Merci Bernard d’avoir
lancé le débat (ardu) sur un sujet constructif !
C’est l’exposé bien
travaillé d’un contre-pouvoir citoyen et c’est vrai aussi que nous avons
de nombreux retours d’expérience positifs :
OGM en France, We the
citizens en Irlande, parlement des citoyens en Australie, au Sénégal ils ont
fait une charte, Islande etc.
mais j’avoue
toujours autant tiquer à l’idée de tirés au sort d’un côté et d’élus de
l’autre. Se compliquer la vie pour améliorer l’existant, est-ce suffisant
? Pourquoi ne pas oser simplement la démocratie ?
Pour ça, il faudrait d’abord définir notre
degré d’exigence : on veut la démocratie ou pas ? A moitié, il n’y a pas de
démocratie... J’ai l’impression au vu de la participation sur les forums à
travers le monde que nous la vivons virtuellement.
Avant de la penser au niveau mondial, on
peut la mettre en place au niveau local (se pratique déjà, suffit de s’en
inspirer et de généraliser) sans entrer dans une logique de lutte pour le
pouvoir ou lutte pour contrôler ceux qui détiennent le pouvoir ; en entrant nous
dans un système de coopération sans hiérarchie : c’est tout le monde qui
détient le pouvoir.
Il était fait mention plus haut des
multinationales, c’est un fait et on ne peut occulter les marchés financiers,
les agences de notation, les banques centrales, qui organisent nos vies
jusqu’ici... donc lorsque les habitants gèrent eux-mêmes leur ville, ils
trouvent des solutions propres à leurs besoins :
http://www.india.youth-leader.org/2011/01/rangaswamy-ilango-transforming-rural-india-one-village-at-a-time/
Le principe des assemblées villageoises
qui débattent de leurs besoins, des délégués pour élaborer un plan d’action, un
vote de ce plan par les assemblées villageoises (tout le monde à égalité)- et
tout le monde au travail pour le réaliser... j’ai l’impression qu’on parle de la même chose mais sans tirage au sort.
C’est sûr que ça nécessite un effort que
de se vouloir libre, la démocratie : c’est un boulot à temps plein....
Bonsoir ou bonjour mais là, je pars...
