Effectivement, si on ne parle pas de la même chose, c’est mal barré.
Mon propos est assez simple, nous simulons la « mécanique » du cerveau, et certains affirment que cette mécanique n’engendrera jamais de conscience au sens cognitif du terme, la prise de conscience de soi, de son environnement, et de la variété d’interaction possible.
Je ne suis simplement pas d’accord avec cette affirmation, et n’affirmerai pas son contraire non plus.
On ne peut toucher la conscience, on ne peut l’expérimenter en laboratoire, on ignore tout du passage de la mécanique au conscient, on ne peut par conséquent dire ce qui se passera le jour ou un réseau de neurone en nombre significatif sera lâché.
C’est pour ça que je citais Franck Herbert car il a écrit des choses intéressantes sur ce sujet, les pistes qu’il propose sont loin d’être stupides, FH n’est pas de la simple science fiction, il va toujours beaucoup plus loin, et sa SF n’est pas vraiment « tout technologique », le biologique y a une place centrale.
Si vous remontez le fil de cette conscience, vous vous rendez compte
qu’elle n’est absolument pas limitée à vous meme, ni meme à ce monde, et
qu’elle peut exister en dehors de toute perception, de toute pensée,
c’est la conscience sans objet, le samadhi des bouddhistes (ou des
indouistes)
Ce qui me semble en totale opposition avec la « logique » quantique, et philosophique selon lequel rien n’existe si personne n’est la pour le voir.
Ce concept est validé en mécanique quantique.