel but ? Ce peut être un but purement électoralo-idéologique (les promesses de Hollande).
                      Ce peut-être dans un but technique et commercial : faire passer les smart-grids chers à l’UE et faire passer une politique de l’énergie européenne qui exclut le nucléaire, car pas assez rémunérateur en retours rapides sur investissements.
                      Mais ce peut-être lié à des choses beaucoup plus violentes et impénétrables. Une guerre mondiale de l’énergie est en train de se déchaîner. Il n’est que de voir la manoeuvre US-Arabie pour torpiller le prix du baril et étouffer la Russie, l’Iran, l’Algérie et le Vénézuéla.
                      Il est certain que, dans ce contexte guerrier, les think tank mondiaux de l’énergie et leurs dévoués agents de Greenpeace « ne reculeront devant aucun sacrifice ».


                      • alinea alinea 4 décembre 2014 22:32

                        Mme Michu est dans sa cuisine ; merde dit-elle, encore une panne ; elle va à tâtons vers le tiroir où elle range des bougies, par temps d’orage, l’électricité saute souvent. En revenant vers la table, toujours à tâtons, elle a failli tomber à cause du chat, pffuuiitt, lui fait-elle. Elle trouve ses allumettes rangées au dessus de la cuisinière et elle allume ses bougies ; elle en aime la lumière douce, et se met à rêver.
                        Bizarre, il n’y a pas d’orage pourtant !
                        On dirait du bruit dehors ; la rue est noire , elle sort donc pour savoir ce qui se passe ; ses voisins sont là, trois déjà ; dehors la rue est plus claire qu’il n’y parait de l’intérieur, un croissant de lune passe de temps en temps les nuages.
                        C’est superbe dit Thérèse ; J’adore, répond René ; On va faire un tour, dit Mme Michu ; vous vous souvenez, en 2002, on est restés quatre jours sans électricité, quel bonheur, quelles nuits on avait, plus la lumière des villes au loin, un ciel !!! dit Martine
                        Et les voilà partis sur le chemin de campagne, heureux comme s’ils avaient vingt ans.


                        • VICTOR Ayoli Victor 4 décembre 2014 22:51

                          Eh oui ! Il y aurait du bon ! Mais...et les hôpitaux ? Et les transports ? Et le CHAUFFAGE !!! Puis et l’insécurité ? Et la bouffe ? Et les pillages ?

                          Nous nous sommes mis dans une telle sujétion par rapport à l’électricité. D’où l’extrême vulnérabilité de nos sociétés dites « modernes », à la merci d’une panne électrique. Mais une panne qui durerait puisque les énormes transfos en question ne serait pas fabriques avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois.


                          • alinea alinea 4 décembre 2014 23:20

                            Les hôpitaux ont des transfos !
                            Les voleurs n’y voient pas plus la nuit que le péquin !!
                            C’est sûr que ce serait le bordel, et qui dit bordel !!!
                            Mais on finirait par utiliser l’électricité que pour l’indispensable !!
                            Les transports, ? À pied et à cheval ; bon sang les humains ont vécu comme ça pendant des millénaires !
                            En tout cas, je m’y habituerais très bien ! Au point que je vais me tirer d’ici pour un coin perdu !!
                            ( allez, une petite éolienne pour avoir Agoravox !! smiley


                          • sls0 sls0 5 décembre 2014 18:08

                            Je vis dans un pays ou le courant est alternatif dans le sens qu’un coup il y en a, un coup il n’y en a pas. J’ai 9-12h de coupure pas jour, parfois c’est 18h voir 3 jours.
                            Je fais avec et ça ne m’empêche pas de vivre.

                            J’ai un petit groupe électrogène au cas où le congélateur est plein, la plupart du temps la solution est de manger ce qui est dans le congélateur. Malgré les coupures il doit tourner 20h par an.

                            On évitant d’être dépendant à 100% d’une chose, on gagne en liberté.
                            Je ne sais plus qui l’a dit : La prison dont on a le plus de difficultés de s’évader c’est celle où on s’est soi-même volontairement enfermé.

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