@ Fifi Brind acier
Essentiellement dans son organisation et sa hiérarchie avec l’influence des évêques. À l’origine, dès qu’il existe une communauté religieuse, la logique veut qu’elle élise un episcopus qui n’est ni plus ni moins qu’un modérateur qui essaie de faire vivre la dite communauté dans la meilleure harmonie possible sur un axe de croyances et dans le meilleur consensus possible. Et puis, il y a une évolution dans les croyances, des croyances nouvelles qui apparaissent, qui s’opposent ou font évoluer les croyances anciennes. Et puis des assemblées et évêques qui s’imposent plus que d’autres. Alors que le druidisme faisait l’objet d’un consensus - je ne suis pas juge - Le problème s’est posé avec l’arrivée des nouvelles croyances pré-chrétiennes et chrétiennes. Autant il y avait d’assemblées - ou plutôt de tendances - autant il y eut d’évêques - habillés à l’identique - autant il y eut d’interprétations différentes, par exemple sur la nature du Christ. Il a fallu l’effort des derniers empereurs romains pour essayer de concilier tout cela à force de conciles mais aussi d’actions de maintien de l’ordre et d’expéditions militaires qui ont fait couler encore plus de sang que d’encre.
C’est ainsi qu’on est passé du druidisme au christianisme. Les épiscopus récalcitrants ont dû rejoindre la nouvelle ligne. l’Eglise du Moyen âge a fini d’harmoniser l’ensemble en baptisant et en christianisant les derniers sanctuaires druidiques dits « païens » et le culte des saints et des saintes a succédé à celui des déesses protectrices.