Bien d’accord avec Dugué. Les robots n’auront jamais de conscience. Faut pas rêver. L’artificiel faire aussi bien que le vivant je n’y crois pas un instant, sauf pour ce qui est du jeu d’échec ou d’autres choses encore.
Par contre il arrive que l’artificiel prenne déjà des décisions. C’est le cas au niveau boursier où ce sont des logiciels qui prennent des « décisions » d’achat ou de vente…
Sinon je suis surtout d’accord avec l’idée principale du billet, à savoir, que la science et je dirai personnellement, et plus globalement, un certain savoir quantitatif forge une nouvelle forme d’ignorance. On a cru pendant longtemps que d’instruire le peuple allait élever le niveau global, on s’aperçoit qu’il n’en est rien et que l’on a forgé une ignorance plus haute, plus qualitative, ayant les apparences du savoir, et donc d’autant plus difficile à critiquer que cette ignorance est bardée de diplômes et infatuée d’elle-même.
C’est le cas des politiques, des hommes de science. Plus il y a de « savoir » et plus le monde va mal. Ce qui montre que ce « savoir » n’en est pas véritablement un et qu’il est de surcroît toxique.
Dois-je rappeler ici que pour un homme antique ce genre de savoir quantitatif était complètement dévalué et que celui-ci visait plutôt la docte ignorance, qui était elle participation de type taoïste à l’intelligence du monde et de ce fait beaucoup plus compatible avec l’essence même de la Vie ?
Mais la vision de Hawking part d’un biais bien évident de l’homme moderne, c’est de se croire lui-même de nature robotique, dans une surestimation du mécanicisme omniprésent depuis la Révolution industrielle.