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Commentaire de Orélien Péréol

sur Le fossé lexical se creuse


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Orélien Péréol Orélien Péréol 10 décembre 2014 00:12

Votre article, c’est quand même ramassis de poncifs et détestation des autres, ceux qui n’ont pas de vocabulaire... Vous devriez vous appliquer ce que vous demandez à l’école : rigueur, exigence, pensée.

Votre texte est un fatras inutile et déplacé.
Mais qui plait.
Si on adhère à cette pauvre vision du pauvre monde, on reçoit immédiatement le bénéfice de n’en pas faire partie, de ce pauvre monde, ce qui plait aisément. Penser, c’est autre chose. C’est un travail. Ce n’est pas « tout fout le camp, mon bon monsieur. Heureusement qu’on tient bon. » ça, c’est juste une gratification de soi-même, à bon compte. Mais ça plait, c’est aisé, c’est pas compliqué, c’est simple et droit, et ça fait plaisir à qui veut s’y installer. « Tout va mal et c’est de pire en pire, et en plus, c’est voulu ! VOU-LU ! (en haut lieu) »
Etiemble écrivait « Parlez-vous franglais ? » en 1964.
En 1910, Péguy écrivait, dans notre jeunesse, ce même type « d’idée », je mets des guillemets parce que ce ne sont pas des idées, ce sont des paresses conventionnelles : « On y verra ce que c’était qu’une culture du temps qu’il y avait une culture » « Notre jeunesse » On y verra, c’est ce qu’on verra dans son livre.
En 1910, il n’y a plus de culture, déjà.

La permanence de ce type de discours est un encombrement, un embouteillage, pour tous ceux qui veulent faire l’effort de penser.

« Et bientôt, tout bouge, et lui fait peur » Paul Eluard, bienvenu ici.

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