Euro-régions : le mensonge récurrent de l’UPR
Le micro-parti UPR a fait de la sortie de l’Union Européenne son seul véritable cheval de bataille pour gagner des parts du marché électoral et exister dans le paysage politique français. Une stratégie étonnante tant elle est réductrice. Étonnante mais respectable. À une condition toutefois : qu’elle ne s’appuie pas, comme c’est trop souvent le cas, sur de grossiers bobards...
Que ce soit sur AgoraVox ou sur d’autres sites du net, les militants de l’UPR sont à l’œuvre pour relayer la parole de François Asselineau, leader de ce micro-parti qui aspire à jouer, tôt ou tard, dans la cour des grands et tente de s’en donner les moyens en essaimant ses militants sur la toile. Rien de choquant dans ce prosélytisme politique tant qu’il met en avant des propositions concrètes ou combat des pratiques adverses en s’appuyant sur des faits avérés et des études sociologiques ou économiques sérieuses. Beaucoup plus discutable – et même choquant – est en revanche le recours au mensonge éhonté qui est trop souvent la marque du militantisme de l’UPR dès lors qu’il s’agit de discréditer l’Union Européenne.
Il n’est évidemment nullement question de défendre ici – ce n’est pas le sujet – le fonctionnement de cette UE dont chacun est libre de penser ce qu’il veut, que ce soit de manière positive ou négative selon sa sensibilité personnelle, sa culture politique, ou sa vision de la construction politique continentale. Mais que l’on soit un partisan ou un adversaire de l’Union Européenne, telle qu’elle existe et telle qu’elle interagit avec l’exécutif des nations qui la composent, on n’a pas le droit moral – sauf à tomber au niveau de ceux que l’on vilipende à longueur d’articles ou de commentaires – d’étayer son argumentation en déformant la vérité de manière aussi choquante que le fait l’UPR sur la question des euro-régions.
La publication de la nouvelle carte des régions françaises, adoptée le 20 novembre par l’Assemblée Nationale, a alimenté les débats, notamment dans les commentaires de plusieurs articles centrés sur la fusion de l’Alsace avec la Champagne-Ardenne et la Lorraine. Comme on pouvait s’y attendre, les militants de l’UPR sont montés au créneau en brandissant la carte des régions votée par les parlementaires français pour dénoncer la volonté sous-jacente de Bruxelles de favoriser l’émergence d’euro-régions visant à détruire les nations. C’est de bonne guerre, mais c’est faux.
Cet argument ne tient effectivement pas la route. Il suffit, pour s’en convaincre, de s’intéresser précisément au cas de l’Alsace. Il ne peut en effet y avoir d’euro-région menaçante pour l’intégrité nationale d’un pays que si les régions dissidentes ont une très forte identité culturelle et une langue commune avec leurs voisines transfrontalières. Or, en associant l’Alsace avec la Champagne-Ardenne et la Lorraine, nos députés sont au contraire accusés par les militants de l’UPR de vouloir diluer l’identité alsacienne, ce qui est incompatible avec une fusion Alsace-Bade-Wurtemberg dans le cadre d’une euro-région « Rhénanie ». À vouloir trop démontrer, la propagande de l’UPR se trouve ainsi en contradiction avec elle-même !
Qu’à cela ne tienne, les militants de l’UPR, soudain gênés par l’exemple alsacien, pointent alors le doigt sur le département des Pyrénées Orientales promis, par les desseins inavouables de la Commission, à un rattachement à la Catalogne. Curieuse affirmation : les populations locales ne sont en effet pas du tout disposées à une telle fusion, et cela d’autant moins que seuls 35 % des habitants de ce département sont des locuteurs catalans. Et ce constat est encore plus spectaculaire dans les Pyrénées Atlantiques, autre département français censé rejoindre une euro-région transfrontalière : seuls 10 % des habitants sont des locuteurs basques !
Comme on peut le constater, ces vaticinations europhobes destinées à semer le trouble dans l’esprit des lecteurs, ne reposent sur rien de sérieux et suscitent plus le sourire que l’indignation. Il n’en va pas de même des mensonges réitérés de l’UPR sur l’existence, « dans les cartons des dirigeants de l’Union Européenne », de cartes « officielles » des futures euro-régions qui accréditeraient ces délires. Or, de tels documents n’existent pas. Cela n’empêche pourtant pas les militants de l’UPR de mettre ici et là en ligne des cartes qui, effectivement, redécoupent l’UE en euro-régions au détriment des nations existantes.
Le problème est que ces documents n’émanent absolument pas des autorités européennes. Leur origine : l’Alliance Libre Européenne (ALE). De quoi s’agit-il ? Tout simplement d’une association de coopération de partis politiques régionalistes qui entendent promouvoir « une Europe différente ». Parmi eux, l’on trouve plusieurs partis français, majoritairement de gauche et plus ou moins écologistes : l’alsacien Unser Land, le basque Eusko Alkartasuna, la bretonne Union Démocratique Bretonne, le méridional Parti Occitan et le savoyard Mouvement Région Savoie. Autant de partis dont les Français, dans leur grande majorité, ne connaissent même pas l’existence alors qu’ils ont été fondés depuis des décennies, l’ALE ayant pour sa part été créée en 1981 avant d’accéder au statut de fédération de partis en 1994.
33 ans d’existence pour l’ALE et seulement 9 sièges sur 754 au Parlement de Strasbourg. On mesure à ces données objectives l’influence de ces partis sur l’Union Européenne ! Or, ce sont ces cartes de l’ALE qui sont présentées par les militants de l’UPR comme les supports « officiels » des projets de démantèlement des États-nations membres de l’UE. Une manipulation qui ne grandit ni l’UPR et son mentor ni ceux qui, sur la toile, sont en charge de militer en leur nom. Ces cartes, nées de l’idéologie – respectable – des membres de l’ALE, ne sont rien d’autre qu’une vision ultra-minoritaire de militants régionalistes, aux antipodes des préoccupations du Conseil Européen (les 28 chefs d’État ou de gouvernement) et de la Commission Européenne qui n’est rien d’autre que son relais exécutif.
Si l’UPR entend rester crédible sur le net, il serait urgent que son chef et ses militants jouent cartes sur table au lieu d’asséner toujours les mêmes bobards dans l’espoir que leur répétition finisse par imprégner les esprits. Les meilleures techniques de la propagande ont des limites lorsqu’elles sont éventées, et l’UPR, loin d’en tirer profit lors des prochaines échéances électorales, pourrait bien voir ses espoirs tués dans l’œuf pour avoir voulu trop en faire !
397 réactions à cet article
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Bonjour Fergus
Tout à fait d’accord avec toi, le prosélytisme récurrent sur ce site devient plus que lassant. Un conditionnement qui s’apparente à de la propagande qui n’est pas une exclusivité UPR mais qui dans ce cas précis devient extrêmement lourd et contreproductif. On en arrive à zapper certains commentateurs car trop c’est trop. Je comprends parfaitement qu’on soit pour ou contre l’Europe, à chacun son opinion, mais même lorsqu’un article n’est pas dédié à l’Europe on y a droit.Donc merci d’avoir fait cette mise au point nécessaire-
Bonjour, Gruni.
Tu parles de « conditionnement » et ce mot me semble assez juste. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si des éditorialistes ont parlé, à propos d’Asselineau, de « gourou ».
Comme toi, je crois que l’overdose commence à faire son effet, et c’est ce que j’ai écrit dans ma conclusion en évoquant des lendemains qui déchantent : on ne peut, à ce point, tout ramener, et de manière aussi pesante, à une parole d’évangile asselinienne sans perdre son lectorat et risquer de perdre sa mise.
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gruni
La propagande européiste dure depuis 40 ans, elle est lourde et lassante, et surtout improductive, car de plus en plus de gens en mesure la nocivité. Les mensonges sont la constante.
Y compris par les Socialistes, qui n’ont rien changé du tout à l’ UE, alors qu’ils le promettent à chaque fois.Depuis plus de 30 ans, tous les Partis politiques nous bassinent avec « Une autre Europe à la St Glinglin »
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@Fifi brind_acier« La propagande européiste dure depuis 40 ans » J’apprécie cet aveu de votre propre propagande. Vous êtes combien sur ce site avec le badge UPR. J’espère que vous avez rameutez vos troupes pour l’occasion.Que vous soyez contre l’Europe ça ne me regarde pas.Que je sois pour, ça me regarde, ce n’est pas encore vous qui me direz que penser ni la propagande européenne d’ailleurs. Je suis assez grand pour le faire tout seul. -
@ Gruni.
Je partage cette opinion.
J’y ajoute que l’emploi, lui aussi récurrent du mot « européiste », emprunté au FN et connoté de manière méprisante, est éclairant sur le fond de la pensée asselinienne.
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Fergus,
J’avais oublié que vous n’aimiez pas le terme d’ européiste.
Nous, on n’aime pas que le NON au référendum de 2005 ait été transformé en OUI.
Nous sommes quitte. -
C’est dur d’imaginer qu’on puisse y venir spontanément ?
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Moi aussi j’ai pris l’habitude de ne plus lire les commentaires de certain membre de l’UPR pour les raisons que vous citez.
Le plus désolant c’est de voir toute cette énergie dépensé contre l’Europe sans jamais citer ou ni même combattre ceux qui l’ont construite tel qu’elle est aujourd’hui. Parce que même si l’UE est détruite nos adversaires seront toujours là. Et tant qu’ils seront là, ils recommenceront. -
@ Fifi.
Moi, je n’aime pas non plus que le NON au référendum ait été transformé en OUI. Mais l’Europe n’est pas responsable de cela, personne n’obligeant Sarkozy et sa majorité à aller dans ce sens en bafouant la volonté populaire.
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Bonjour, JeanVidales.
En effet, et la solution ne réside pas dans la destruction de l’Europe, mais dans une construction différente. Et c’est vers cela que nous devrions tous tendre.
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Permettez que certains de vos concitoyens refusent désormais de se laisser rouler dans la farine plus longtemps. Et leur nombre s’accroit très fortement.
Une construction différente : il n’est pas interdit de l’envisager... sauf dans le cadre actuel des traités.
Si vous voulez une autre Europe, le plus court chemin pour la construire est de sortir de l’UE. -
@ Malitourne.
Non, sortir de l’UE, c’est tuer l’idée européenne pour un siècle et récréer les conditions de dangereux antagonismes continentaux. C’est pourquoi il faut changer l’UE de l’intérieur en envoyant au Conseil des chefs d’état et de gouvernements progressistes. Ou descendre massivement dans les rues de nos pays.
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Oui, oui !
Mais je ne suis pas retraité, j’ai pas le temps d’aller manifester à Séville ou à Athènes. Ou à Bucarest, Varsovie, Vilnius ou Berlin...
Sortir de l’UE, ça changera l’UE plus sûrement. -
@ Malitourne.
Sans aucun doute, mais pas forcément dans le sens que vous souhaitez.
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« récréer les conditions de dangereux antagonismes continentaux. »
J’ai bien peur que vous ayez raison, Fergus. J’adhère également à l’idée qu’il faut réformer l’Europe en profondeur, mais que la quitter purement et simplement serait en réalité l’aveu de notre incapacité totale à construire quelque chose ensemble. Chacun dans son coin est ce que semblent préférer de nombreuses personnes. Que le non ait été transformé en oui est évidemment scandaleux, pas la peine de faire un referundum si c’est pour se payer la tête du peuple, pour dire les choses clairement, cela dit, si des personnes mentent au sujet de l’Europe, montrent des épouvantails pour faire peur, pas étonnant que tout le monde ait peur de l’Europe. Cela dit, quand je vois les décrets et autres lois absurdes que les bureaucrates européens pondent parfois, je me dis qu’il faudrait vraiment leur demander d’aller un peu plus sur le terrain, et de coller à la réalité.L’Europe, c’est pas évident : c’est le rassemblement de peuples qui n’ont pas la même histoire, pas la même langue, pas la même mentalité, alors évidemment c’est un beau projet, mais ça reste quand même un beau casse-tête au quotidien.Cependant, sortir purement et simplement de l’Europe, c’est baisser les bras, accepter la défaire et l’idée que l’on n’est pas capables de dépasser les difficultés et nos différences.Le pire, c’est sortir de l’Europe avant même d’avoir essayé de la réformer. Un peu comme si quelqu’un sautait d’un bateau avant que celui ci ne coule, simplement parce que la mer est un peu remontée et qu’il a la trouille de couler. -
Bonsoir, Surya.
Merci pour ce commentaire que je partage totalement. Casser l’Europe sans avoir vraiment tenté de la réformer de l’intérieur serait un retour en arrière catastrophique et ferait perdre à notre continent sans doute des dizaines d’années dans un processus inéluctable : plus la mondialisation progresse, et plus les différences culturelles qui séparent nos pays européens semblent en effet dérisoires relativement aux autres continents.
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En dehors de ces querelles l’Europe ne marche Par pure symetrie aux propos de Fergus dans les annees 90 lors de la presentation du Traite de masstricht les nonistes comme Seguin etaient voues au gemonies Les partisans de l’europe Attali Minc et consorts nous affirmaient que cette europe allait nous apporter stabilite prosperite Une propagande qui fut bien rodee Ces memes qui viennent maintenant sur les plateaux presenter leurs essais sans etre tourmentes de leurs enormes erreurs La decence aurait ete qu’il la ferme definitivement quoique je me refuse d’acheter leurs bouquins Moi aujourd’hui comme je suis un beotien je ne regarde simplement que le resultat et uniquement : il est mediocre point barre Les salaries sont foules du pied et Dragui et Gattaz sont pour une reduction des salaires par ailleurs cette propagande europeiste que vous semblez defendre et qui in fine sera la destructuration de cette nation Sous prexte de s’adapter a cette mondialisation, les salaries sont sans cesse culpabilises et doivent passer sous les fourches caudines ils coutent trop chere trop d’acquis etc etc Alors basta Asselineau sur ce point n’a pas tort et confirme les prediction de Maurice Allais Cette ’image de l’europe est desormais negative et ces querelles paraissent vaines tant la situation de beaucoup de francais est desesperee
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Bonsoir, mmbbb.
Vous avez raison sur le constat de la vie du prolétariat. Pour le reste, il a des thèses antagonistes, et nul ne peut dire laquelle se vérifiera dans les faits.
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Les frontières peuplent les rêves des hommes, elles sont mon cauchemard et les animaux, comme les nuages radioactifs, les ignorent. Les problèmes de frontières et de nations sont de l’onanisme autoflatteur. La différence n’a de valeur et de reconnaissance que dans la ressemblance. Les séparations vont à la guerre.
Que foutre des régions, perso. L’important est la disparition des chapelles, clans et drapeaux. Restera leurs valeurs, s’ils en ont.
Vive mon village, ma régions, mon pays, l’Europe et l’Univers.
Comprenez Rabhi qui vont raconte que la terre ne nous appartient pas , mais le contraire.
Et que les frontière ne sont que des vues de l’esprit projetées dans la nature, d’esprits idiots et destructeurs. -
Bonsoir, Manu.
Ah ! que voilà un discours qui me ravit et me fait chaud au cœur ! Entièrement d’accord avec toi et avec ce vieux sage de Pierre Rabhi.
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Dans l’absolu je suis d’accord avec vous sauf que ce monde étant ainsi fait par les hommes eux mêmes ne peut du jour au lendemain se révolutionner lui même et comme par magie tous les êtres humains seraient devenus altruistes et humanistes.
Ce rêve verra peut être le jour, mais force est de constater que la majorité humaine est centrée sur son égo, lequel à jamais insatiable, les mène vers l’abime.
Il faut réagir en fonction de son environnement pour réaliser ses rêves et notre environnement et particulièrement hostile, divisé en parties distinctes avec des traditions culturelles, sociales, économiques diverses.
Vouloir les unir est noble si l’on respecte chaque identité et non si on tente de les fusionner au risque de perdre des masses d’informations essentielles à l’épanouissement des hommes.
Pour finir uniforme, uniquement terrien sans autre attache.Les différentes cultures doivent s’harmoniser et non se dissoudre.
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Mon précédent commentaire était en réponse à Emmanuel Aguéra
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« les frontière ne sont que des vues de l’esprit projetées dans la nature, d’esprits idiots et destructeurs. »
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Surya
Le pire, c’est sortir de l’Europe avant même d’avoir essayé de la réformer. Un peu comme si quelqu’un sautait d’un bateau avant que celui ci ne coule, simplement parce que la mer est un peu remontée et qu’il a la trouille de couler.la mer est un peu remontée ?
Le navire sombre bel et bien dans une dictature répressive et totalitaire !
c’est toute notre culture, notre éducation, nos valeurs, notre morale, nos croyances, notre liberté d’expression, notre économie, notre souveraineté, et la liste est encore longue, qui se dégradent journellement et tranquillement pendant que le peuple bave devant un match de foot ou les frasques amoureuses de Flamby !
Faut arrêter de croire que l’on a du temps pour agir si éventuellement on ne peut pas réformer l’UE...Vont vite vous mettre au pas !
Continuer vers cette UE est un signe d’inconscience flagrante.Comment voulez vous réformer un gang maffieux dont l’influence est énorme et dont les ramifications s’étendent en ligne directe vers les USA....
C’est comme si je vous disait que à moi tout seul j’oblige tous les truands de Marseille à se conformer à ma vision humaniste...Les mecs se tordraient de rire avant de me coller une balle dans la tête.
Vous pensez vraiment qu’ils vont lâcher le gâteau pour vous en donner un bout ?
Allons un peu de sérieux.
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Surya,
Sauf votre respect, excusez-moi, mais je suis pas dans l’absolu, ou alors les frontières ne sont que des vues de l’esprit. Votre réflexion m’apparaît plus sémantique que dialectique, et plus fuyante que constructive. En fait d’absolu, d’ailleurs, vous vous posez là, votre commentaire sent la « nature humaine » (et pas bien belle... n’est-ce pas ?) à plein nez. Le mien se voulait bêtement géopolitique.
Vous ne vous considérez pas européen(ne ?), vous vous sentez embarqué(e ?)s de force dans un « navire » que seule la localisation géographique justifie. Cela épaterait vos ancêtres, et les miens, dont les frontières du domaine devaient se limiter au périmètre de sécurité de la tribu contre les hordes inconnues d’hominidés ou autres sympathiques créatures. Les domaines s’agrandissent, qu’on le veuille ou non, et vous êtes dans le navire parce que vous y êtes né(e ?), comme moi. Certains, comme Alexandre, César, Charlemagne, Charles quint, Napoléon ou Hitler s’y sont pris autrement qu’en commissions, si idiotes soient-elles. Les choix est donc simple et doit vous interpeller personnellement : Si vous admettez le processus d’agrandissement des tribus décrit ci-dessus, universellement reconnu et pour cause, l’alternative est la suivante : par la connerie ou par l’intelligence. Ou autrement dit la guerre ou l’union politique. Le voilà donc, le navire, et j’aime bien l’image du gars qui saute dans un canot seul dans la tempête... celui-là risque fort de se retrouver annexé par une des tribus voisines qui, de la même sempiternelle façon, s’agrandit tout aussi vite (dans le meilleurs des cas, parce que la tempête en canot, c’est sport, aussi).Le cas s’aggrave...
Car vous êtes par ailleurs le lobby inconscient (j’espère !) de l’ultra libéralisme qui, vous ne le réalisez apparemment pas, n’attend que la décrédibilisation totale et complète de cette institution que vous dénigrez joyeusement à leur place, pour faire sauter les derniers malheureux verrous de plus en plus inefficaces il est vrai, qui pourraient lui rester. Il y a en effet plus que de la démission et du suicide dans cette attitude, il y a du crime. Contre l’histoire et vos semblables. Normal, c’est la crise, et ça aussi c’est historique, ça brouille l’estomac, et les sens, ce qui est dommage.Vous pouvez lire ce commentaire en accumulant ligne par ligne, les rancœurs, je me sais direct, pardon s’il vous plaît, et leur préparer les réponses assassines adéquates, mais alors ce sera, pareil, dommage. Je n’écris pas pour convaincre ou persuader. Je vous invite à réfléchir à mon point de vue en laissant de côté l’aspect retour pour le perspect avant. Je vous l’accorde, l’affaire est d’une façon générale mal partie.
C’est justement : d’autant plus. -
Merde, crotte, pute, c’est à grand guignol que je répondais. Pardon encore Surya.
Grand guignol, lisez, s’il vous plaît. -
Emmanuel,
« Les frontières ne sont qu’une vue de l’ esprit »
Vous devriez aller expliquer cela aux Palestiniens...Une vue de l’esprit... C’est bien ce que pensent Attali et BHL quand ils préconisent la fin des Etats nation..., mais pour eux, c’est vachement concret.
- de légiférer sur la dette,
- de faire des lois contre la finance,
- de remettre en place la Banque de France avec ses prêts à taux 0%
- de mettre leurs banquiers en prison comme en Islande,
- de contrôler les mouvements de capitaux pour éviter les délocalisations,
- de nationaliser,
- d’interdire les lobbies
- de contrôler les conflits d’intérêts
- de légiférer sur le droit du travail,
- de décider de financer les services publics,
- d’assurer les retraites par répartition
- d’assurer des droits sociaux...etc
Cela s’appelle le Nouvel Ordre Mondial.
Ils s’appuient sur des naïfs comme vous. -
Bonjour, Manu.
Une nouvelle fois, bravo pour le commentaire de 3 h 12. C’est sur des bases comme celles-là que l’on doit raisonner afin de construire une société humaniste et solidaire digne du 21e siècle et des prétendues avancées de notre civilisation.
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Bonjour Emmanuel Aguéra,
Quand je parle d’absolu ce n’est pas péjoratif ou agressif simplement je partage l’idée comme beaucoup d’autres que les frontières n’existent pas réellement et ne sont qu’une vue de l’esprit.
C’est assez paradoxal peut être, vu que je suis pour sortir de l’UE qui réunit prés de 28 pays.« ..votre commentaire sent la « nature humaine » »
Peut être, je ne suis pas un intellectuel, juste un citoyen lambda qui donne son avis, avec son langage amputé de belles tournures et de références multiples, simplement naturel avec ses qualités et ses défauts et un langage cru parfois à la limite de l’insulte quand l’égo prend le dessus...Oui humain.
Je suis presque d’accord avec vous lorsque vous parler de l’expansion inexorables des tribus et le regroupement de celles ci soit par la guerre soit par l’union...
Sauf que certains pays comme la France sont dotés d’armes de dissuasion (Armes atomiques) qui ne permettent pas de leur faire la guerre pour les annexer., il faut donc user d’une autre stratégie pour s’unir à elles et c’est le cas actuellement en Europe, infiltrer ces pays et détourner leurs politiques afin des les fusionner en un bloc homogène qui sera d’autant plus facile à contrôler.Je ne suis pas un nationaliste chauvin qui veut à tout prix sauter dans sa barque et quitter le navire.
Je constate que ce navire à de nombreuse avaries, que les droits fondamentaux ne sont pas respectés et que règne à bord comme une odeur de totalitarisme qui ne permet pas de reprendre la barre et de changer de cap.Alors oui je préfère mourir libre au grès des vagues et des flots, prendre le risque de me faire attaquer ( j’ai pris soin d’emporter avec moi quelques missiles à tête nucléaires au cas où) plutôt que d’être un esclave à la botte du commandant de bord.
Et reconstruire avec d’autres rescapés moins affamés de pouvoir une union profitable à tous.Pour ce qui est de votre appréciation de crime contre l’histoire, je vous signale que mon père résistant à 16 ans contre l’occupation allemande c’est battu pour votre liberté et à été déporté en Allemagne.
A vous écouter il faudrait s’allier même avec les pires sous peine de se voir écraser sous leur talons, ou phagocyté par d’autres, ce ne sera jamais mon crédo.Une Union Européenne et même mondiale, je ne suis pas contre, mais une union dans le respect de chaque état et non dans la fusion forcée, cette fusion se fera lentement quand les échanges culturels se seront enrichis les uns les autres et n’auront pas été forcés d’adopter une vision qui n’est pas la leur.
Nous ne sommes pas unis dans cette UE, nous ne nous aidons pas mutuellement, nous conservons cette attitude de concurrence déloyale les uns des autres, favorisant les nantis au détriment des plus faibles qui meurent de faim, de froid ou sous les bombes de l’OTAN.
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@ GrandGujignol.
« Nous ne sommes pas unis dans cette UE, nous ne nous aidons pas mutuellement »
Ce regret, je le partage avec vous. Pour autant, quelle différence existe-t-il entre les égoïsmes européens et les égoïsmes qui se manifestent chez nous - mais aussi chez la plupart de nos voisins - entre les régions, les départements ou les communes, les riches d’un côté, repus et satisfaits, les pauvres de l’autre, mal équipés et traités avec condescendance ?
L’Union Européenne n’est que le reflet des égoïsmes régionaux et locaux. En aucun cas, elle n’est pire !
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Bonjour Fergus,
L’Union Européenne n’est que le reflet des égoïsmes régionaux et locaux. En aucun cas, elle n’est pire !
Si elle est pire car elle s’articule sur un égoïsme spécifique qui est de satisfaire les plus riches et cela par tous les moyens nécessaires..
A l’inverse d’égoïsmes régionaux et locaux qui dépendent bien souvent de leur survie en tant que région et qui profitent directement à leurs habitants. -
@ GrandGuignol.
OK, mais précisément, on voit que ces égoïsmes ne sont pas spécifiques à l’UE. D’où l’intérêt de réformer patiemment l’Union pour gommer les aspects les plus discutables et les plus voyants de ces égoïsmes. Cela va se faire, à mon avis, et cela passera par un assouplissement significatif des positions par trop rigides d’une Allemagne dont l’horizon est appelé à s’assombrir.
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Fergus,
Vous réformez comment face aux maffieux internationaux ?
Vous pensez que l’UE est réformable ?.. non l’UE s’écroulera avant de se reformer.
Comprenez Fergus que la maffia ne discute pas, elle impose !
Et c’est du reste ce que l’on peut observer actuellement dans chaque pays lié à cette Union Européenne
Ces gens là n’ont pas les mêmes états d’âmes que vous et moi, ils sont sans pitié aucune, ne le voyez vous pas avec ses guerres où ils n’hésitent pas à massacrer des civils pour une cause injuste et mercantile ou encore géopolitique pour étendre leur hégémonie.
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@ GrandGuignol
Il arrive un moment où les mafias politiques elles-mêmes sont contraintes de reculer sous la pression des peuples. On est en Europe, et pas en Afrique ou en Amérique du Sud.
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Ben, en attendant que la pression monte, je vais aller en boire une ....
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Comme vous le dites GrandGuignol c’est « cette UE » qui ne marche pas. Celle là.
Je crois que l’on peut être contre cette UE, mais pas contre le principe même d’une union européenne. Le principe lui-même n’est pas mauvais, c’est sa mise en oeuvre qui a fouaré.Personnellement je souhaite une réforme profonde de l’UE, mais pas son démantèlement pur et simple. Cette destruction se ferait très probablement dans une sorte d’euphorie collective du « ça y est, on est libérés, maintenant, les choses vont aller bien », mais il faut voir sur le long terme les conséquences des destructions brutales de ce qu’on a essayé de construire. -
Bonsoir, Surya.
Je partage totalement votre commentaire ! Tellement que c’est à peu près ce que je ne cesse de répéter.
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« Vous pensez que l’UE est réformable ?.. non l’UE s’écroulera avant de se reformer. »
L’UE est réformable, car toute structure, quelle qu’elle soit, est par nature réformable, puisque les choses évoluent, ne restent jamais figées.Mais veut-on vraiment réformer l’UE ? C’est la vraie question. Les dirigeants veulent-ils la réformer ? Les peuples veulent-ils la réformer ? Non, ils veulent en sortir, et ne veulent même pas entendre parler de tenter la moindre réforme avant. Donc, si l’UE n’est pas réformable, ce n’est pas dû à des lois qui empêcheraient de la réformer, ou sa nature même, mais à ceux qui refusent de la réformer, ou qui partent du principe que les réformes vont échouer, avant même d’avoir essayé. S’il n’y a pas la volonté, l’action ne se fait pas.Evidemment, si on tient ce discours « l’UE n’est pas réformable, pas la peine d’essayer puisqu’elle va s’écrouler », c’est sûr qu’elle va s’écrouler. Et vous direz ensuite que c’est vous qui aviez raison.Même si la mer est complètement démontée, il faut toujours essayer de redresser la barre avant de sauter à l’eau. -
Bonsoir Fergus,
Plus je lis les commentaires sur l’Europe sur ce site, plus il me semble que beaucoup de gens refusent de faire la différence entre le principe d’une Union Européenne, et les modalités de sa mise en oeuvre (qui est à la tête, qui fait quoi, combien de membres... etc)Alors au lieu de redistribuer les cartes, ils veulent jeter direct tout le paquet à la poubelle. Ca va plus vite, c’est sûr, d’ailleurs, que ça aille vite, cette destruction, c’est ce qu’ils semblent vouloir. « Pas le temps », etc...Mauvais calcul...Si l’UE « explose », on subira les conséquences de cette confusion entre le principe et la mise en oeuvre d’ici quelques années. -
« Même si la mer est complètement démontée, il faut toujours essayer de redresser la barre avant de sauter à l’eau. »
C’est ce que je pensait quand je croyait que Mélenchon était la solution.
Celui ci ayant pris pas mal de décisions qui ne correspondaient pas avec mes idées, surtout concernant l’UE qu’il dénonce aussi un peu et ne pas vouloir en sortir..
Mais comment pourrait il appliquer son programme ou établir une 6eme république au sein de l’UE ?De plus quand je vois les principaux dirigeants des pays de l’UE tous plus corrompus les uns que les autres et les dirigeants de Bruxelles avec les Junker, en tête de liste actuellement, j’ai du mal à croire en une réforme des traités.
Surtout qu’il faut l’unanimité des 28 pays membres pour que des réformes soient validées.Entre, avoir le cul entre 2 chaises au risque de continuer de subir cette crise préfabriquée et une attitude claire et nette, qui permet aux français de décider de sa politique, je fait le choix qui me semble le plus profitable, à savoir sortir de l’austérité et des guerres qui ne nous concernent pas.
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Je ne dis pas que tout sera rose si l’on sort de cette UE précisément, mais je préfère me serrer un peu la ceinture et retrouver des bases saines comme le propose l’UPR avec son programme qui est très proche du CNR et qui est plutôt tendance à gauche avec les renationalisations des services publics et d’autres points tout aussi important dont je ne vais pas faire la liste mais qui permettront à la France de se relever.
Comme je l’ai déjà dit je ne suis pas contre une union et beaucoup comme moi ne sont pas contre une union européenne, mais celle ci est tellement gangrénée qu’il vaut mieux s’en défaire et reconstruire sur des bases solides et respectueuses.
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...des bases solides et respectueuses des peuples et non de la finance.
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Bonjour, Surya.
Une nouvelle fois, je souscris totalement à vos propos des deux commentaires ci-dessus. Ce que vous écrivez là, c’est ce que je ne cesse d’affirmer sur ce site. Comme vous, je considère que ce n’est pas l’Europe en tant qu’entité politique qui est en cause, mais les hommes que nous envoyons dans les instances et qui ont dévoyé les attentes des peuples. Ce n’est donc pas l’UE qui doit être vilipendée et combattue, mais les 28 chefs d’état et de gouvernement qui lui ont donné sa coloration actuelle. Changeons les hommes et l’Europe changera !
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Quant à l’unanimité des 28, c’est un principe qui peut être remis en cause si les structures craquent ou sont de plus en plus contestées dans les pays de l’Union. L’Histoire fourmille de Traités beaucoup plus vite remis en cause que le pensaient les signataires.
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Je prends note Emmanuel
LOL !! -
MInce il est où le commentaire d’Emmanuel auquel je viens de répondre ??
Je viens de me paumer dans le labyrinthe agoravoxienC’est par où la sortie ? -
Bonjour GrandGuignol,
Je comprends parfaitement votre point de vue, mais je reste persuadée qu’il faut réformer, et non détruire pour ensuite hypothétiquement tout reconstruire après. Ca nous a pris des années pour construire cette UE, en sortir ne se ferait pas du jour au lendemain de toute façon, faut pas croire qu’on peut dire, allez ciao, on sort, au revoir la compagnie, ce sont toutes nos infrastructures administratives qui seraient à revoir, de nouveau le franc à remettre en circulation... Et puis sur le principe, je ne suis pas en faveur de ces grandes décisions révolutionnaires de faire table rase de quelque chose et tout recommencer soi disant à zéro.Ah non, si on sort de l’UE pour en reconstruire une, on fait quoi de tout ce dont je viens de parler plus haut ? La monnaie par exemple. On garde l’euro en attendant que la nouvelle UE ait vu le jour ? On refait du franc en attendant de changer encore une fois ? Je crois qu’il faut voir le côté pratique aussi.En plus ça prendrait des années et des années pour reconstruire autre chose.Autre problème, mais qui n’a pas échappé à Fergus : si l’UE ne survivait pas, c’est à dire qu’elle explose et que plus personne n’en veut, même pas sur le principe même, vous allez voir, et ça va être très rapide, exploser les mouvements nationalistes, et là... bonjour les dégâts.Ca commence déjà d’ailleurs, puisque ce sont eux les plus grands défenseurs de la sortie de l’Union.Forcément, que ça leur plait pas, l’idée même d’une Union Européenne, puisqu’ils sont nationalistes.D’ailleurs je suis prête à parier que ces nationalistes ne souhaitent pas, par principe, que des réformes fonctionnent et qu’on parvienne à bâtir une UE qui marche. Ils souhaitent que les réformes, si elles sont menées, échouent lamentablement, ce qui amènera de l’eau à leur moulin. Bref, ils ne veulent pas que les problèmes s’arrangent pour l’UE parce que ça ne va pas dans le sens de leurs idées nationalistes.Dans un autre registre, d’autres personnes, qui sont tout autant contre le principe même d’une UE, sont justement celles qui regrettent le démantèlement de l’Union Soviétique ! A ne plus rien comprendre. J’aurais bien aimé mettre un petit smiley avec les yeux qui tournent, vous savez celui qui est un peu maboul, mais il n’y en a pas, alors je me contenterai de celui là :Cela dit je comprends parfaitement votre point de vue, je le répète. Vous êtes dans le juste lorsque vous énoncez les problèmes. Mais ce sont les solutions que vous proposez qui, à mon avis, ne sont pas bonnes.Merci Fergus pour votre bon sens et votre vision à long terme de la situation.Bonne journée à toutes et tous -
Ah oui, je voulais quand même ajouter que vous dites accepter de vous serrer un peu la ceinture... pourquoi, dans ce cas, y a-t-il systématiquement une levée de boucliers monstre dès que nos gouvernements parlent de politique d’austérité pour redresser la barque, si les gens sont prêts à se serrer la ceinture ?
Bonne journée -
@ Surya.
« vous allez voir, et ça va être très rapide, exploser les mouvements nationalistes, et là... bonjour les dégâts. »
C’est en effet l’un des plus grands dangers qui menaceraient le continent, faute d’une structure commune, même imparfaite, capable de les canaliser. Les militants de l’UPR mettent en avant un risque avec des euro-régions assez largement fantasmées et dont l’idée ne progresse par vraiment, alors que la sortie de l’UE serait en effet le signal d’une terrible débandade, chacun voulant tirer la couverture à soi, au niveau des états actuels repliés sur eux-mêmes, et au sein de ce ceux-ci, sur des indépendantismes exacerbés.
Bonne journée.
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Bonjour Surya,
"Pourquoi, dans ce cas, y a-t-il systématiquement une levée de boucliers monstre dès que nos gouvernements parlent de politique d’austérité pour redresser la barque, si les gens sont prêts à se serrer la ceinture ?"
Tout simplement parce que les mesures d’austérités ne servent qu’a engraisser toujours un peu plus les mêmes affairistes qui se fichent éperdument du sort des peuples et les pressurisent pour payer une dette plus que sujette à caution, et qui, aux dires de nombreux économistes, ne pourra jamais, de toutes façons être remboursée.
Nos impôts sur le revenus servent à payer les intérets de la dette tous les ans sans la réduire, au contraire celle ci ne fait que grimper.... voir le compteur de la dette française en temps réel..et ici aussi pour le total de la dette...ça fait vraiment peur ( âmes sensibles s’abstenir ).Par contre se serrer la ceinture pour que nos impôts ne servent pas uniquement à rembourser la dette (débats et référendum proposé par l’UPR en cas d’élection aux présidentielles) mais servent au rétablissement des services publics, a la réindustrialisation de la France afin que nos brevets innovants ne s’égarent dans des mains avides de nous dépouiller, au retour de l’emploi, etc...
Voir les analyses très étayées sur le site de l’UPR ou la liste que propose Fifi brin d’Acier dans certains de ses commentaires. sur ce fil je cois bien.Bonne Journée à vous aussi Surya
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Bonjour Fergus, bonjour Gruni,
Bon travail, si j’en juge par les réactions des fans de l’UPR qui sont incapables de rédiger un commentaire sans mettre 2 ou 3 liens.
Nous sommes bien dans le conditionnement des esprits. -
Renseignez vous sur la personnalité de Nicolas et de ses allégeances avant d’écrire.
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Bonsoir, Michel.
Reconnaissons-leur cela : les militants de l’UPR sont dans leur rôle. Mais le « matraquage » répété jusqu’à la saturation des mêmes arguments autour de la fixation sur la sortie de l’UE tient en effet du « conditionnement ».
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Si le prosélytisme de l’UPR vous ennuie, vous pouvez aller sur les sites des partis « amis » de l’Europe qui font strictement la même chose en vous vendant le même message depuis 30 ans : une autre europe, une europe sociale, une europe des nations, une europe du progrès, du travail , etc.... Tous la critiquent, tout en nous certifiant que c’est l’avenir et que nous pouvons la changer. Sauf que les traités sont là : il faut l’unanimité des 28, ce qui ne se fera jamais (désolé pour vous).
Pour faciliter le travail de ceux qui ont la nostalgie des promesses non tenues et des propos déjantés .... : https://www.youtube.com/watch?v=c5Fm46Q1stw -
Rassurez vous, vous pouvez arrêter votre calvaire à chaque instant ,il n’y aura pas d’overdose personne n’étant obligé de lire ce qui circule par les voies de l’UPR. Quant aux éditorialistes, ils ne font que ce pour quoi il sont payés, démolir ce qui gêne (dans le cas contraire ils sont dégagés). Comme l’a dit Patrick Lelay ancien patron de TF1 dans une phrase mémorable à ses journaliste : « au fond, notre métier consiste à vendre du temps de cerveau disponible à Coca Cola »....... Il faut juste savoir pour qui on roule.
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@ Justus
« Sauf que les traités sont là : il faut l’unanimité des 28, ce qui ne se fera jamais (désolé pour vous). »
Cela, c’est l’un des principaux chevaux de bataille de l’UPR. Mais comme Fifi and co, vous savez très bien que cette unanimité volera en éclats dès lors que les craquements au sein de l’UE menaceront l’Union d’un éclatement catastrophique pour tous, y compris l’Allemagne. Dès lors, le Traité de Lisbonne aura vécu et sera gelé, le temps qu’un autre texte plus souple soit validé par les membres de l’UE. Il en toujours été ainsi dans l’Histoire.
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@ Justus.
« Quant aux éditorialistes, ils ne font que ce pour quoi il sont payés, démolir ce qui gêne (dans le cas contraire ils sont dégagés). »
Parleriez-vous des militants de l’UPR estampillés comme tels ?
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Surya,
Parce que ce n’est pas la même chose de se priver provisoirement de quelques quelques produits chinois, en attendant que les entreprises se remettent à produire français, et de se serrer la ceinture pour les banksters. -
Je ne demande qu’à vous croire mais je crains fort que ceux qui poussent à la construction européenne n’en ont rien à faire de ces considérations. Seule compte la poursuite de leur but et ils ont montré à maintes reprises que la démocratie ne compte pas : violation de tous les traités pour le sauvetage de l’euro, ratification du MES et du TSCG, etc... Attendre que les choses « évoluent » risque d’être très très long. La solution du moment reste l’article 50 du TUE pour se dégager de l’UE et des américains qui pilotent en sous main.
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Fergus
La régionalisation actuelle n’est qu’un phase intermédiaire.
Si vous ouvriez les liens que je donne, cela vous épargnerait de perdre votre temps à écrire des billets inutiles et diffamatoires.
Vous y trouverez les dates et les références de tous les documents officiels de l’ UE et les cartes, dont certaines remontent aux années 70.
Enfin, si vous vous donnez la peine de lire...
- 120 millions d’européens menacés d’exclusion
- au moins 4 millions de sans abri
- 50 millions qui vivent dans un foyer où personne ne travaille.L’Europe pourrit la vie de millions d’ européens depuis 40 ans, nous ruine, avec votre soutien et votre approbation. Vous pensiez peut-être que tout allait continuer comme avant ?
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Bonjour, Fifi.
J’ouvre les liens que vous mettez en ligne, et c’est précisément cela qui, avec les propos qui les accompagnent, m’a conduit à écrire cet article. On retrouve d’ailleurs sur d’autres sites du net exactement les mêmes arguments assénés de la même manière péremptoire et avec les mêmes références.
Or, ces cartes, vous les avez bien présentées, et de manière récurrente dans vos commentaires, comme des cartes « officielles » de l’UE, ce qui n’a jamais été le cas. Des cartes où :
- le Nord-Pas de Calais est intégré à l’euro-région Escaut ;
- la Champagne-Ardenne et la Lorraine intégrées à l’euro-région Meuse-Moselle ;
- l’Alsace intégrée à l’euro-région Rhénanie, ;
- les Pyrénées Orientales intégrées à l’euro-région Catalogne ;
- les Pyrénées Atlantiques intégrées à l’euro-région Basque, à cheval sur la frontière franco-espagnole.
Du pur délire !!!
Pour ce qui est de la fin de votre commentaire, on est là hors-sujet car il est question ici des euro-régions en non de la politique européenne décidée par les 28 chefs d’état et de gouvernement.
Enfin, la remise à l’heure des pendules de l’UE se fera dès lors que d’autres pays d’Europe emboîteront le pas à Podemos pour contraindre l’Union à réformer ses traités. D’où l’intérêt de voter massivement pour le Front de Gauche afin de mettre enfin la gauche française en ordre de bataille sur un véritable projet de progrès social à l fois français et européen.
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Je constate, que, dans le premier lien,
la première image qui se présente est issue d’un article de voltairenet. -
Vous en êtes encore à militer pour le FdG ?
Mélenchon a demandé à ses électeurs de voter pour Hollande au second tour, sans aucune contrepartie. Et il a attendu, 10 minutes pour cela après les résultats, patient le coco .
D’ailleurs la moitié des électeurs du FdG ne s’y sont pas trompé et ont quitté le navire car ils ont compris qu’il se sont fait « ratisser ».C’est sur qu’avec ça, on va changer l’europe. Donc en 2017 on vote pour mélenchon et 10 minutes après le résultats il appelle à voter Juppé ou Sarkozy pour faire barrage au FN, et cela sans condition
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pissefroid,
Regardez aussi la vidéo, avec les citations de BHL, Attali, Clinton, et Cosse, pour la fin des Etats nation. L’UPR source toutes ses analyses, -
Bonjour, Pissefroid.
En effet, le lien va vers le réseau Voltaire, et la carte est de l’ALE, ce groupement de régionalistes qui ne représente quasiment rien au parlement européen. Ce qui n’empêche pas les militants de l’UPR de s’appuyer dessus en prétendant ce genre de carte comme des projets officiels de l’Union. C’est une tromperie manifeste.
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Fergus,
C’est la Charte des langues minoritaires qui va servir à balkaniser l’ Europe.
Ceci est un document officiel de l’ UE depuis 1992. -
@ Ulysse.
Je ne milite nulle part. Je donne un avis personnel, point final !
Quant à la décision de Mélenchon de soutenir Hollande au 12e tour de 2012, elle a été prise à contre cœur, mais elle était imposée par la situation politique du moment. Je continue de l’approuver, même si l’action de Hollande s’est révélée ce que l’on pouvait attendre d’un homme foncièrement libéral.
Pour ce qui est de 2017, nul ne peut prévoir ce qui se passera, ni vous ni moi. Et Mélenchon ne sera pas forcément le candidat du FdG. Personnellement, je souhaiterais que le FdG soit renforcé par des apports des Verts et de dissidents du PS. Sans cet élargissement nécessaire, il ne pourra y avoir de qualification au 2e tour : ni le FdG ni le PS ne seront qualifiés.
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Fergus,
C’est bien d’associer le FDG et les Verts, une bonne idée !
Et que dit Eva Joly, des Verts ? « Vive l’ Europe des Régions ! » -
@ Fifi.
Ce que disent Eva Joly et Emmanuelle Cosse ne vaut pas pour l’ensemble des Verts. De surcroît , je ne suis pas opposé à une Europe des régions, pourvu que vive l’idée européenne.
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Bonjour, Tonimarus.
Pourriez-vous explicitez votre commentaire ? Personnellement, je n’en comprends pas le sens.
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D’ailleurs la moitié des électeurs du FdG ne s’y sont pas trompé et ont quitté le navire car ils ont compris qu’il se sont fait « ratisser ».
L’autre moitié avait déjà quitté le navire en 2011 lorsqu’il a voté au parlement européen pour une « no-fly zone » (ndlt : intervention militaire) en Libye. -
@ Agnent Ananas.
Vous faites erreur : en 2012, Mélenchon a réussi l’union des forces situées à la gauche du PS. Ce faisant, il a réussi un score intéressant avec le FdG, mais pas suffisant toutefois pour que le score total des forces de la gauche du PS soit supérieur à ce qu’il était lors des précédentes élections présidentielles.
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Fregus
Vous mettez le doigt sur le noeud du problème. Mélenchon aurait eu un bien meilleur score en 2012 s’il ne s’était pas aliéné le vote des anti-impérialistes qui ont vertement critiqué son aval pour une intervention militaire en Libye en 2011.
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@ Agent Ananas.
Ce soutien de Mélenchon a incontestablement fait perdre de nombreuses voix au FdG.
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@ FergusAmi. je ne suis plus daccord...« Ce soutien de Mélenchon a incontestablement fait perdre de nombreuses voix au FdG ». Si oui, tant mieux et j’en suis heureux, car la France - et le monde entier, d’ailleurs - n’ont nul beson de partis et de chefs de parti dont l’action politique se base sur perdre ou gagner des voix en tripotant l’infamie. Car l’intervention en Libye était une INFAMIE.J’ai un mépris qui confine a la haine pourr ceux dont l’attachement au manigances sordides de la pseudo démocratie sous contrôle des banquiers les amene a sacrifier ce qui est Bien à ce qui est Correct.... et politiquement rentableLa recherche d’une majorité de compromis a tout prix, ce culte pour une Gauche qui se realisera dans ses urnes funéraires, en étant plus au centre que le Centre, m’horripile. Ce Front de Gauche, tiède à inviter qu’on s’en fasse vomir, n’est pas une réponse à la crise actuelle, laquelle est une perte de toutes les valeurs : ce Front est un refuge BCBG pour ceux qui, comme le personnage du Soulier de satin, « veulent du neuf qui soit actement semblable a l’ancien... ».. Or, des solutions ordinaires ne reglent pas des situations extraordinairires. Il faut reprendre là ou l’URSS a été arrêtée et repatrirvers la gauche. La Gauche doit oser l’extréme, ou reconnaitre son impuissance.Pierre JC Allard -
Fergus,
La préfiguration des eurorégions qui feront disparaître les frontières, existent déjà.
Comme par hasard, cela concerne l’ensemble des frontières de la France... -
Bonjour, Pierre Allard.
Si j’ai reconnu que ce soutien a fait perdre des voix au FdG, c’est un constat comptable que je faisais, et cela sans regretter cette perte car ce soutien de Mélenchon à la scandaleuse intervention en Libye était une absurdité et une faute indigne d’un homme de progrès. J’aurais dû préciser cela, mais j’ai pensé que c’était implicite.
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Fergus, on vous a réclamé de façon désespérée dans le fil qui suit le dernier bronze du Guru. Un truc désopilant sur la Chine. Vous avez atteint le stade où il ne vous est plus nécessaire de commenter pour que les adeptes vous descendent, allez voir, c’est marrant.
Surtout le Fifi. ou la.
Granguignol, merci de votre réponse. Mais vous m’expliquez beaucoup mieux ce que vous n’êtes pas que vous que vous êtes*. Je ne pratique pas la politique de l’autruche mais par nature, l’espoir me pousse. Et quand les conditions ne sont pas réunies, quand je doute de la convergence des intentions ou que je redoute leurs oppositions, figurez-vous que je m’efforce de feindre de croire à la sincérité, un peu ce que Thatcher repprocha à Mitterrand qui choisit de croire en la perestroika de Gorbatchev... « au bénéfice du doute ».
Si je ne suis pas le seul avoir voté pour Maastricht (voila qui va déchaîner les diatribes prévisibles), je dois rester un des seuls à encore oser le revendiquer. Le contenu du traité ne m’intéressait pas plus que ça d’ailleurs, bien qu’ayant été à l’époque un des rares électeurs à l’avoir lu avant de voter. Mais on ne peut pas nirevendiquer ni changer des institutions qui n’existent pas, n’est-ce-pas ? Mon raisonnement reste intact et se vérifie de jour en jour, Asselineau, Lepen et autres Dupont-Aignan en sont la preuve, dont les instincts séparatistes se nourrissent de la décrédibilisation des-dites institutions, aujourd’hui bien mal en point. L’Europe n’est qu’un constat. Le dénis ne menant à rien, reste à lui donner de la couleur.
Mais apparemment vous n’aimez pas la peinture ? Je vous plains, construire est plus difficile, mais plus gratifiant que détruire.
* N’ayez pas honte d’en être un, vous êtes un intellectuel. J’ai plaisir à vous lire et vous faites honneur à Boileau : je vous comprends. Ce qui est rare sur ce site (discuter de manière civilisée avec quelqu’un dont on ne partage pas les idées... ça rejoint ce que je disais sur la culture et la recherche de la ressemblance, même et surtout dans la différence. J’ai horreur de reconnaître des qualités intellectuelles chez quelqu’un qui se déclare non-intellectuel, excusez-donc ma familiarité. -
Bonsoir, Manu.
Le temps m’a manqué pour aller lire ce papier d’Asselineau, mais s’il est à l’aune de la plupart de ses précédentes interventions, je ne doute pas, en effet, d’y puiser matière à amusement.
Quant aux interventions des militants de l’UPR, grand bien leur fasse : ils en font tellement que ces flots verbaux stéréotypés fatiguent sans aucun doute plus les lecteurs qu’ils ne parviennent à les convaincre.
-
« Je vous plains, construire est plus difficile, mais plus gratifiant que détruire. »
Faire et défaire et refaire pour parfaire....c’est pas très joli mais c’est clair.
Quand un maçon se rend compte que les fondations de la maison qu’il a construit glissent dans des sables mouvants non détectés en amont des travaux, que doit il faire ?
Doit il sauver la maison en tentant de la maintenir par des bricolages successifs ou bien doit il faire table rase de sa maison et en rebâtir une autre en comblant les sables mouvants afin de refaire des fondations, stables ?
L’artiste qui peint une toile réalise t’ il un chef d’œuvre du premier jet ?
Il doit revenir souvent sur son travail et parfois il déchire tout car l’inspiration lui manque et recommence encore et encore jusqu’à la touche finale où l’œuvre achevée correspond à ses rêves. -
Bonjour Fergus« ce soutien de Mélenchon à la scandaleuse intervention en Libye était une absurdité et une faute indigne d’un homme de progrès »Nous voici encore une fois d’accord... Mais peut-on souhaiter l’accession au pouvoir d’un homme qui a commis ce genre de faute ? Le fait que personne ne semble aujourd’hui en être plus digne justifie-t-il qu’on s’en contente ? Le fait de se dire « socialiste » doit-il valoir absolution de tous les péchés ?Ceci n’est que la deuxieme fois que nous sommes en désaccord et je vois que c’est un malentendu, mais souvenez de l’unique fois qui l’a précédée. Je disais, en 2012 : « la démocratie est en coma ; mieux vaut s’abstenir que voter pour Hollande, car se rendre ridicule en faisant ce choix de dupes aggravera le probleme »Avec le recul du temps, ne regrettez vous pas aujourd’hui que l’on n’ait pas alors mis fin a cette obcenité que devenait la démocratie, plutot que de vouloir la traiter avec les torchons malpropres du PS et de devoir opérer maintenant sur un corps politique si gangrèné qu’il se s’agit plus de l’amputer, mais de l’euthanasier ?Je ne vois pas aujourd’hui sur l’échiquier politique en France un seul pion qu’on ne regretteriait pas amèrement ensuite d’avoir damé. Melenchon ne fait pas le poids, pas plus que ne le faisait Hollande. Il faut mettre la démocratie en veilleuse. Le temps que se montre des hommes nouveauxPierre JC Allard -
Bonjour, Pierre.
« Je ne vois pas aujourd’hui sur l’échiquier politique en France un seul pion qu’on ne regretterait pas amèrement ensuite d’avoir damé. »
Hélas ! je suis d’accord avec vous. Cela fait trop d’années que l’on vote en France par défaut pour tenter d’écarter de la route du pouvoir ceux qui nous semblent les pires, à défaut de pouvoir voter pour ceux qui nous semblent les meilleurs.
La faute en revient assez largement, à mon point de vue, au système politique français fait de la désignation d’un monarque, assisté par un parlement godillot. Je suis persuadé qu’il est devenu urgent de passer, comme dans les pays voisins, à un système parlementaire primo-ministériel et à la proportionnelle intégrale qui obligerait notre personnel politique à devenir enfin adulte en acceptant de gérer le pays au sein d’une coalition d’intérêt général si le scrutin l’exige.
Sur le vote Hollande en 2012, l’abstention aurait pu être un moyen de marquer le mécontentement, mais un tel appel n’aurait été suivi qu’à la marge - il y a eu 81 % de votants - et aurait favorisé Sarkozy, version agité d’une même inefficacité, la vulgarité en plus. C’était trop tôt.
La question risque fort d’être reposée en 2017. A moins que le peuple français n’en décide autrement, malgré son anesthésie actuelle. Mais rien n’est plus imprévisible qu’une révolution...
Bien à vous.
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Fergus,
"Le temps m’a manqué pour aller lire ce papier d’Asselineau, mais s’il est à l’aune de la plupart de ses précédentes interventions, je ne doute pas, en effet, d’y puiser matière à amusement."Mais bien sur mon cher Watson comme cela vous pourrez faire des articles grandiloquent sur des sujets insignifiants, comme à votre habitude.
Il est évident que le malheur des gens est pour vous source d’amusement.
Vous retenez un détail de travers et Hop ! Vous vous empressez de calomnier omettant consciemment de parler des points plus importants qui forment l’ossature de la vision et du programme de l’UPR.
Vous n’êtes donc pas objectif et tout votre argumentaire ne reflète qu’une pensée sclérosée et mortifère.Si l’on devait analyser chaque parti sans exception, ce serait surement celui d’Asselineau qui contiendrait le moins de coquilles, qui serait clairement le plus transparent sur ses financements (adhérents et dons de sympathisants uniquement) qui contiendrait le moins de repris de justice, le moins de Franc maçons qui influencent grandement ce gouvernement, le moins de pédophiles et autres obsédés sexuel en tous genres, le moins d’évadés fiscaux, le moins de va t’en guerre qui nous éclaboussent du sang de Nos victimes ( et oui on ne bouge pas pour l’en empêcher, on est donc coresponsables de tous ces meurtres ), enfin bref, il en ressort que l’UPR est le parti le plus propre de toute la classe politique.
Je vous laisse donc vous Amusez avec votre insignifiance comprenant bien votre petit jeu qui est celui la même que nous jouent les ténors des merdias dont vous êtes un corps détaché en mission.
Vive le PS Fergus ! Allez avec moi, tous en cœur...VIVE LE PS !! Et Vive l’oligarchie qui fait de la France un pays assassin pour son peuple ainsi que pour les cibles humaines (hommes, femmes et enfants, civils pour la plupart) que montre du doigt l’OTAN et Washington et que nous tuons sans vergogne !!
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@ GrandGuignol.
« Vive le PS ! »
Non, en aucun cas ! Vive la gauche de progrès, la vraie gauche, celle qui n’est pas vendue à l’idéologie libérale comme l’est le PS, ce parti auquel vous tentez sans succès d’assimiler, dans une manœuvre politicienne qui ne trompe personne, tous ceux qui, à gauche, ne sont pas sur votre ligne afin de les discréditer. Désolé pour vous, mais vous ne leurrez personne !
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La vraie gauche actuellement se trouve en Amérique Latine. Elle n’est pas vendue à l’idéologie libérale et de nombreuses avancées sociales ont été réalisées même s’il reste encore beaucoup à accomplir.
La « gauche » française (et européenne) devraient s’en inspirer. De Linke en Allemagne semble avoir des positions intéressantes (voir la prestation de Sahra Wagenknecht...) -
Fergus,
C’est vous qui ne trompez personne et on dirait visiblement que j’ai mis dans le mille.
Comment vous voir sinon , c’est vous même qui donnez cette image de vous, ce n’est pas moi.
Analysez bien vos propos et vous verrez que pas un journaliste indépendant des merdias officiels,un vrai Observateur objectif comme vous vous prétendez l’être, ne tiens de tels discours et encore moins rédigent des articles à charge avec des miettes de pain.Même les soutiens de la gauche, la vraie comme vous dites, ne se rabaissent pas à de telles médisances ridicules.
Le fond de votre pensée ne s’alimente que de ce sensationnel illusoire et puéril qui fait les unes de Closer et autres magazines à sensations pour décérébrés mentaux.
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Bonjour, Agent Ananas.
Die Linke en Allemagne et Podemos en Espagne. C’est cette voie qu’il faut suivre...
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@ GrandGuignol.
« des articles à charge avec des miettes de pain. »
Décidément, votre militantisme vous aveugle ! Mais cela n’a aucune importance à mes yeux car je ne cherche ni à servir un parti ni à nuire à l’UPR, simplement à pointer du doigt le fait, évident, que ses arguments sont au niveau de ceux des partis qu’elle prétend combattre.
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Fergus, C’est vous qui n’êtes pas au niveau de l’UPR .
Et vos arguments à vous ne laissent aucun doute sur le niveau élevé de votre analyse.
Il peut arriver à Asselineau de forcer un peu le trait pour créer le buzz et se faire remarquer afin de sortir de l’anonymat, comme le fait Mélenchon en vociférant et hurlant à hue et à dia des propos quasiment insultants sur telle ou telle prise de position, qui n’est pas toujours très fine, souvent contradictoire avec son discours habituel, mais permet de faire parler de lui.
D’autant plus que si l’on s’attarde sur le cas Mélenchon avec de pareilles attaques, Agora vox ne suffirait pas pour tous les articles à charge minables que l’on pourrait éditer.
« Je ne cherche ni à servir un parti ni à nuire à l’UPR »
Non mais vous rigolez ou quoi ? Vous avez la mémoire courte sur toute la fange, hors arguments, que vous déversez sur ce parti car soit disant les militants de l’UPR seraient trop actifs et sur un autre commentaire c’est pour dénoncer l’hypocrisie supposé d’Asselineau, et encore un en disant « je n’ai jamais traité l’UPR d’extrême droite » et approuvez plus bas dans un autre commentaire de Werner (le troll de l’empire) le propos de celui ci qui le dit très clairement et ne vous défaussez de ce commentaire que sur l’amalgame « antisémite » dont ce même Werner affuble l’UPR.
Bon allez, Zou ! basta ! comme disait ma mémé.
A+
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@ GrandGuignol.
« comme le fait Mélenchon en vociférant et hurlant à hue et à dia des propos quasiment insultants ».
Exact, et cela je l’ai également dénoncé souvent, bien que je sois un électeur FdG, dans des articles ou des commentaires, ce qui démontre ma totale liberté de parole.
Sur « les idées d’extrême-droite » évoquées par Werner, je n’ai pas réagi car je m’en fiche totalement : je ne considère pas personnellement l’UPR comme étant « d’extrême-droite », mais « populiste », ce qui n’empêche pas certains médias d’aller plus loin en parlant par exemple « d’ultra-droite » (Médiapart et Marianne).
Pour le reste, basta ! en effet. Vous devez sans doute avoir mieux à faire qu’à passer autant de temps ici alors que vous êtes persuadé de l’avenir glorieux de l’UPR. A l’évidence, ce n’est pas moi, insignifiant moucheron, qui ai les moyens de vous empêcher d’atteindre ce nirvana politique après lequel vous courez.
C’est donc la dernière réponse que je vous fais, ayant d’autres projets pour les heures à venir
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« A l’évidence, ce n’est pas moi, insignifiant moucheron, qui ai les moyens de vous empêcher d’atteindre ce nirvana politique après lequel vous courez. »
Je ne dirais pas que vous êtes un moucheron, bien au contraire, vous pourriez être un des fers de lance d’une évolution des choses, si et seulement si, comme disent les théorèmes de math, vous portiez plus votre attention sur les problèmes vitaux tout en gardant vos convictions, et non sur des détails comme sur le fait de voir les cartes des eurorégions qui sont à l’étude et qui font débat chez les partisans de l’UE depuis sa création..
Le terme Basta employé par ma grand mère n’était pas pour vous battre froid, mais parce que j’ai la tête en compote et que je n’ai plus la force d’argumenter...Me suis couché très tard à cause de votre article hier soir...
Bonne journée quand même.
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Emmanuel
« Des Institutions qui n’existent pas ? »
L’UE, l’euro et l’ OTAN du Traité de Maastritch n’existent pas ? C’est du déni ? -
Bonjour, Fifi.
En écrivant « Je vous plains, construire est plus difficile, mais plus gratifiant que détruire », Emmanuel Aguerra a raison : c’est très exactement ce que vous faites, alors que la construction de l’UE doit se poursuivre, même si, dans la phase adolescente que nous connaissons, beaucoup de choses restent à régler pour mettre les institutions en harmonie avec les attentes des peuples. Mais cela viendra.
Quant à amalgamer - ce que vous faites souvent - Otan et UE, c’est de la pure invention manipulatrice, nul article des traités en vigueur ne comportant une obligation pour un membre de l’Union d’appartenir à l’Otan.
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Un article Anti-UPR, excellent .
Que d’énergie dépensée pour contre carrer un « micro parti » .
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Bonjour, Ulysse.
Un micro-parti omniprésent sur le net, bien au delà de son influence réelle.
Comme je l’ai écrit, c’est de bonne guerre lorsque l’on veut émerger dans les urnes. Encore faudrait-il que les argumentaires de l’UPR ne soient pas systématiquement ramenés à la dénonciation de l’UE, y compris lorsque le sujet est très éloigné de la politique européenne.
Or, à lire les militants de l’UPR, tout problème administratif posé, toute difficulté sociale ou économique soulevée, toute décision contestable sur la culture du maïs dans le Lot-et-Garonne, l’élevage des oies dans le Gers, la couleur des crépis en Haute-Saône ou la sécurité routière dans le Maine-et-Loire est de la responsabilité de l’Union Européenne. A la longue, cela devient fatigant, non ?
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L’UPR tape tout le temps sur l’UE c’est vrai, et c’est bien normal puisque le programme est d’en sortir.
Que cela vous donne l’impression que l’UPR mette tout sur le dos de l’UE je comprend, néanmoins ce n’est pas le cas et Asselineau le rappelle régulièrement que biens sur le jour ou nous sortons de l’UE de l’euro et de l’OTAN tous les problèmes de la France ne vont pas s’évaporer par miracle.
Cela permettra de retrouver les manettes et de sortir du marasme économique et politique. C’est déjà beaucoup. Pour le reste, non ça n’empêchera pas les catastrophes naturelles, ça n’empêchera pas divers pbs mais ça n’empêchera pas de tenter de les résoudre au contraire. -
D’autant plus que toutes les décisions prises par la Commission européenne émanent du Diktat de la classe des capitalistes et dont les politiciens professionnels et les hauts fonctionnaires de l’UE ne sont que les marionnettes..
S’en prendre à l’UE en dédouanant les actionnaires et propriétaires capitalistes (ceux qu’il faut exproprier) c’est se battre contre un leurre bien commode.... tout en sauvegardant la société capitaliste exploiteuse...
Oui il faut en finir avec l’UE et ses traités iniques mais ça ne veut pas dire repli nationaliste ni abandon de l’idée européenne elle-même !
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jaja,
C’est sûrement en y restant et en ayant des gouvernements qui ne disposent plus d’aucuns pouvoirs de décisions qu’on va pouvoir combattre la finance et les capitalistes ?
La minuscule Islande a mis ses banquiers en prison, parce que c’est un pays souverain, ce que la France n’est plus. -
Bonjour, Jaja.
Bravo, j’approuve totalement votre commentaire.
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Fergus,
Tout ne dépend pas de l’ UE, vous pouvez choisir le papier peint de votre salon.Les compétences ont été définies par les Traités :
- compétences exclusives de l’ UE, les Etats n’ont plus rien à dire.
le tourisme, le sport.
L’industrie ou ce qu’il en reste..., ravagée par les décisions de l’ UE.
Les services publics qui doivent être privatisés grâce à l’article 106. -
@ Ulysse.
Dans le volet consacré aux euro-régions lors de sa longue conférence de Namur, Asselineau a affirmé des choses hallucinantes sur les projets occultes de l’Europe en relation avec les régionalistes. Par exemple, laisser croire qu’en Bretagne il est fréquent de ne voir que les drapeaux européen et breton côte à côte, le drapeau français étant passé à la trappe. C’est bien évidemment un bobard de première grandeur, et moi qui circule un peu partout dans la région, nulle part je n’ai constaté cela : si un drapeau manque, c’est le gwen ha du breton ou le drapeau européen, jamais le drapeau français qui est présent partout !
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Fergus,
ça ne m’étonne pas , le NPA est aussi « Pour Une Autre Europe à la St Glinglin »... -
@ Fifi.
Je constate que vous ne répondez pas sur les élucubrations bretonnes d’Asselineau à Namur.
Restons dans cette perle de conférence pour nous intéresser à une autre manifestation de manipulation de votre gourou :
Asselineau a projeté des images de Catalogne montrant des manifestants qui arboraient des banderoles rédigées en anglais. Commentaire d’Asselineau (en substance) : Ces Catalans indépendantistes sont partie prenante des projets de démantèlement de l’Europe pilotés en sous-main par les Américains et l’Otan ; la preuve en est qu’ils ne s’expriment même pas en catalan, mais en « américain ».
Bravo, l’artiste ! D’une part, les manifestants ne s’expriment pas en « américain », mais en anglais : quelle pitoyable tentative d’amalgame visant à donner une coloration atlantiste au propos ! D’autre part, toute personne non conditionnée comprend que ces banderoles en anglais ont pour but d’informer, via les médias internationaux, les populations extérieures à l’Espagne, cette langue étant mieux comprise de tous que le catalan !
Récemment, j’ai publié un article intitulé Barcelone : quand le tourisme devient un fléau. Là aussi, la colère des Barcelonais était majoritairement rédigée en anglais. D’une part, pour être comprise par les touristes ; d’autre part, pour être relayée par les médias des pays exportateurs de touristes vers la capitale catalane. Rien à voir avec l’UE ni avec une quelconque soumission à l’Otan et aux Etats-Unis !
Désolé, Fifi, mais en tombant si bas dans la manipulation, Asselineau rejoint les plus détestables de nos personnages politiques !
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Fergus,
Là aussi vous avez des amnésies sélectives ; dans la même vidéo, il est question du Prix Charlemagne.(En passant, on nous avait vendu l’ Europe, comme contrepoids aux USA, on nous donc menti encore une fois)
Je ne vous dis pas ce qu’on entendrait !! -
@ Fifi.
Ce sont des épiphénomènes, et vous le savez parfaitement. Il se trouve que j’habite en Bretagne, et je peux vous assurer que le poids des indépendantistes y est quasiment nul.
Quant à ceux qui soutiennent les langues régionales, la majorité de ces personnes sont apolitiques ou ni plus ni moins concernées que les autres Français. Je fais d’ailleurs partie de ces gens qui soutiennent les cultures régionales.
Je note que vous avez éludé la réponse à la question posée sur les manipulations grossières d’Asselineau à propos de l’usage de la langue prétendue « américaine » lors des manifestations en Catalogne.
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Fergus,
Parce que ce sont bien les USA qui sont derrière la balkanisation de l’ Europe, et personne d’autre.
Que vient faire Clinton quand il vient encenser les langues minoritaires et les traditions des terroirs ?
Ecoutez BHL et Attali sur la fin des Etats Nation. -
@ Fifi.
« la balkanisation de l’Europe » reste très largement une vue de l’esprit à mes yeux.
Cela dit, comme je l’ai déjà écrit, la fin des nations telles qu’elles existent ne me chagrinerait pas plus que cela si elle s’inscrit dans un grand projet de fédération européenne et si les peuples en acceptent le principe.
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Oui, ils saoulent rapidement tout le monde. Immigration : U€ ( qui a son rôle mais les gouvernements français depuis 40 ans son responsables). Insécurité, islamisation : U.. euh non trop clivant.
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Legrind,
Les sujets de cet ordre sont secondaires même si ceux ci sont d’une grande importance.
L’urgence étant justement de retrouver notre autonomie afin traiter ces sujets qui tiennent aussi à cœur aux sympathisants de l’UPR.Sur l’immigration justement, voilà un sujet que traite François Asselineau qui démontre bien le rôle prépondérant de l’UE dans cette immigration massive et incontrôlable.
Ce sera aux français de décider par référendum, ce sujet sur l’immigration étant directement proposé par téférendum au lendemain d’une éventuelle élection présidentielle.
D’autres référendum sont proposés directement par l’UPR ainsi que des référendums d’initiatives populaires qui permettrons au peuple français de définir l’orientation et la politique de la France.
Alors que l’on se plaint d’un manque de démocratie, d’un bâillonnement du peuple sur les décisions prisent sans consultations aucune par le gouvernement.
L’UPR brise les chaînes qui jusqu’à présent nous entravent, affirmant ainsi une représentativité plus équitable dans les prises de décisions de l’état. -
Sur le site alternative économique :
http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2014/08/22/des-euro-regions/
Une jolie carte.
Un peu de doc :
http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/etpays/Europe/EurDoc11.htm
Article plutôt favorable à la chose d’ailleurs mais qui confirme que c’est bien l’UE qui pousse à cela. Après ces euro-région peuvent parfaitement être qu’une première étape avant de leur donner de plus en plus de pouvoir et prérogatives.
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La destruction programmée de la France : les Euro-régionshttps://www.youtube.com/watch?v=NvKlyvQn4ag&list=PLSZZt8YP2_sDodffjjdw9hX8Md7y3sP29#t=70
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Bonjour, Mitch303.
Vous avez le droit de croire cela. Pour autant, ces projets ne sont en rien imputables à l’Union Européenne mais à des écologistes et régionalistes ultra-minoritaires. Arrêtons de fantasmer là-dessus, il sera toujours temps de s’en préoccuper lorsque les populations concernées jetteront sur ces projets un œil moins amusé ou moins indifférent. Ces projets existent depuis fort longtemps et n’ont jamais suscité le moindre engouement nulle part dans les régions concernées !
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Fergus,
Sauf que ces projets sont soutenus par le gouvernement américain, qui vient encenser les langues minoritaires, et par Attali et BHL.
Si vous n’avez pas encore compris qui dirige l’Europe, on ne peut plus rien faire pour vous. -
@ Fifi.
Rassurez-vous, à titre personnel, je n’ai pas besoin de votre aide. Et comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, je m’en remets toujours aus choix de mes compatriotes, même s’ils sont contraires à mes idées.
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« Un micro-parti omniprésent sur le net, bien au delà de son influence réelle » en partie grâce a des détracteurs comme toi. donc , merci Fergus et au prochain billet doux sur L’UPR...
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Bonjour, Napoléon.
Rassurez-vous, je n’ai nulle intention de passer su temps sur les écrits de l’UPR. Il sera toujours temps de s’y intéresser de plus près si ce parti parvient à grandir un peu.
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Une autre preuve que l’UPR a raison quand il s’agit de dénoncer la mise en place d’euro régions voulues par l’UE. Ici une membre du conseil européen des relations étrangères dit clairement à la télévision (ce qui est rare) que l’UE pousse à la création de régions et à la destruction des états.
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Bonjour, Al_je.
Certes ! Mais des membres d’instances européennes ou des élus du parlement qui s’expriment publiquement ne sont pas forcément représentatifs d’une majorité idéologique. Cherchez bien et vous n’aurez aucune peine à trouver des intervenants qui pensent très exactement le contraire ! Ces derniers sont même très majoritaires parmi les élus de Strasbourg.
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Ce texte qui par ailleurs ne démontre rien, est très choquant dans l’agression d’un « micro parti »
(s’il est si insignifiant, pourquoi prendre la peine d’essayer de le discréditer ?)Je ne suis pas du tout à l’UPR. J’écoute François Asselineau qui dit des choses essentielles et intéressantes.Dans les découpages il faut faire des régions avec un poids suffisant, démographique et économique, dans une zone géographique cohérente.Le démembrement de la France était dans le programme d’Eva Joly./ C’est aussi un objectif du PS parti de l’Otan, de l’europe néo libérale, de la destruction de notre langue et de notre enseignement ...Je constate aussi que l’UPR propose un nouveau CNR. C’est très juste puisque notyre pays va sortir ravagé des périodes Sarko, Hollande...-
Bonjour, JMB.
Je reconnais que « micro-parti » n’est pas forcément très élégant, même si c’est la vérité des urnes. Disons que la formule m’a été dictée par l’irritation que je ressens à lire toujours les mêmes accusations fondées sur des affirmations fausses et des documents émanant des régionalistes ultra-minoritaires.
Qu’Asselineau dise par ailleurs des choses intéressantes, je ne le nie pas. Mais vous ne pouvez nier, vous non plus, qu’il appuie avec insistance ses démonstrations sur des éléments manipulateurs dès lors qu’il prononce le nom de l’UE, responsable à ses yeux de tous les tourments des Européens en général et des Français en particulier. Par moments, en l’écoutant lui, ou en lisant les militants de l’UPR, on a l’impression d’entendre ou de lire des homélies dénonciatrices de l’œuvre de Satan. Désolé, mais cela confine trop souvent à la caricature !
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C’est vous qui êtes caricatural !
Ou bien contre argumentez sur ce que démontre ou expose Asselineau. -
Je ne suis nullement un inconditionnel de l’UPR... mais votre argumentation est légère.
L’UPR a le mérite de proposer quelque chose de cohérent :1) la sortie des institutions actuelles qui comprend bien évidemment la sortie de l’Euro, -qui devient une évidence-.2) un programme de reconstruction de notre pays, qu’il identifie au programme du CNR ce qui n’est pas faux puisqu’il faut réindustrialiser et redévelopper le volet social, qui n’est possible que si nous retrouvons une indépendance véritable.L’Europe n’existe pas, il n’y a que des institutions cohérentes qui mettent en oeuvre un système économique qui est fondamentalement néo libéral : liberté pour les capitaux, destruction des services publics, exploitation maximum des travailleurs : directive Bolkenstein qui est appliquée quand le système le peut..L’europe sociale, réorienter la politique monétaire de l’europe, relancer la croissance... c’est un blabla auquel les gens ne croient plus à juste titre. L’asservissement dans l’OTAN, la soumission aux injonctions économiques des USA, notamment vis à vis de la Russie, montrent que les pays de la zone institutionnelle « europe » ne sont pas indépendants.Tous les thèmes qui ont permis de faire passer ces institutions : l’indépendance, la croissance et la stabilité des prix avec l’Euro, la paix... se révèlent complétement faux. -
@ JMB.
Ce que propose l’UPR dans l’ensemble de son programme n’est pas en cause ici, le sujet étant circonscrit aux euro-régions. Pour le reste, il y a des points avec lesquels je suis en accord avec Asselineau, même s’ils sont rares, quasiment tout étant conditionné à la sortie de l’UE.
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@ Malitorne.
Sans aller cherche plus loin, remontez un peu ce fil pour prendre connaissance du commentaire que j’ai adressé à Fifi et qui est resté sans réponse : j’y démontre, avec un exemple précis sur la Catalogne, de quelle manière Asselineau peut manipuler son auditoire. Ailleurs, un autre exemple porte sur la Bretagne et les drapeaux qui ornent les communes, là aussi en s’appuyant sur une affirmation induite totalement fausse.
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Bonjour Fergus,
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« Ce que propose l’UPR dans l’ensemble de son programme n’est pas en cause ici, le sujet étant circonscrit aux euro-régions. Pour le reste, il y a des points avec lesquels je suis en accord avec Asselineau, même s’ils sont rares, quasiment tout étant conditionné à la sortie de l’UE. »« même s’ils sont rares » ... ahh bon ... nous allons vérifier cela si vous êtes en si grand désaccord avec le programme de l’UPR !
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J’ai lu à plusieurs reprises ce genre de commentaire réducteur, écrit par des gens qui n’ont simplement pas réellement lu le programme de l’UPR.
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Voici quelques extraits du programme de l’UPR :Dans votre programme
http://www.upr.fr/wp-content/uploads/presidentielles/Programme-Liberation-Nationale.pdfA la page 14 l’UPR propose de réattribuer à la banque de France son rôle normal de financement de l’état. La loi du 3 janvier 1973 doit certainement vous évoquer un changement profond en ce qui concerne le financement des services publics et des projets de l’état français ? Puis notre dette publique est en grande partie liée aux intérêts élevé des banques privées en comparaison avec des intérêts de la banque de France pratique jusqu’à la fin de l’année 1972 !
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ouA la page 15 du programme de l’UPR est marque :
« Assurer la subordination des intérêts des particuliers à l’intérêt général »
L’UPR défend le maintien voire la restauration des services publics ... on en parle en ce moment des autoroutes qui encaissent des bénéfices indignées sur le dos des usagers tout en pénalisant notre économie
.ou
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à la page 21 du programme de l’UPR ou il est question de vouloir garantir la santé pour tous !
.Le programme de l’UPR est inspirée du programme du CNR, c’est ce programme du CNR qui à permis à votre génération de vivre les 30 glorieuses. Pour rappel l’expression « Trente Glorieuses » désigne la période d’une trentaine d’années qui a suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, jusqu’au premier choc pétrolier de 1973.
La durée de cette période de croissance peut s’expliquer par :
Le travail des femmes qui augmente le revenu du foyer,
Le « baby boom » et l’accroissement de l’espérance de vie qui augmentent le nombre de consommateurs,
la sécurisation des revenus par l’Etat-Providence :
création de la Sécurité sociale,
des Allocations Familiales,
des régimes de retraite,
instauration en 1950 du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG),
l’augmentation de la durée des congés payés (troisième semaine de congés payés en 1956, et quatrième en 1965) qui favorise le développement des dépenses de loisirs.Ce n’est certainement pas l’Europe qui soutien l’instauration d’un smic européen ni la couverture sociale des européens !
FERGUS réveille vous et sorte de cette hypnose alimente par la propagande mensongère européenne !
FERGUS je poursuit ...
Pour la retraite ce n’est pas guerre mieux car il vas falloir travailler, en ce qui concerne la jeune génération d’aujourd’hui bien plus d’années pour avoir une retraite ... et encore ... je pense que cette retraite des futurs générations des travailleurs s’approchera massivement des revenues sociales.
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ou
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à la page 10 ou il est question de reconnaître le vote blanc comme un vote à part entière.
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ou
également à la page 10
Instaurer l’équité du financement public pour les activités politiques.
Ce financement sera strictement proportionnel aux voix reçues à chaque élection, décomptées dès la première voix.
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ou
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Toujours à la page 10 du programme de l’UPR
Réformer le statut de l’élu, avec interdiction du cumul des mandats fixée par une loi organique.
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ou
toujours à la page 10
Inscrire dans la Constitution la liste des services publics non privatisables par nature.
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ou
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à la page 14
Réattribuer à la Banque de France son rôle normal de financement de l’État et des collectivités locales.
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Mettre un terme au pouvoir indu des agences de notation en rétablissant le contrôle des flux de capitaux. Il faut choisir entre ce rétablissement du contrôle des flux de capitaux ou l’abdication de toute souveraineté devant les fonds de pension, les banques et les agences de notation. Toute autre solution est illusoire et inefficace.
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ou
à la page 16
Gérer de façon dynamique le taux de change externe du nouveau franc.
Cette mesure, qui implique une sortie de l’euro et de l’Union européenne, est cohérente avec notre programme. La Direction du Trésor et la Banque de France adopteront conjointement une politique monétaire fixant un objectif de taux de change externe de notre monnaie nationale, comme cela se produit dans la quasi-totalité des États de la planète.
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ou
à la page 18
Améliorer la situation du travail au sein de l’économie.
Améliorer la répartition de la valeur créée dans l’entreprise.
Développer l’actionnariat salarié qui permettra de dissuader les délocalisations et de grossir les fonds propres d’une entreprise.
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ou
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à la page 21
Confirmer solennellement le rôle central de la Sécurité sociale pour assurer la justice sociale entre les citoyens français.
Lancer une grande politique publique de médecines douces et alternatives, encadrée par des expertises médicales incontestables, afin d’offrir une médecine moins dépendante des grands laboratoires pharmaceutiques.
Remarque : Les chiffres de la sécurité sociale sont dans le rouge ... cette mesure permettra de contribuer à réduire les dépenses ainsi d’avoir une population française en meilleure santé.
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ou
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à la page 22
Remplacer la PAC par la PAN (Politique agricole nationale). La sortie de l’UE ne modifiera en rien le niveau des subventions versées à nos agriculteurs puisque ces subventions, bien que qualifiées d’européennes, sont en réalité financées par les contribuables français.
Garantir un revenu digne et stable aux agriculteurs en favorisant un prix juste à la vente des productions.
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Peu de gens ont réellement lu le programme de l’UPR ... et ceci n’est qu’une petite partie de notre programme....
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Il est nécessaire me semble t-il de rappeler les lecteurs que le programme de l’UPR est base sur les valeurs républicains, valeurs républicains que l’UE avec les traitées de Maastricht et de Lisbonne est entrent de détruire !
http://www.upr.fr/wp-content/uploads/presidentielles/Programme-Liberation-Nationale.pdf -
Bonjour, Eau-du-Robinet.
Tout cela est très intéressant, et séduisant par certains aspects. Mais l’objet de mon article n’était pas le programme de l’UPR, uniquement la question des euro-régions et des manipulations dont cette question fait l’objet dans les textes et les discours de l’UPR.
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Parfait ce petit rappel sur le programme de l’UPR. Espérons que ceux qui le critiquent sans avoir lu ou entendu l en prendront de la graine (visiblement il sont très nombreux sinon on ne lirait pas les énormités publiées). Et la réforme du Conseil constitutionnel qui sera une assemblée de magistrats professionnels et non plus un assemblée hétéroclite (qui n’a pas hésité à modifier plusieurs fois notre Constitution pour faire plaisir aux euro-atlantistes), ce n’est pas du sérieux ?
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Bonsoir, Justus.
Bof ! Si le programme de l’UPR est aussi séduisant dans tous ses aspects, il n’aura aucun mal à convaincre les Français !
Sur la réforme du Conseil constitutionnel, rien de tangible n’a été engagé dans ce sens
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C’est pour cette raison que c’est un programme : on ne peut pas engager de réformes lorsqu’on est pas aux commandes
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la volonté sous-jacente de Bruxelles de favoriser l’émergence d’euro-régions visant à détruire les nations. C’est de bonne guerre, mais c’est faux.
pour moi, non
La structure d’un Etat fédéral s’apparente comme deux gouttes d’eau à la structure féodale. Et reviens donc à transformer l’Europe en régions « néo-seigneuriales » ayant fait allégeance à un pouvoir central, un exécutif non élu !!!
Bienvenue dans le Royaume €uroLandLa création de l’Europe, la question d’un choix de structure constitutionnelle n’a jamais été posée, mais imposée, l’autre option étant une Confédération des Etats d’Europe qui eût laissé à chaque Etat membre sa souveraineté entière, ses pouvoirs régaliens, et non pas les Etats-Unis d’Europe sur le modèle anglo-saxon des United States, un « empire » (c’est Barroso qui le dit lui-même) tel que cela a été construit jusqu’ici. Il ne faut pas sous-estimée cette dimension « impériale » affichée si pas « impérialiste » de l’Europe.
Les adversaires de cette Europe ne sont pas forcément anti-Europe, les taxer d’europhobie est vraiment de mauvais aloi, c’est juste une question de choix politique, et de paradigme à la base. Et dans sa construction, de choix démocratique, il n’y a pas eu !
Que l’ UPR dénonce ce vice de forme congénital ne me paraît pas insultant, ce n’est pas du vitriol, et autant le savoir, pour ne pas faire des armées de dupes. Et pas besoin d’être un Parti pour le dire
Les europhiles font un mauvais procès à l’UPR, ça finit par ressembler à une chasse aux sorcières. L’Europe va peut-être se créer son €uro-maccarthysme, déjà qu’elle s’est dotée d’une super police / armée privée l’ « EuroGendFor » pour calmer les récalcitrants éventuels ... après tout, n’a-t-elle pas fait allégeance à l’OTAN, elle aura donc aussi son Stay-Behind et ses hasbara pour faire la chasse aux dissidents de la pensée unique. Et sa Sibérie aussi, pour mettre au frais ceux à rééduquer ?-
Bonjour, Njama.
Je vais vous mettre à l’aise en ce qui me concerne : je suis pour l’Europe, qu’elle prenne à terme une forme de confédération de nations ou de fédération d’euro-régions.
Mais que l’on affirme avec une telle insistance, et sans un début de projet sérieux de mise en place de ces euro-régions, que la « menace » est imminente n’a aucun sens. Si tel était le cas, le PS - dénoncé comme complice par l’UPR - n’aurait pas bâti sa nouvelle carte des régions telle que cela a été fait.
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Ceux qui n’ont pas compris encore que cette Europe organise petit à petit le délitement de la souveraineté des nations, faudrait vous réveiller un peu ...
après les mêmes viennent se plaindre de l’incompétence du PS ou de l’UMP, qui mènent à peu de chose près exactement la même merkelisation des esprits et de l’économie ... les 2/3 si pas les 3/4 de la politique menée par la France est à lire et décrypter sous la grille de lecture des Directives européennes que chaque État membre doit retranscrire dans la législation nationale
Après tout vous paraîtra un peu plus clair ... et l’UPR peut vous épargner une bonne partie de la besogne
au moins pour en comprendre les rouages. Après libre à vous d’en penser ce que vous voulez, l’UPR n’enrôle personne à ma connaissance ...-
J’aurais même presque l’impression que l’UPR prêche dans le désert pour seulement quelques poignées de gens qui s’intéressent à comprendre les rouages de ce monde ...
Autre option, Assileneau ferait de l’ombrage à d’autres trublions patentés de service ?
Élections européennes du 25 mai 2014, UPR 0,41 %, NPA, 0,40 %
c’est sûr Asselineau est une SUPER MENACE pour l’Europe, mazette, tous aux tranchées, il faut organiser le résistance contre l’UPR -
@ Njama.
Le NPA a été phagocyté par le FdG en 2012, Mélenchon - et c’est son seul véritable mérite - ayant réussi à fédérer les voix à la gauche du PS.
Non l’UPR n’est pas une menace pour l’Europe. Qui plus est, que cela le cas ou non, je comprends parfaitement que l’on puisse développer une stratégie contre cette UE qui est aux antipodes des attentes sociales de la plupart d’entre nous. Mais cela n’autorise pas à faire et dire n’importe quoi !
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njama,
Il vous échappé que l’ UPR est interdit de médias depuis 7 ans ?Quand « Nouvelle Donne » s’est créée, dès le lendemain, ils étaient reçu dans tous les médias.
Comme vous êtes sans doute, un grand démocrate, l’ UPR attend vos protestations.
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En tout cas vous, vous vous l’autorisez allègrement
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Je ne sais quoi dire de ton article Fergus.
Je te crois quand tu dis que les documents fournis par l’UPR ne sont pas dans les cartons des décideurs européens, mais j’ai idée que l’Idée de « tous ces gens-là » est bel et bien de détruire les peuples, au sens strict : LR joint à Midi Pyrénées, vu de Paris, on peut le croire, mais Rhône Alpes joint à l’Auvergne, c’est une autre histoire.
On devine très clairement la politique qui prive le citoyen lambda de sa commune, de son canton et de son département, le laissant pantois devant le gigantisme qui n’autorise plus la moindre « démocratie ».
Donc, de ce point de vue, la mise en alerte de l’UPR ne me semble pas mensongère.
Par ailleurs, n’étant pas devin et voyant la complexité des choses passer au dessus de ma tête, je suppute, aussi, que quitter l’UE, comme préliminaire, n’est pas, obligatoirement, la bonne tactique. Je reste donc prudente sur ce volet, et adhère, jusque là, à l’objectif PG d’utiliser au maximum ce que l’on peut faire ( Hollande étant un pilier de cette UE là) - voir mon article : faut-il sortir de l’UE.- quitte à s’en faire virer, scénario qui me semble, mais je me trompe peut-être, peu probable !!-
Bonjour, Alinea.
L’Auvergne, parlons-en, c’est mon pays. Or, je n’ai as constaté qu’il y ait des oppositions sérieuses à la fusion avec Rhône-Alpes. Bien au contraire, la région, trop souvent délaissée car considérée comme essentiellement rurale (mis à part Michelin et quelques autres rares fleurons industriel) peut espérer retirer de cette association des bénéfices qui lui auraient été interdits sans cette fusion. Mais tout cela n’a rien à voir avec les projets - réels ou fantasmés - de l’UE.
Priver le citoyen de sa commune n’est pas un problème : dès lors qu’il a compris que la mutualisation avec les communes voisines dans une même entité administrative améliore la qualité des équipements et des fournitures en réseau tout en diminuant les impôts locaux, il devient rapidement sourd au discours des élus qui n’ont pour seul objectif que de s’accrocher à leur écharpe. En France, on pourrait sans dommage diminuer de 25 000 le nombre des communes sans que l’identité des personnes et les intérêts locaux en pâtissent.
Pour ce qui est du PG (et du FdG) relativement à l’Europe, j’aimerais que les choses soient assez vite clarifiées en vue des prochaines échéances électorales. La place de la France dans l’UE y tiendra en effet une importance sinon capitale, du moins très grande.
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C’est bien beau ce discours sur l’organisation administrative, la suppression des échelons etc.
Or, qu’es ce qu’on fait ces dernières années ?
-> Création des communautés agglomération
-> Création d’euro-régions
-> DécentralisationQuestion suppression de la complexité administrative et réduction de coûts, excusez moi mais les actes sont exactement opposés au discours.
De plus, es-ce que vraiment le problème fondamental de la france c’est le nb de communes, de département ou de régions ? Franchement, poser la question c’est y répondre.
Pour ce que est de l’Auvergne tous les gens que je connaît sont opposé à une absorption par la région Rhône Alpe, moi compris. Ce serait Catastrophique pour Clermont-Ferrand.
La ville se retrouverait déshabillée de ses administrations puis de diverses infrastructures et ça pourrait finir par le CHU et les universités.
A l’opposé l’autre idée de fusionner l’Auvergne avec le Limousin serait bénéfique pour Clermont et catastrophique pour Limoge.
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C’est curieux Fergus, est-ce mon incorrigible nostalgie, mais vois-tu, je vis en rase campagne, et, au moins pour les petits problèmes locaux d’écologie, d’aménagement, d’éclairage public ou ce genre de petites choses, c’est bien au niveau de la commune qu’on peut, dans la rue ne serait-ce, alpaguer le maire !
Si les grands Maîtres des intercommunalités étaient des écolos d’extrême gauche, je ne dis pas que je n’en serais pas contente, mais, c’est loin d’être le cas !!
Tout est devenu pognon, le quidam n’a plus nulle part où s’adresser, or, le pognon, jusqu’à preuve du contraire a fait plus de mal que de bien !! -
« En France, on pourrait sans dommage diminuer de 25 000 le nombre des communes sans que l’identité des personnes et les intérêts locaux en pâtissent. »
25 000 ! sur les 36 000 communes ?
autant mettre tous les villages de France sous curatelle
déjà qu’on y a viré la Poste, qu’on y maintient sous perfusion quelques rares écoles, déjà en regroupements dans nos campagnes, qu’il n’y a plus de commerces, ...
ça va être sympa la vie dans les villages ! super cool et simple, les questions locales administrées on ne sait où, certaines questions, ici, d’autres ailleurs, ... ça va être l’usine à gaz, et la destruction programmée des villages vidés de leur peu de démocratie locale, de leurs peu de services publics, transformés au forceps en regroupements résidentiels qui auront vite à coup sûr un visage de maison de retraite, ou de folklore
...
Douce France, cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t’ai gardée dans mon coeur
Mon village, au clocher, aux maisons sages
Où les enfants de mon âge ont partagé mon bonheur
Oui je t’aime et je te donne ce poème
Oui je t’aime, dans la joie ou la douleur
...
c’est vrai que les crèches de noël c’est quand même beaucoup plus important, on voit comme ces petites étables agitent l’aquarium politique ...
remarque avec 25 000 mairies de moins, ils flingueront leur culture, c’est ce que l’on appelle de l’auto-destruction -
@ Njama.
En supprimant de 25 000 le nombre des communes, on se retrouverait à peu près dans la moyenne des autres pays d’Europe. L’organisation territoriale, non seulement n’y est pas moins bonne, mais elle est le plus souvent meilleure, la majorité des maires de nos petites communes étant incapables de digérer les textes administratifs. A toutes utiles, je vous rappelle qu’environ 20 000 communes ont moins de... 500 habitants ! Eu égard à la multiplicité des taches demandées aux maires, c’est de la pure folie dans une société aussi complexe que la nôtre !
Vous écrivez « administrées on ne sait où ». Eh bien non, il ne s’agit pas d’être administré on ne sait où, mais dans le village chef-lieu d’un regroupement de plusieurs communes rurales. Seule difficulté : des maires risquent de perdre leur écharpe ! Pour le reste, les communes qui ont franchi spontanément cet obstacle se félicitent de leur choix, bénéfique pour tous, notamment en matière d’équipements collectifs à moindres frais.
Quant à la culture, est-elle si différente dans des villages distants de 3, 5 ou 8 km ? Non, n’est-ce pas ?
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20 000 communes ont moins de... 500 habitants !
votre raisonnement est beaucoup trop comptable, et fait complétement abstraction du lien social (même problème dans les banlieues désertées), les coûts de cette présence dans les communes rurales est franchement TRÈS TRÈS dérisoire dans le budget de l’État. Vérifiez donc ce qu’un maire d’une commune de moins de 500 hab. perçoit. Pour vous épargnez cette peine, je vous l’écris 646,25 euros
C’est grandiose n’est-ce pas ? un peu plus que le RSA, ça tient quasiment du pourboire ...
et combien ce peut être très dérisoire à côté des gabegies parisiennes ou étatiques ...
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mais si vous prêchez pour que l’on y installe le désert dans ces 20 000 communes, (j’ignore même si votre point de vue est celui du FdG, je vous l’avoue), ... je respecte démocratiquement votre choix politique d’exprimer ce souhait qui se situe à mon sens nettement en dehors des clous de la logique républicaine, ainsi qu’il me paraît l’être, et, je ne le partage absolument pas.
Aussi, dans la même logique démocratique, admettez que certains, comme l’UPR ou le FN, prêchent que l’on sorte de l’UE
Cordialement -
@ Njama.
« votre raisonnement est beaucoup trop comptable, et fait complétement abstraction du lien social »
Non, rien de comptable, mais l’observation de ce qui se passe dans les petites communes. Dans la famille de ma femme, un cousin a été maire et a jeté l’éponge il y a quelques années au bout de 3 ans tant il était débordé par le travail administratif et les sollicitations incessantes. Même chose pour un ancien collègue, et pour les mêmes raisons. Lui est allé au bout de son mandat, mais a fini exténué. Dans le premier cas, une commune d’un peu plus de 1000 habitants. Dans le 2e, une commune de 350 habitants. A aucun moment je n’ai parlé des coûts !
Ce que je propose (à titre personnel) pour avancer sur ce sujet : donner au communes la durée du mandat en cours pour obliger, à l’horizon 2020, celles qui comptent moins de 1000 habitants à fusionner avec une ou plusieurs communes voisines, à charge pour elle de s’entendre. passé ce délai, il appartiendrait aux préfets de se saisir du problème si rien n’a été réglé. Cela ne supprimerait pas 25 000 communes mais sans doute 10 à 15 000, ce qui serait un progrès déjà très important.
A propos des toutes petites communes (des milliers comptent moins de 1000 habitants), savez-vous qu’il est parfois nécessaire d’inscrire des quasi-grabataires ou de grands vieillards comme conseillers municipaux pour obtenir le nombre d’élus nécessaire ? Cela n’a aucun sens.
Bonne soirée.
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En supprimant de 25 000 le nombre des communes, on se retrouverait à peu près dans la moyenne des autres pays d’Europe.
pour raisonner ce serait sympa Fergus tout de même de ne pas évoquer ce genre d’argument « ce que fait le voisin » ! comme si cela devait être une référence, et comme s’il fallait en déduire un assentiment, et qu’il faudrait donc faire pareil.
Sortez un peu de la vision comptable, vous sombrez dans le psittacisme avec cet exemple
car, ah, bon (dans votre logique) si le voisin fait une connerie, devrait-on l’imiter ?Pour tout vous dire, et très sincèrement je ne crois pas que la culture française soit complétement soluble dans l’Europe, c’est mon intime conviction, et je ne saurais m’étonner que les frictions soient nombreuses, qu’elles soient françaises ou non.
Pour illustrer ma pensée, l’exemple qui me vient à l’esprit - ce qui n’est pas un point de détail - est la laïcité « à la française » (à laquelle je tiens beaucoup parce que la loi de 1905 avait fait une société apaisée et ouverte à toutes les convictions). Cette laïcité découle d’une histoire très particulière, qui est « nationale » ... c’est l’évidence, dont nos homologues européens ne connaissent rien, ou presque. Que les autres pays d’Europe gèrent autrement leurs relations aux religions ou aux associations philosophiques, peu me chaut, charbonnier est maître dans sa maison, et j’en suis fort aise si elles peuvent bien gérer cela ... mais que l’Europe cherche à nous équarrir sur cette question, pour moi, cela relève quasiment du casus belli ni plus ni moins. Nous installerons des barricades nationalistes laïques s’il le faut ... avec ou sans le FdG on s’en fout ... A bas la calotte ! et les crèches dans les mairiesDonc L’Europe ... elle est encore à construire, et dans la construction de cet ouvrage qui se fera dans la douleur faute à leurs fondateurs car l’empressement ne vaut rien à l’enfantement, dans cette construction qui vous tient chaud au coeur Fergus, les réactions syndicales, la lutte ouvrière ont leurs mots à dire, je caricature,mais vous comprendrez la métaphore, du moins je l’espère. Cela veut juste dire que le mirage idyllique des Etats-Unis d’Europe n’absout rien, et que l’épicentre des luttes doit et va se déplacer, ainsi que je le crois.
L’UPR a mon sens y contribue, je lui tire mon chapeau -
Bonjour, Njama.
Vous avez raison, il ne faut pas prendre systématiquement exemple sur le voisin. Néanmoins, il est quand même éclairant que la France compte, à elle seule, autant de communes que le reste de la zone euro ! L’administration locale de base ne diffère pourtant pas beaucoup chez nos voisins les plus proches en matière de besoins et de réponses apportées par les élus.
Je constate que vous éludez ce que j’ai écrit sur les micro-communes et la difficulté qu’il y a à les gérer de manière efficace. Mais peut-être n’en connaissez-vous pas, ce qui pourrait expliquer cela. Sachez donc, en plus de ce que j’ai écrit précédemment, que nombre d’entre elles ne sont même pas capables d’organiser la réunion trimestrielle obligatoire et se font, de ce fait, sermonner par le préfet. Et quand ces réunions sont organisées, ce sont parfois de vraies parodies tant les conseillers présents sont déconnectés des réalités administratives. C’est cela, la France des micro-communes, notamment dans ma région d’origine, l’Auvergne, où l’on compte pléthore de communes de 50, 60 ou 80 habitants. C’est devenu ridicule dans la mesure où les déplacements, qui ont pu autrefois justifier ce mitage calqué sur les anciennes paroisses, se font en voiture, et plus à pieds ou en char à bancs !
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@ l’auteur,
C’est, je crois la première fois que je vous réponds, même si je vous ai souvent lu, et chaque fois avec attention.Permettez-moi un petit témoignage.Il parait que vous seriez de Front de gauche. Personnellement, j’ai soutenu ses idées et Mélenchon surtout, mais depuis l’été 2013, soit deux mois après la manif. à La Bastille, j’ai changé.Je crois que c’est une voie sans issue. Je pourrais l’expliquer, mais je préfère être bref.S’agissant de l’UPR dont la présence sur Internet semble vous insupporter, sachez que même si je ne suis pas encarté ses thèses méritent d’être étudiées.Les militants de l’UPR mettent la pression sur la toile, c’est vrai, mais ils ont raison d’occuper le terrain, même s’il m’arrive de croiser le fer avec certains sur AV car il est un domaine et un seul, où la position de l’UPR est « à pleurer » et ne se distingue pas du tout de la position des autres partis.Je n’insiste pas pour l’instantIl se trouve que j’ai pu rencontrer François Asselineau il y a trois mois, lors d’une de ses conférences. Soi dit en passant, j’ai fait 1500 km AR pour aller le voir ! L’homme est conforme à ce que je pensais de lui, poli, courtois, documenté et bon orateur, même s’il ne peut être qualifié de tribun.Je lui ai remis une lettre en main propre. Depuis, pas de réponse.Le délégué départemental me dit que l’agenda de FA est très chargé et que...Tu parles ! Le coup de l’agenda très chargé, on ne me le fait plus.Cette attitude d’une part, et le comportement de certains de ses soutiens sur AV notamment, d’autre part, me laissent perplexe.Ce faisant, j’ouvre tous les soirs le site Internet de ce parti et je lis les articles de FA.C’est ainsi qu’hier soir j’ai pu modérer l’article de FA (j’étais le cinquième à intervenir) avec le commentaire suivant : « Excellent ! Comme d’habitude. »Je pense fondamentalement que la France n’a plus rien à faire dans cette U.E. et qu’elle doit recouvrer sa liberté politique et aussi sortir de l’OTAN.Et seul l’UPR prône ces mesures.S’agissant des euro-régions, peut-être y -t-il un peu d’excès, mais tout de même : les départements sont condamnés, les régions ont été fusionnées, la réforme des plaques minéralogiques des voitures, la disparition de « République française » sur les timbres-poste, la Charte européenne des langues régionales et minoritaires ...Tout ça ne vous ébranle pas quelque peu ?Mon souhait, ce serait un rapprochement de Mélenchon, et de Chevènement avec l’UPR, une sorte de programme commun associant ces trois tendances.Vous voyez que rien n’est simple.Cordialement.Thierry Saladin-
Bonjour. Thierry.
Notez bien que je m’emporte (un peu) sur un des aspects de la campagne omniprésente des militants d’Asselineau, en aucun cas sur le fond de ce qu’il peut dire par ailleurs sur les volets sociaux, par exemple.
Vous parlez des conférences d’Asselineau. Précisément, comme je l’ai écrit plus haut dans des commentaires adressés à Fifi, le fait que cet homme utilise le même type de ficelles manipulatrices que ceux qu’il dénonce me pose question, notamment lorsqu’il laisse entendre, avec un aplomb digne de Sarkozy, qu’il n’est pas rare en Bretagne de voir des communes où se côtoient les drapeaux breton et européen, le drapeau français étant passé à la trappe. C’est évidemment faux !
Quant aux plaques d’immatriculation, dont il fait un cheval de bataille, ce n’est qu’un épiphénomène représentatif d’une harmonisation qui ne laisse rien augurer de plus que l’harmonisation (plus ancienne) de la signalétique du réseau autoroutier européen.
Vous parlez de la charte des langues régionale (un texte que j’approuve totalement). Là aussi, il s’agit de l’un des abcès de fixation d’Asselineau qui fait semblant de voir là une menace afin de servir ses intérêts électoraux. Or, quel risque font-elles peser sur les états ? Strictement aucun : les langues régionales ne peuvent être une menace pour les nations dans la mesure où elles seraient plus sûrement un facteur d’atomisation des régions administratives existantes que de consolidation d’euro-régions plus vastes et plus puissantes, à même de damer le pion des états. Et le nombre de leurs locuteurs ne cesse de diminuer.
Pour ce qui est de l’avenir du FdG, je crois comme vous qu’il passe par un élargissement. Avec ou sans l’UPR ? Je n’en sais rien : au caciques de le décider ; je ne suis militant de rien ni au service de quiconque.
Bien à vous.
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re-bonjour Fergus,
Vous dites :« Vous parlez de la charte des langues régionales (un texte que j’approuve totalement).(...) Or, quel risque font-elles peser sur les états ? Strictement aucun : les langues régionales ne peuvent être une menace pour les nations dans la mesure où elles seraient (...) »C’est là que vous et moi divergeons profondément, et ce indépendamment de ce que peut dire FA.Si l’Union Européenne, et par conséquent le Conseil de l’Europe qui en est le rédacteur, s’intéressait vraiment aux langues, c’est une Charte des langues nationales et régionales qu’elle promouvrait.Précisément, en oubliant (= litote) les langues nationales et en se cachant derrière un multilinguisme qui ne peut amuser que les gogos et les naïfs (attention, je ne parle pas de vous), elle favorise le tout-anglais, c’est-à-dire le tout américain, comme l’ont décidé en 1961 nos chers amis anglo-américains dans un rapport secret.Rapport rendu public par le Pr Robert Phillipson, et dont ne parle en aucun cas FA. Preuve s’il en était qu’à l’UPR on est encore un peu léger sur certaines questions.Cordialement.Thierry Saladin -
Fergus,
Le livre de Pierre Hillard, « La décomposition des Nations européennes », que je vous conseille vivement de lire, est une compilation de textes européens.
Ainsi vous aurez les documents officiels de l’ UE, que vous accusez l’ UPR d’inventer.Et des cartes, pas toutes venant des Verts, tant s’en faut :
- carte 1- Alpen Adria - source Associations des régions frontalières européennes ARFE- carte 2 - Carte de la coopération transfrontalières en 2000. Source ARFE
- carte 3 - carte des pays alpins source ARFE
- carte 4 - carte de l’eurorégion des Carpathes source ARFE
- carte 5 - carte des revendications sécessionnistes 1997 source Parti démocrate des peuples d’ Europe et ALE
- carte 6- carte de la grande Europe des régions source : fragments d’ Europe chez fayard 1993 page 305
- carte 7 - carte de la Grande Europe des régions en 2002 source Assemblée des régions d’ Europe ARE 2002
- carte 8 - carte des eurorégions entourant l’ Allemagne en 2000. Source Bundesamt für Bauwensen und Raumornung
- carte 9 - carte de l’eurorégion Alsace- Pays de Bade source la coopération transfrontalière dans l’espace Pamina, programme INTERG II-Pamina page 25
- carte 10 - Carte aménagement du territoire de la Grande Europe 2002 Source Conférence européene des Ministres responsables du Territoire -CEMAT janvier 2002
-annexe 11 - Discours de Richard Coudenhove Kalergi lors de la remise du prix Charlemangne.
source www.karlspreis.de-carte 12 - Les 13 programmes INTERRG III B 2000- 2006. Source Les politiques structurelles et les territoires de l’ Europe, coopération sans frontières, Commission européenne 200 page 10
- carte 13 - carte balkano-turque de la Südosteuropa-Geselshaft. Source : Südosteuropa-gesellschaft
- carte 14 - carte des régions frontalières russes coopérant avec l’ UE- Source : Association des Régions frontalières européennes ARFE
- annexe 16 - Texte officiel de l’alliance germano américaine pour 1e 21e siècle du gouvernement allemand( 27 février 2004) source www ;bundesregierung.de/dokumente
-annexe 17 - Texte officiel de l’Alliance germano américaine du gouvernement américain ; source, cf précédent
- annexe 18 Organigramme de l’ Union euro atlantique 2004 source transalantic policy network
- annexe 19 - carte de l’ Europe en 4 régions économiques 2004
- carte 20 - carte de la politique européenne de voisinage 2004 source Commission européenne
- carte 21- 2004 - source les Verts ALA
- carte 22 - Carte des zones conflictuelles traitées par l’ ECMI- 2004 - source Européan Center for Minority Issues.
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