Bonjour. Thierry.
Notez bien que je m’emporte (un peu) sur un des aspects de la campagne omniprésente des militants d’Asselineau, en aucun cas sur le fond de ce qu’il peut dire par ailleurs sur les volets sociaux, par exemple.
Vous parlez des conférences d’Asselineau. Précisément, comme je l’ai écrit plus haut dans des commentaires adressés à Fifi, le fait que cet homme utilise le même type de ficelles manipulatrices que ceux qu’il dénonce me pose question, notamment lorsqu’il laisse entendre, avec un aplomb digne de Sarkozy, qu’il n’est pas rare en Bretagne de voir des communes où se côtoient les drapeaux breton et européen, le drapeau français étant passé à la trappe. C’est évidemment faux !
Quant aux plaques d’immatriculation, dont il fait un cheval de bataille, ce n’est qu’un épiphénomène représentatif d’une harmonisation qui ne laisse rien augurer de plus que l’harmonisation (plus ancienne) de la signalétique du réseau autoroutier européen.
Vous parlez de la charte des langues régionale (un texte que j’approuve totalement). Là aussi, il s’agit de l’un des abcès de fixation d’Asselineau qui fait semblant de voir là une menace afin de servir ses intérêts électoraux. Or, quel risque font-elles peser sur les états ? Strictement aucun : les langues régionales ne peuvent être une menace pour les nations dans la mesure où elles seraient plus sûrement un facteur d’atomisation des régions administratives existantes que de consolidation d’euro-régions plus vastes et plus puissantes, à même de damer le pion des états. Et le nombre de leurs locuteurs ne cesse de diminuer.
Pour ce qui est de l’avenir du FdG, je crois comme vous qu’il passe par un élargissement. Avec ou sans l’UPR ? Je n’en sais rien : au caciques de le décider ; je ne suis militant de rien ni au service de quiconque.
Bien à vous.