Bonsoir,
Vite, au dictionnaire ! L’objectivité comme la subjectivité y sont parfaitement définies, et je ne crois franchement pas que l’on puisse faire le procès d’en réinventer le sens à l’auteur, ce qui ne signifie par ailleurs pas que j’approuve son point de vue, assez scabreux à mon goût, au moins dans sa présentation.
Que l’art soit ceci ou cela importe peu. Si l’auteur pouvait réellement s’attaquer à définir les critères qui font que l’on ressent quelque chose, qui peut aller du dégoût à l’admiration, peu importe, devant un boulot, il pourrait alors nous expliquer la différence entre ce boulot et une œuvre d’art, et ce qui fait que l’un devient l’autre. Mais il ne peut pas. Pourquoi ? Parce que le frisson devant une œuvre, est personnel et non définissable qu’individuellement.
L’art n’est ni dans l’auteur, ni dans son boulot ; il est dans l’air entre ce boulot et le spectateur. Alors l’auteur devient artiste et le boulot une œuvre.
Objectivité et subjectivité me semblent des termes décalés dans cette alchimie intellectuelle.
Remarquez que si on remplace « œuvre » par « objet », et « spectateur » par « sujet »... Mais alors l’artiste deviendrait lui-même l’alchimiste...
Ok la boucle est bouclée.
Je me suis relu ; je suis un vrai troll... excusez-moi.