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Vers l’an 88 avant J.C., 8000 juifs esséniens émigrent en Gaule

Le but de cet article est clair et sans détours. Il s'agit de dénoncer, une fois de plus, les affirmations et les thèses erronées des archéologues Vincent Guichard au mont Beuvray (1) et de Matthieu Poux pour Gergovie (2). Il s'agit de convaincre Mme Creff, directrice de la DRAC Bourgogne et Mme Anne Matheron, directrice de la DRAC Auvergne, qu'il n'est plus possible qu'elles se reposent sur ce que leur disent leurs conseillers en archéologie et patrimoine qui, apparemment, n'ont que le souci de protéger leurs collègues.

Non, les Éduens et les Romains n'ont pas appris à se connaître en buvant du vin importé d'Italie (3), non, la ville de Gergovie ne s'étendait pas sur 2000 hectares (4). Ce n'est pas ainsi qu'il faut raisonner.

Voici, pour l'exemple, en résumé, un témoignage de l'historien juif Flavius Josèphe qui s'ajoute à toutes les preuves que j'ai déjà exposées et dont, manifestement, on ne veut pas tenir compte : Alexandre Jannée, le roi honni de ses sujets, ramena de Béthon (Bethsaïde) huit cents prisonniers. En pleine ville de Jérusalem, écrit l'auteur de La Guerre des Juifs, sur un lieu élevé bien en vue, corrige l'auteur des Antiquités judaïques, Alexandre Jannée fit dresser huit cents croix. Face à ces huit cents croix, on avait préparé la table du festin pour fêter la victoire du roi. Alexandre Jannée était allongé parmi ses concubines... buvant. On éleva les huit cents hommes sur le bois et on les crucifia. On égorgea sous leurs yeux leurs femmes et leurs enfants qui se traînaient à leurs pieds. Et Flavius Josèphe ajoute qu'après cette répression, 8 000 Juifs s'exilèrent.

Cette affaire se situe dans le cadre d'un conflit où se sont affrontés, en Palestine, des Juifs de Juda au sud, capitale Jérusalem, à des Juifs d'Israël, au nord, partisans des esséniens. Il n'est pas possible que les 800 crucifiés aient été pharisiens. Ils ne pouvaient être qu'esséniens, ainsi que les 8000 qui s'exilèrent. D'ailleurs, ils étaient de Bethon qu'on ne peut identifier qu'à Bethsaïde, ville essénienne. (5)

Où se sont-ils exilés ? Ma réponse : en Gaule, à Mont-Saint-Vincent où je situe Bibracte et au Crest où je situe Gergovie.

La preuve : le mythe de Jonas qu'ils ont évoqué en peignant un énorme cétacé dans les fresques de Gourdon, au pied de Bibracte/Mont-Saint-Vincent, oppidum/capitale des Éduens, ainsi que la sculpture d'un chapiteau de Mozac, non loin du Crest, oppidum/capitale des Arvernes. Voilà, indéniablement, dans cet exemple précis, un argument supplémentaire qui s'ajoute à tous ceux que j'ai déjà présentés. À la portée du plus commun des mortels, comment peut-on encore hésiter ? Il est urgent qu'on remette de l'ordre dans notre histoire. Ces esséniens ne sont pas venus chercher protection auprès du mont Beuvray de Vincent Guichard ni auprès du Puy de Corent de Matthieu Poux, mais auprès de Mont-Saint-Vincent où je situe Bibracte et au Crest où je situe Gergovie. Voici ci-dessous un merveilleux dessin ; un dessin qui représente la forteresse du Crest, là où je situe Gergovie. Exécuté au XV ème siècle par le héraut d'armes Guillaume Revel, il nous explique tout et nous donne la clef pour comprendre l'énigmatique Gergovie.

Jonas avait été jeté à la mer par ses compagnons. Englouti par la baleine, il avait été recraché vivant, trois jours après, sur la terre ferme. Il en est de même pour nos esséniens. Forcés à l'exil, comme jetés à la mer, comme engloutis par le monstre marin, terreur des navigateurs, ils resurgissent sur un autre rivage, terre d'espoir, de par la providence divine.

Quand j'ai écrit mes ouvrages, il ne restait debout qu'une seule tour de l'illustre oppidum. On voyait encore les dernières pierres branlantes de la porte au milieu des broussailles. Il s'agit de la porte attaquée par les Romains où un centurion de César s'illustra en y perdant la vie. Il est miraculeux que cette porte ait pu arriver jusqu'à nous, au siècle dernier. J'ai bien alerté la ministre et la DRAC sur le risque de voir tout disparaître. J'ai insisté en leur adressant mon "Histoire de Gergovie" mais on ne m'a pas cru. On m'a répondu qu'il ne s'y trouvait que du moyen âge. Il est probable qu'aujourd'hui, il n'y ait plus rien, à l'exception de la tour et de l'église. Dommage pour les futurs touristes qu'un patrimoine sauvegardé aurait pu intéresser. Dommage pour moi qui aurais aimé expliquer sur place à mes concitoyens cette fabuleuse bataille où s'entrechoquèrent deux intelligences tactiques, celle de César et celle de Vercingétorix. Dommage pour nos enfants dont on a saccagé le patrimoine historique auquel ils avaient droit. Mais revenons à nos esséniens.

Première réflexion. Les exilés sont manifestement désirés et accueillis. Pourquoi ? Ma réponse : parce que c'est une troupe militaire qui arrive en renfort. Ce premier siècle avant J.C. est une période de conflit entre deux coalitions, l'une menée par les Éduens, l'autre par les Arvernes et les Séquanes. Ces derniers ont fait appel aux Germains d'Arioviste lesquels se sont installés... à Gorgobina/mont Beuvray. Vers 62/60 avant J.C., les Éduens se dirigent vers le mont pour les déloger mais ils sont battus alors qu'ils sont encore dans leurs camps, à Magetobriga, localité inconnue. Inconnue ? Plus maintenant ! Il s'agit de Mesvres, site antique, le Magobrium, Magobrigum des chartes - confirmation de mon interprétation et preuve encore supplémentaire que le mont Beuvray n'est pas le site de Bibracte mais celui de Gorgobina. Mais on va encore dire que je me laisse emporter par mon imagination. (6)

En 58, les Helvètes se mettent en route et César intervient.

Je suppose que les exilés sont arrivés avant tous ces événements, donc avant l'an 60 avant J.C.

Deuxième réflexion. L'ambition de l'Éduen Dumnorix s'explique s'il est soutenu par ces récents émigrés esséniens. Dans l'une de ses médailles en effet, il s'inscrit manifestement comme un messie espéré. Il est peut être le messie en armes qui descend dans le ciel de la fresque de Gourdon, à moins que ce soit son fils qui va naître de son mariage avec la fille du chef helvète Orgétorix. Hypothèse messianique confirmée par Celse, à savoir qu’il y avait beaucoup de rapports et de conformité entre la religion des Juifs et celle des druides (cité par Origène). (7) Ce messie n'existe plus. J'aurais aimé l'expliquer dans le détail, sur place, à mes concitoyens. On l'a effacé quand on a dégagé et restauré la fresque. Je ne sais toujours pas vraiment pourquoi. Je me mets rarement en colère mais pour éviter le pire, j'ai demandé à mon épouse de téléphoner au ministère, à la Sous-directrice de l'archéologie qui a pris acte ; c'est tout. Mais revenons à notre affaire.

Dès lors que l'on raisonne en suivant le fil descendant de l'histoire, force est de constater que ce judaïsme essénien messianique a progressé au dépens du druidisme primitif, bien que lentement, jusqu'à donner le christianisme. Dans la cathédrale de Chalon-sur-Saône, le chapiteau qui fait face à l'autel illustre un passage des documents de Qumrân et à Notre-Dame du Port, ce n'est encore que Jean qui est représenté dans l'attente d'un sauveur (il ne s'y trouve qu'une référence au protévangile de Jacques).

Dès lors que l'on raisonne en partant de l'origine de notre histoire, force est de constater que nous n'avons, au début, dans le temple/église de Gergovie/Le Crest qu'une évocation de la nature divinement créée avec une discrète évocation des deux luminaires du ciel. Ces deux luminaires qu'évoque le texte de la genèse encadrent... l'invisibilité de Dieu. Dieu invisible qui, dans la Genèse, plane au-dessus des eaux. Et pas d'encombrement d'idoles. Du pur cananéen ?

De même, nous n'avons dans le temple/église de Mont-Saint-Vincent/Bibracte qu'une évocation du courage guerrier dans la force du lion, certes d'origine divine. Mais pas d'encombrement d'idoles. Du pur chaldéen ? 

Tout cela me semble bien s'accorder avec l'interprétation que je fais d'Hécatée de Milet : au-delà de Marseille, Nuerax/Taisey/Alésia habitée par les Chaldéens/Kaldaï/Keltoï/Celtes et d'Hérodote : Kinèsioï/Kinneret/Cananéens/habitants de Gergovie. (8)

Chaldéens à Mont-Saint-Vincent/Bibracte et à Cabillodunum/Taisey. Cananéens à Gergovie/le Crest. Oui, c'est énorme, tellement énorme que j'en arrive à comprendre pourquoi MM. Vincent Guichard et Matthieu Poux sont si fondamentalement opposés à ce que j'écris. Professeur, doctorant ou docteur, ils pensent ne pouvoir retrouver notre passé gaulois qu'en partant à la recherche des trous de pieux de leurs maisons, ou même de leurs hypothétiques palais. Pour eux, les Gaulois ne construisaient qu'en bois. Et le bourrage de crâne continue, auprès des enfants des écoles, jusque dans les DRAC, jusqu'aux ministres de la culture et de l'éducation nationale qui, dans un aveuglement incroyable, n'ont absolument pas conscience de leurs responsabilités.

 Oui, je sais. Je sais, comme pour chaque article que je fais, qu'on se focalisera sur un point de détail. On ne manquera pas de me faire remarquer que le dessin de Revel date du Moyen âge et qu'au temps des Gaules, ma Gergovie n'était probablement pas aussi imposante. Pas sûr ! Dans le chapiteau, la tourmagne a encore sa coupole ; elle ne l'a plus dans le dessin de Revel. Et puis, il peut y avoir parfois je le reconnais, quelques nuances ou erreurs dans mes explications. Par exemple, il me faut corriger le texte explicatif qui suit. Ce sont bien Elie et Moïse qui sont représentés à gauche et à droite de la "Virgo parutura". L'auréole de leur tête l'indique.

Le tympan de Mozac était probablement peint à l'origine. Si on fait le rapprochement avec d'autres sculptures qui l'ont été et qui le sont encore, n'est-ce pas un véritable voile qui se lève sur un fantastique passé que nous n'avons jusque-là pas vu, ou pas voulu voir ? 

Hélas ! Les esprits sont conditionnés à un tel point par la nouvelle archéologie née sur le mont Beuvray, soi-disant scientifique, que le mal touche jusqu'aux DRAC, jusqu'au ministère. Ainsi s'explique qu'au centre archéologique européen du mont Beuvray, on ose dire que je n'ai pas d'arguments alors que j'encombre le net à force d'en publier, que je ne suis qu'un amateur peu averti, que mes thèses font légèrement sourire (9)... Quelle hypocrisie ! Hypocrisie du service public ! Hypocrisie du ministère qui couvre tous ces errements ! Hypocrisie des médias qui ne pensent qu'à faire du papier !

E. Mourey, 13 décembre 2014, www.bibracte.com. Photos du site www.romanes.com

L'essénien de Gergovie, c'est tout de même autre chose que le Dumnorix ridicule exposé au musée archéologique du mont Beuvray... Et le guerrier celte, mystique à souhait, qui, à Mont-Saint-Vincent, s'est représenté entre deux visages de lions, n'est-il pas le symbole du courage militaire et du dévouement à la patrie ?

Renvois

1. Vincent Guichard est d'origine polytechnicienne, de la même promotion que celle de mon fils. Docteur en archéologie, il est directeur général du centre archéologique européen du mont Beuvray depuis de très nombreuses années. C'est apparemment un fidèle de M. Christian Goudineau, ancien professeur du Collège de France, ancien titulaire de la chaire des Antiquités Nationales, grand maître respecté de toute la sphère archéologique qui l'a aveuglement suivi dans ses remises en question... où il s'est abondamment fourvoyé.

2. Matthieu Poux, professeur en archéologie, a eu le grand mérite de mettre au jour la ville gauloise en bois du Puy de Corent que je considère comme le site et centre religieux de la forteresse du Crest/Gergovie. Malheureusement, il a le grand tort de ne faire confiance qu'à ses interprétations archéologiques tout en faisant fi des textes, notamment des Commentaires de César. 

3. Déclaration de Vincent Guichard à l'émission de Stéphane Bern du 25/11/2014 "Jules César ou la gloire de Rome".

4. Déclaration de Matthieu Poux à la presse.

5. Voyez mon article "L'arrivée des saints de Dieu en Gaule" : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-arrivee-des-saints-de-dieu-en-128258

6. Il est absolument incroyable qu'on ait laissé un président de la République, en l'occurence François Mitterrand, s'égarer à ce point en lui laissant croire qu'il prononçait ses grands discours sur l'antique capitale des Gaules et alors qu'il aurait suffi de demander à des latinistes confirmés de retraduire plus exactement un passage des Commentaires de César http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mont-beuvray-gorgobina-site-159475

7. Voyez http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-ciel-astrologique-gaulois-et-107175.

 J'ai écrit beaucoup d'articles à ce sujet : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-druides-attendaient-ils-un-58775

8. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/bibracte-cabillodunum-aveuglement-158704

9. FR 3 Bourgogne, émission du 14/4/1999 et http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/on-ne-va-pas-recommencer-une-103035


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87 réactions à cet article    


  • lsga lsga 15 décembre 2014 09:55

    Ce sont LES GauleS. « La Gaule » au singulier ça n’existe pas, et ça ne veut rien dire.

    Les Gaules recouvrent une zone extrêmement étendue, couvrant la moitié de l’Europe actuelle, couvertes d’ethnies extrêmement différentes les unes des autres et toutes en guerre les unes avec les autres.


    • Le p’tit Charles 15 décembre 2014 10:25

      heu..devant Claudia Shiffer..il m’arrive d’avoir La Gaule.. !
      humour
      ++


    • Antenor Antenor 15 décembre 2014 14:18

      @ Isga

      Avez-vous remarqué que votre commentaire fonctionne aussi pour la Grèce antique ? Irez-vous jusqu’à dire que « la Grèce » ça n’existe pas, et que ça ne veut rien dire ?


    • Diogène diogène 15 décembre 2014 14:28

      Je ne veux pas répondre à la place d’Isga, mais ma réponse serait : oui.


      Ce qui existait, c’était Sparte, Athènes, Troie, Phocée, Syracuse, etc...

      Chaque cité était un état avec des lois très différentes, un territoire non homogène des structures sociales et des croyances assez variées et surtout une activité guerrières les unes contre les autres incessante !

      Ce qui existait, c’étaient des peuples grecs avec des langues très proches et une écriture commune.

      Mais La Grèce n’existait pas, non !
      Et en core moins limitée au territoire de l’état actuel qui porte ce nom.

      L’île de Sicile a longtemps abrité un foyer culturel grec bien plus créatif que l’Attique ou le Pelloponèse.

    • Le p’tit Charles 15 décembre 2014 10:23

      Les juifs ne sont que des anciens arabes ayant bifurqué a un moment de l’histoire pour fonder cette race..rien d’autre...Leurs origines restera toujours la même.. !


      • Le p’tit Charles 15 décembre 2014 10:40

        Tiens le premier qui ignore l’histoire.. ?


      • Le p’tit Charles 15 décembre 2014 11:13

        A lire....

        Shlomo Sand

        Historien, professeur à l’université de Tel-Aviv, auteur de Comment le peuple juif fut inventé, à paraître chez Fayard en septembre.

      • parousnik 15 décembre 2014 17:15

        Les races désignent des vaillantes d’animaux de la même espèce.


      • Le p’tit Charles 16 décembre 2014 07:47

        Lisez le livre...


      • njama njama 15 décembre 2014 11:20

        Bonjour Emile Mourey
        à vous lire "On éleva les huit cents hommes sur le bois et on les crucifia. On égorgea sous leurs yeux leurs femmes et leurs enfants qui se traînaient à leurs pieds«  j’ai bien cru un fugitif instant que vous parliez des fanatiques djihadistes de Daech qui sévissent en Irak et en Syrie.
        Comme quoi la barbarie n’a pas de religion, puisque Jannée (Yannaï en hébreu), le roi hasmonéen de Judée était aussi grand prêtre de Jérusalem (103–76 av. J.-C.).
        Que de sang autour de ces murailles, une désespérante hémorragie sans fin ...
        ...
        Peut-être qu’en délocalisant Jérusalem pierre par pierre en un autre endroit (c’est tout à fait réalisable), à Mont-Saint-Vincent où vous situez Bibracte ou au Crest où vous situez Gergovie, les Juifs israéliens seraient de nouveau réunis autour de leurs ancêtres esséniens déjà victimes de pogroms de leurs coreligionnaires, et foutraient enfin la paix aux Palestiniens, à qui ils interdisent même »d’élever des poulets et de planter des patates. Ceci après la fermeture d’ateliers de vêtements, qui ont été transférés en Jordanie, et autres actions similaires."
        http://www.ism-france.org/communiques/Israel-resserre-son-etau-sur-les-Palestiniens-de-1948-article-19324
        ...
        Au moins par courtoisie, il me paraîtrait nécessaire d’avertir Mme Creff, directrice de la DRAC Bourgogne et Mme Anne Matheron, directrice de la DRAC Auvergne de ce nouveau projet sioniste pacifique et culturel


        • Antenor Antenor 15 décembre 2014 14:24

          @ njama

          Le pire est que les origines du désastre théologique que nous vivons actuellement remontent à cette époque. C’est dans les environs de Damas que les Esséniens se sont réfugiés et ce n’est pas un hasard si le Coran place le retour de Jésus dans cette même région.

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Naz%C3%B4r%C3%A9ens#Kaukab_.C2.AB_au_pays_de_Damas_.C2.BB

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Ant%C3%A9christ#Dans_l.27islam


        • njama njama 16 décembre 2014 11:11

          @ Antenor

          Autant je trouve Emile Mourey lumineux quand il nous détaille l’incontournable ’importance de la stratégie militaire comme grille lecture des événements de l’histoire, autant je ne partage pas exactement toutes ses interprétations « spirituelles », comme quand il dit Jésus aurait seulement été la figure (devenue mythique) d’une assemblée ... ou quand il écrit ici :
          "force est de constater que ce judaïsme essénien messianique a progressé au dépens du druidisme primitif, bien que lentement, jusqu’à donner le christianisme."
          Le christianisme serait né au Mont Sanit Vincent ! oups !

          Par contre je suis très disposé à admettre que le druidisme primitif et le judaïsme essénien ont pu être dans leurs évolutions respectives plus particulièrement prédisposés l’un et l’autre que d’autres sectes païennes ou juives à recevoir assez naturellement et sans heurts le message évangélique, lequel avait surgi de la religion des Israélites. Le Message du Christ n’enlevait rien à la Torah.
          De la même façon, je comprends l’expansion extrêmement rapide de l’islam sur un siècle et demi pour les mêmes raisons que au début du VII° siècle dans ces contrées déjà nourries au lait de la Torah et du christianisme encore jeune, les populations étaient prédisposées comme un bon terreau à recevoir le Message du Coran qui lui était proche, familier ** et plus libre.
          ** (si l’on a tant accusé ce prophète d’être un moine hérétique, et d’avoir plagié la Bible, c’est que la parenté était patente)


        • Antenor Antenor 16 décembre 2014 18:28

          @ njama

          Là où je diverge essentiellement avec Emile Mourey, c’est qu’il semble penser que Jésus de Nazareth était représentatif des Esséniens alors qu’à mon avis, il était ultra-marginal sinon il n’aurait jamais été crucifié, cela aurait été beaucoup trop risqué pour le pouvoir en place.


        • cathy30 cathy30 15 décembre 2014 12:12

          Bonjour Emile Mourey

          Pourquoi dites vous : du pur jus cananéen ?

          • Emile Mourey Emile Mourey 15 décembre 2014 12:41

            @ Cathy30


            Bonjour. Je dis « pur cananéen ». Pur parce qu’il ne s’y trouve pas ce que Luc Ferry dénonce, d’ailleurs à tort, comme des oripeaux théologiques ; pur parce qu’il ne s’y trouve pas tout le fatras des divinités celtiques, druidiques, romaines, égyptiennes ou autres. C’est un peu comme le Dieu inconnu de Platon mais avec cette précision/affirmation que la luxuriance de la nature est, que le monde est et qu’il est de création divine. Je dis « cananéen » car je pense, et ne suis pas le seul, que le texte de la Genèse, bien qu’il figure dans la Torah des Juifs en premier chapitre, a une origine antérieure au judaïsme. Ma thèse, c’est que c’est Moïse, ou plutôt ses scribes, qui ont rédigé les premiers chapitres de la Bible en reprenant des textes qu’ils détenaient dans leurs archives égyptiennes. Comme je place la cité d’Adam originelle à la source du Jourdain et que cette région était cananéenne avant la conquête de Josué, CQFD. Ce qu’il fallait démontrer.

          • Emile Mourey Emile Mourey 15 décembre 2014 12:12

            @ njama


            Bonjour. Si, déjà, Mme Creff me répondait quand je l’invite à venir voir le monument historique que je restaure depuis plus de 30 ans, ce serait déjà bien.

            • njama njama 15 décembre 2014 19:36

              Merci pour votre attention fraternelle, je suis outré que l’on vous ait moinsé Emile Mourey sans argument. Je n’ai pu (hélas) rectifier (cette vindicte populaire contre vos thèses) que sur un seul point qui vous vaudra - 3 au lieu de - 4 à cette heure
              A croire que vos articles dérangent ... c’est donc bon signe smiley
              Avec toute ma sympathie agoravoxienne ...
              njama


            • Diogène diogène 15 décembre 2014 13:41

              Du petit arrangement avec les faits à la vraie imposture, l’histoire a souvent été réécrite, et M. Mouray imagine une nouvelle version. Un détournement opéré plus ou moins consciemment pour construire une représentation valorisante du passé à ses yeux. De Vercingétorix à Napoléon, de gros mensonges sont encore enseignés en classe, et, plutôt que les dénoncer, M. Mouray veut en ajouter.

              Tout le monde ou presque le sait : nos ancêtres ne sont pas les Gaulois, contrairement à ce que dit l’adage. Nous descendons plutôt d’un mixage long et complexe de populations germaines, latines, indo-européennes suivant la restructuration de l’empire romain. Le mythe de l’ancêtre gaulois est né au XIXe siècle quand, lors de la guerre et surtout après la défaite contre la Prusse, il a fallu trouver de nouvelles références historiques pour redresser l’aura du pays. Après les travers de la monarchie, de la révolution, du bonapartisme et de l’empire, ce sont donc les Gaulois, frondeurs et résistant « encore et toujours » à l’envahisseur (romain/prussien), qui ont été érigés en héros. Le mythe de Vercingétorix, déposant les armes aux pieds de César après une rude bataille, est né à la même époque. Il faut dire qu’on ne sait du chef gaulois que ce qu’a bien voulu en écrire César lui-même dans "La Guerre des Gaules" (déjà une propagande).

              Ce n’est pas la peine d’ajouter de la mythologie à un amoncellement de légende pour justifier le caractère guerrier (et supérieur ?) de nos soi-disant ancêtres !

              L’histoire ne fait pas bon ménage avec les textes religieux ou apocryphes qui distillent des idéologies plus ou moins sulfureuses. Ceux qui s’intéressent aux périodes évoquées dans cet article ont tout intérêt à se tourner vers l’archéologie moderne, plutôt que de s’enferrer dans des grimoires nauséabonds dignes de Nostradamus.


              • Diogène diogène 15 décembre 2014 13:44

                Je vous signale en passant que l’étoile du bouclier a huit branches, alors que l’étoile de David en a six.


              • Emile Mourey Emile Mourey 15 décembre 2014 14:05

                @ Diogène


                Félicitation pour votre don d’observation mais à Notre-Dame du Port, elle a aussi huit branches, ce qui me fait penser que la règle des six branches n’était pas aussi systématique que vous le dites.

              • Antenor Antenor 15 décembre 2014 14:31

                @ diogène

                "Nous descendons plutôt d’un mixage long et complexe de populations germaines, latines, indo-européennes suivant la restructuration de l’empire romain.« 

                Et surtout celtes.


                 »Ceux qui s’intéressent aux périodes évoquées dans cet article ont tout intérêt à se tourner vers l’archéologie moderne, plutôt que de s’enferrer dans des grimoires nauséabonds dignes de Nostradamus".

                Le problème des archéologues actuels est qu’ils refusent de jouer leur rôle d’historien. On dirait que pour eux tenter d’établir un récit, c’est déjà faire oeuvre de falsification. Qu’ils ne se plaignent pas que d’autres occupent le vide béant qu’ils laissent.


              • bakerstreet bakerstreet 15 décembre 2014 15:09

                Diogène


                Il semble bien que ce Bibactre fut le centre des terres émergées.

                Des preuves....Des preuves, vous en voulez d’autres. 

                Monsieur Mourray a la fâcheuse tendance à vouloir faire concorder ses rêves avec la réalité !

                Pour se faire il est comme ces enquêteurs, dont tout le travail va consister à refaire le chemin qui va de la trace à la main du crime, mais en les connaissant intuitivement d’avance. 

                Concédons lui un enthousiasme intact !
                Tant pis si c’est un peu bancale et approximatif, la foi déplace les montagnes, fait faire des zigzags étonnants aux peuples. 
                Pour ceux qui se posent des questions angoissées sur leur avenir, et celui des l’humanité. 
                Qu’ils soient rassurés.

                De toute façon, tout cela un jour se terminera à Bibactre !

              • Diogène diogène 15 décembre 2014 15:25

                En effet, histoire-récit est aujourd’hui de plus en plus abandonnée par les professionnels de la discipline qui adoptent la notion d’histoire-problème, mais l’histoire-récit reste florissante au niveau des produits de grande consommation comme Agoravox.


              • bakerstreet bakerstreet 15 décembre 2014 15:47

                Comme on le voit sur les colonnes mis en lien

                Il est vrai que les lions de Bibracte et les lions sumériens ont une ressemblance troublante. 
                Je veux dire surtout avec Charles Pasqua.
                Même faciès un peu écrasé, air matois...

                C’est gonflé, je sais, mais je lâche cette hypothése :
                Bibracte serait il le berceau de l’UMP ?

              • Diogène diogène 15 décembre 2014 16:17

                @ bakerstreet


                de l’UMP ? Ah non le berceau est entre Neuilly sur seine et Levallois-Perret ;

                mais c’est sûrement le berceau du SAC, de Ricard et de la French connexion....

              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 décembre 2014 19:25

                Monsieur Mourey, bonsoir,

                Quels liens faites vous entre les pratiques païennes et le judaïsme ?
                Vous dites qu’elles se rejoignaient, mais sur quoi ?


                Et pourquoi parlez vous de l’influence de l’ Egypte, plutôt que des mythes de Mésopotamie, ou même d’Orient ?

              • diverna diverna 15 décembre 2014 19:36

                Mourey , pas Mouray.

                La guerre des gaules n’a-t-elle rien à nous apprendre ? Une lecture critique est nécessaire. Le siège d’Avaricum n’a laissé aucune trace à Bourges ; RIEN. Pourtant la cité a été dévastée. Il est possible que César ait obtenu « les clés » par trahison et qu’il ait voulu enjoliver, ou bien le site a été mal étudié jusqu’à présent. Moi, j’aimerais bien qu’un Emile Mourey vienne étudier Bourges.
                Voilà pourquoi je reste attaché aux analyses postées sur Agoravox. Maintenant vous avez sans doute raison en ce qui concerne la priorité à donner à l’archéologie,...mais sans oublier les anciens !

              • Emile Mourey Emile Mourey 15 décembre 2014 19:49

                @ Fifi Brind


                Bonsoir. Il est vrai que l’Église du Moyen âge a lutté pour extirper du peuple des campagnes des croyances considérées comme païennes. Je préfère parler de réminiscences druidiques. Je pense que vous voulez parler de ma citation d’Origène rapportée par Celse, à avoir qu’il y aurait beaucoup de points communs entre la religion des druides et celle des Juifs. Il est probable que le druidisme primitif a survécu plus longtemps chez les Arvernes alors que celui des Éduens a évolué sous l’influence du judaïsme, notamment dans les habits sacerdotaux. À l’époque où César parle des druides, on voit pourtant des religieux habillés comme des évêques, dans les fresques de Gourdon et même dans d’autres.

                Question influence égyptienne ou autres, elles sont nombreuses, vierges noirs, chapiteaux aux lions etc.. 

              • Emile Mourey Emile Mourey 15 décembre 2014 20:14

                @ Diverna


                Bonjour. Le siège de Bourges est particulièrement intéressant. César est très précis mais il a été très mal traduit et très mal interprété. D’abord, il est absurde de penser, comme le reprend M. Christian Goudineau, que l’ager romain ait été une terrasse parallèle au rempart alors que c’était une rampe d’accès relativement étroite, constituée principalement de branchages et de tout venant, liés, ce qui explique que les assiégés aient pu l’incendier. César dit qu’elle atteignait presque 23 mètres de haut. Peut-être compte-t-il depuis le fond du fossé gaulois ? Cela correspond toutefois plus ou moins à la hauteur des trois hautes tours dont les archéologues ont bien retrouvé la trace mais qu’ils ont considérées comme romaines alors que pourtant, les trois cercles figurent sur une monnaie gauloise. Et il y aussi la mauvaise traduction de la description des murs gaulois qui, en fait, sont ceux dont il reste de nombreux vestiges, évidemment remaniés, car les poutres de César avaient bien évidemment pourri.

              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 décembre 2014 20:24

                Emile Mouray
                Druidiques, si vous préférez.
                Quels sont les points communs que vous y voyez ?


              • Emile Mourey Emile Mourey 16 décembre 2014 12:49

                @ Fifi Brind acier


                Essentiellement dans son organisation et sa hiérarchie avec l’influence des évêques. À l’origine, dès qu’il existe une communauté religieuse, la logique veut qu’elle élise un episcopus qui n’est ni plus ni moins qu’un modérateur qui essaie de faire vivre la dite communauté dans la meilleure harmonie possible sur un axe de croyances et dans le meilleur consensus possible. Et puis, il y a une évolution dans les croyances, des croyances nouvelles qui apparaissent, qui s’opposent ou font évoluer les croyances anciennes. Et puis des assemblées et évêques qui s’imposent plus que d’autres. Alors que le druidisme faisait l’objet d’un consensus - je ne suis pas juge - Le problème s’est posé avec l’arrivée des nouvelles croyances pré-chrétiennes et chrétiennes. Autant il y avait d’assemblées - ou plutôt de tendances - autant il y eut d’évêques - habillés à l’identique - autant il y eut d’interprétations différentes, par exemple sur la nature du Christ. Il a fallu l’effort des derniers empereurs romains pour essayer de concilier tout cela à force de conciles mais aussi d’actions de maintien de l’ordre et d’expéditions militaires qui ont fait couler encore plus de sang que d’encre.
                 
                C’est ainsi qu’on est passé du druidisme au christianisme. Les épiscopus récalcitrants ont dû rejoindre la nouvelle ligne. l’Eglise du Moyen âge a fini d’harmoniser l’ensemble en baptisant et en christianisant les derniers sanctuaires druidiques dits « païens » et le culte des saints et des saintes a succédé à celui des déesses protectrices.

              • Emile Mourey Emile Mourey 16 décembre 2014 12:51

                Je ne sais pas quand les premiers évêques sont apparus


              • Chatmarou 21 décembre 2014 19:00

                Tout à fait d’accord avec toi diogène

                Je ne vois pas un soldat Essénien mais deux guerriers Normands avec leurs cotes de mailles typiques, l’épée est tout aussi typique ainsi que le bouclier cintré en forme d’amande ainsi que le casque avec sa protection nasale....l’étoile a huit branche fait parties des décorations pouvant se voir sur les boucliers Normands...et qui me semble t-il n’a aucun rapport avec une étoile de David.

                La question que je me pose est comment les guerriers Normands ont il fait pour copier intégralement les costumes des guerriers Esséniens dont je n’ai jamais vu aucune représentation....jusqu’a ce jour


              • Antenor Antenor 15 décembre 2014 13:50

                @ Emile

                "Il n’est pas possible que les 800 crucifiés aient été pharisiens. Ils ne pouvaient être qu’esséniens, ainsi que les 8000 qui s’exilèrent.« 

                A moins que cela ne soit précisément à ce moment que les Assidéens se sont divisés entre Pharisiens et Esséniens.

                 »La preuve : le mythe de Jonas qu’ils ont évoqué en peignant un énorme cétacé dans les fresques de Gourdon, au pied de Bibracte/Mont-Saint-Vincent, oppidum/capitale des Éduens, ainsi que la sculpture d’un chapiteau de Mozac, non loin du Crest, oppidum/capitale des Arvernes. « 

                Sauf que les Esséniens appliquaient la Loi à la lettre. Voyez les réactions outrés de l’Eglise de Jérusalem quand elle apprend que Simon-Pierre a mangé avec des incirconcis. Jamais des Esséniens n’auraient sculptés d’images de Jonas. Seuls des Juifs ou des Chrétiens ayant pris leurs distance avec la Loi ont pu sculpter ces chapiteaux. A mon avis, vous faites fausse route en pensant que Jean-Baptiste et Jésus de Nazareth étaient représentatifs des Esséniens de leur époque.

                 »Et pas d’encombrement d’idoles. Du pur cananéen ?« 
                Les Cananéens vénéraient les Baal, Astarté, Yam etc...

                 »Mais pas d’encombrement d’idoles. Du pur chaldéen ? "
                Les Chaldéens vénéraient les Marduk, Addad, Ishtar etc..

                Ces chapiteaux du Crest se placent tout à fait dans la tradition celtique. Les Gaulois représentaient leurs dieux de façon beaucoup moins anthropomorphiques que les Cananéens et les Chaldéens. Ces deux derniers ont d’ailleurs largement inspiré le statuaire grec.


                • Emile Mourey Emile Mourey 15 décembre 2014 15:03

                  @ Antenor


                  Vous dites : A moins que cela ne soit précisément à ce moment que les Assidéens se sont divisés entre Pharisiens et Esséniens.

                  Relisez mon chapitre 11 de mon histoire du Christ tome II. Les Hassidéens, qu’ils aient été d’Israël ou de Juda, étaient des Esséniens. Rien à voir avec les Pharisiens, même s’il existe des textes postérieurs juifs qui le supposent ou qui le disent, notamment en ce qui concerne les 800 crucifiés.

                  Les Esséniens étaient connus pour leurs oeuvres. Qu’en Palestine, il y ait eu compétition pour aller jusqu’ à interdire la reproduction d’images vivantes, oui, mais arrivés en Gaule, ce n’était plus le cas. C’est plutôt l’adoration du veau d’or qui était interdite par la loi. Les illustrations du mythe de Jonas sont très fréquentes dans la littérature juive, beaucoup moins dans le littérature chrétienne.

                  Que le christianisme soit dans la continuation de l’essénisme, le professeur Dupont Sommer l’a dit et Renan aussi que le christianisme était un essénisme qui a réussi.

                  Il n’y a pas de noms inscrits, ni dans les chapiteaux du Crest, ni dans ceux de Mont-Saint-Vincent, mais il s’y trouverait le nom de Baal ou de soleil que cela ne changerait rien.

                  Moins anthropomorphiques ? Pas sûr ! je dirais même, encore plus. Voyez les décorations des fourreaux d’épée, les boucles de ceinturons et j’en passe.

                • Antenor Antenor 16 décembre 2014 18:06

                  @ Emile

                  Point de vue doctrine, Pharisiens et Esséniens sont assez proches. Je pense que les deux sont issus des Assidéens. Les Pharisiens sont à mon sens les Assidéens qui ont accepté les Asmonéens comme grand prêtres légitimes alors que les Esséniens continuaient à ne considérer que la lignée de Sadok comme légitime.

                  Si on se fie à Flavius Josèphe, la date de séparation entre les deux est en effet plus ancienne que le règne d’Alexandre Jannée. Sans doute faut-il remonter à l’époque où Jonathan et Simon Maccabées ont rétabli l’ordre.

                  "Que le christianisme soit dans la continuation de l’essénisme, le professeur Dupont Sommer l’a dit et Renan aussi que le christianisme était un essénisme qui a réussi."

                  Avant de réussir, il a sacrément évolué. Il y a loin du Maître de Justice à Paul de Tarse. Si les Esséniens étaient marginaux dans la société juive, je pense que les fondateurs du christianisme étaient marginaux dans la société essénienne.


                • soi même 15 décembre 2014 15:32

                  @ Emile , bonjour toujours la même obsession , sur Alésia je remet pas en doute ton hypothèse sur cette question surtout que d’autre personnalité sont dans la même démarche que vous !

                  Par contre votre obsession sur le rôle déterminant des Esséniens en Gaulle est tous simplement ridicule déjà qui est Flavius Josèphe, de son vrai nom Joseph Ben Matthias, est un juif né vers 37 après J.-C, d’une famille sacerdotale de Judée, qui, par sa mère, descend des rois asmonéens. Il a reçu une éducation rabbinique auprès de maîtres pharisiens, sadducéens et esséniens.
                  Pierre Vidal-Naquet :
                   
                  http://chroniques.bnf.fr/archives/decembre2004/numero_courant/conferences/f lavius_josephe.htm

                  Vos dires ne prouve rien sur les Esséniens et leurs rôles en Gaule, car si il est avérez que la sainte Scène a bien eu lieux dans une maison qui appartenait à l’ordre des Esséniens, il est bon de lire les actes des apôtres pour comprendre comment par Pierre et Paul ce christianisme primitif comment il c’est ouvert au monde païen.

                  Et par ailleurs on le sait de source sûr, que la sectes des Esséniens a vite disparue un siècle à peine après la naissance du christianisme, ( sont un mouvement du judaïsme de la période du Second Temple qui a prospéré à partir du IIe siècle av. J.-C. et dont l’existence est attestée au Ier siècle en Palestine et dans la province romaine de Syrie. )

                  Après le Ier siècle

                  Pour certains chercheurs, le mouvement aurait disparu vers 70. Toutefois, comme le fait remarquer Norman Golb, le texte de Pline l’ancien qui parle succinctement d’une communauté d’esséniens célibataires installés au-dessus d’Engaddi pourrait décrire une situation après la destruction du Temple (70), puisqu’en 7739, dans son Histoire naturelle, Pline écrit : « Engaddi, comme Jérusalem, n’est plus qu’un monceau de cendres5. » D’autres passages de la description que fait Pline de la Palestine reflètent la situation après l’an 70N 10,40.

                  D’autre part, les esséniens sont mentionnés à plusieurs reprises par les Pères de l’Église. Selon Émile Puech, les esséniens sont aussi connus par les écrits de Dion Chrysostome (IIe siècle) et Hippolyte de Rome (IIIe siècle)12. Ce dernier leur attribue expressément « la croyance en la résurrection des corps, au jugement final et à la conflagration de l’univers à la fin des temps16 », alors que Flavius Josèphe indique qu’ils pensaient que seules les âmes étaient immortelles, dans une description qui pour André Dupont-Sommer « est tout inspirée d’Homère (Odyssée, IV, 562-568)41. » Il rattache aussi aux Esséniens, la secte des Zélotes — dont il précise que certains les appellent Sicaires — qui en serait une émanation tardive et avec laquelle ils refuseraient de frayer42. Au IVe siècle, Épiphane de Salamine utilise à plusieurs reprises le nom « Ossaioï » pour désigner les elkasaïtes ou une partie d’entre-eux43,44. Ainsi, vers l’an 100, le mouvement elkasaïte a probablement été fondé par Elkasaï, qui était un judéo-chrétien ébionite45 ou nazaréenN 11 « à partir d’un groupe juif déjà existant. [Celui-ci] se caractérisant essentiellement par des pratiques baptistes, pourrait être celui des Osséens et aurait été établi vers la fin du Ier siècle en Syrie sous domination parthe45. »

                  À son époque, « Épiphane de Salamine mentionne la présence de communautés elkasaïtes, sous l’appellation d’osséennes et de sampséennes, en Nabathée, en Iturée, en Moabite, en Auriélitide (sud-ouest de Damas) et en Pérée46,10. » Il indique aussi que le Livre d’Elkasaï a été adopté par les « osséens », les « nasaréens », les nazôréens et les ébionites47,44.

                  https://fr.wikipedia.org/wiki/Ess%C3%A9niens

                  Votre théorie ne tien pas, il va falloir trouver une autre grille de lecture, et je vous suggère de vous penchez vers l’histoire mystérieuse de l’Église d’Hibernie et son action en Gaule, ardue comme défis, car il y a peut d’ouvrage sur le sujet et surtout leurs histoires et leurs rôles historiques ont été passablement défigurer par l’église Catholique Romain triomphante qui n’a pas trouver mieux que de les reléguées aux oubliettes de l’histoire !


                  • Emile Mourey Emile Mourey 15 décembre 2014 16:34
                    @ soi même

                    Bonjour. 

                    Je ne vois rien de contradictoire avec ce que vous dites et ce que j’ai écrit. Je parle d’un événement qui s’est passé en - 88, alors que la cène des évangiles s’est passée bien plus tard. Les Actes des Apôtres ne parlent pas de chrétiens au moment de la cène des évangiles puisqu’ils n’ont pris ce nom qu’à Antioche. Avant Antioche, onne parle que d’assemblée et de saints. Je cite : Act 26.10
                    C’est ce que j’ai fait à Jérusalem. J’ai jeté en prison plusieurs des saints, dixit saint Paul.

                     Les esséniens ne se sont jamais appelés esséniens, mais « saints ». Ils ont disparu parce qu’ils sont devenus les chrétiens et ceux qui ne sont pas devenus des chrétiens ont continué à exister dans les sectes que vous évoquez. 

                    Engadi, monceau de cendres, comme Jérusalem, oui, tout cela je connais, tout cela s’inscrit dans une logique de l’histoire. La chute de la ville en 70, un coup d’arrêt ! Le professeur Tresmontant a très bien démontré que tout a été écrit avant cette date. Il faudra attendre les pères de l’Église pour relancer l’histoire. 

                    L’épitre aux Hébreux, un texte chrétien ? Plutôt un texte essénien. http://bibracte.com/ma_lecture_de_la_bible/l_epitre_aux_hebreux_est_un_text e_essenien.html


                  • soi même 15 décembre 2014 17:42

                    Ce que vous oubliez de précisés c’est que les esséniens ne sont pas une secte prosélyte, c’est un ordre qui par sa façon de fonctionner et à rapproché des ordres monastiques et il est connue comme étant le courant des thérapeutes, cela même que l’on rencontre aux 1èr siècle à Alexandrie et probablement , on pourait faire beaucoup de rapprochement entre les esséniens et les premiers anachorètes égyptiens et je pense en particulier à Saint Antoine !

                    Quand à vos explications de ces chapiteaux et du tympan , cela ne peut pas être liée aux esséniens, la raison , il y a plus de 800 ans d’écarts entre ses deux faits, et entre temps il y a eu une période du bas empire qui c’est effondré lors des grande invasions des tributs germaines qui ont défeler sur les lambeaux de l’empire en apportant avec eux un christianisme wisigoth où arianisme et de l’autre vous avez la vague d’évangélisation des moines Irlandais donc on retrouve leurs traces jusqu’à Kiev !

                    Comme il y a eu une lutte féroce avec l’Église Catholique Romaine pour effacer ses traces, et il reste heureusement des témoignages sculptés qui montre du façon certaine que beaucoup d’élément sont issue d’un fond païen comme par exemple le Christ de vezelay et l’influence celtiques que d’influence Judaïsme surtout cette réligion interdisait une reprèsentation igonographique de Dieu .

                    http://www.univ-montp3.fr/uoh/occitan/une_histoire/co/module_occitan_histoire_11.html

                    http://fr.wikipedia.org/wiki/Christianisme_celtique

                    https://www.google.fr/search?q=Christ+roman+et+l%27influence+celtiques&client=ubuntu&hs=hhF&channel=fs&biw=747&bih=496&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=0guPVM39G8v6UM2DguAE&ved=0CAYQ_AUoAQ#channel=fs&tbm=isch&q=Christ+veselay+et+l%27influence+celtiques


                  • Emile Mourey Emile Mourey 15 décembre 2014 17:54

                    @ soi même


                    Votre problème, comme pour d’autres commentateurs, c’est qu’il aurait fallu retrouver les chapiteaux et les tympans auxquels je me réfère sous une épaisse couche de terre, enterrés, cassés, en morceaux et que ce soit des archéologues qui les aient exhumés. Qu’y puis-je si ces sculptures nous sont parvenues encore en état ?

                  • soi même 15 décembre 2014 18:43

                    Vos chapiteaux sont de pure art romand d’inspiration celte pour les entrelacs et certains détails spiralé et d’iconographie tiré de récits bibliques, de l’ancien et du nouveaux testament avec des thèmes dont on peut difficilement évincer lier à des légendes apocryphes donc peut en avoir un aperçus en lisant la légende dorée !

                      


                  • soi même 15 décembre 2014 18:48

                    A oui j’oubliais l’ordre des esséniens non jamais porté d’arme, donc il y a aucune raison historique de les présentés sous une cote de maille !


                  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 15 décembre 2014 16:11

                    @ l’auteur


                    votre chapiteau de Mozac représente des guerriers des environs de l’an mille tel qu’on les représente sur la tapisserie de la reine Mathilde qui relate la conquête de l’Angleterre par Guillaume le conquérant en 1066.

                    On pourrait même dire qu’ils n’auraient pas été anachroniques lors de la première croisade ce qui fait que dans un certain sens on peut dire qu’ils sont ... un peu cananéens quand même , mais des cananéens du Royaume Franc de Jérusalem.

                    Il n’y avait pas de cottes de mailles de ce type au premier siècle avant notre ère, ni de spangenhelm ni de grands boucliers en amande et les épées n’étaient pas de ce type.

                    Je m’étonne qu’un militaire comme vous ne s’intéresse pas à ce genre de choses au point de ne pas reconnaître un style militaire historique précis, sans parler de vos lacunes manifestes à identifier des chapitaux de colonnes romanes.



                    • Diogène diogène 15 décembre 2014 16:29

                      Alois Frankenberger


                      Vous chipotez ! C’est mesquin !
                      Si vous êtes à mille ans près, comment voulez-vous faire du récit ?

                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 15 décembre 2014 16:40

                      Désolé, mais quand je vois que des chevaliers des alentours de l’an mille sont labellisés esséniens de l’an moins cent , mon sang ne fait qu’un tour !


                      Je suis incapable de laisser passer ça !

                      C’est tellement ahurissant que j’en suis à me demander si l’auteur ne nous mène pas en bateau pour le seul plaisir de nous voir nous indigner.

                      Je n’imaginais qu’une telle chose soit possible.

                    • Diogène diogène 15 décembre 2014 16:54

                      Anthénor vous dira qu’il est plus important de faire un récit que de l’archéologie...


                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 15 décembre 2014 16:59

                      Tant qu’à faire un récit, autant que ce soit un best seller du type « le trône de fer » plutôt que de vouloir faire coller je ne sais quel fantasme à la réalité.


                      On ne peut que s’interroger sur la volonté de l’auteur de vouloir faire en sorte que les Gaulois soient d’origine juive.

                      Pourquoi des juifs ?

                    • lsga lsga 15 décembre 2014 17:11

                      J’en profite pour rappeler que la Chevalerie et le culte de l’épée dans la roche ont été importés en Europe par les Alains. Qu’est-ce que ça peut arranger les jacobins de tout poil que l’Aryanisme ait été sali par les nazis.


                    • Emile Mourey Emile Mourey 15 décembre 2014 17:12

                      @ Alois


                      Je dis ce que je crois vrai et ce que je vois, et je ne vois pas ce que vous voyez. Rien de comparable avec vos spangenhelm. Cottes de mailles qui descendent jusqu’au mollet, quoi de plus normal ? Une épée tout ce qu’il y a de plus simple que le sculpteur n’a peut-être pas assez affinée à votre goût. Un type de casque le plus facile qui soit à façonner. Non, je n’ai vraiment pas la même vision que vous. Et même les chaussures qui sont beaucoup plus semblables à celles du Dumnorix reconstitué du musée.

                      Quant à l’ancienneté de la cotte de mailles, je cite pour une fois Wikipédia : La première mention des cottes de mailles est faite indirectement par Manéthon de Sebennytos Égyptien du iiie siècle av. J.-C. Toutefois les propos qu’on rapporte de lui manquent de fiabilité et sont sujets à caution. En effet un armement nouveau en avance sur son temps semble avoir été utilisé lors de l’invasion des Hyksôs en Égypte, autour de 1650 avant J.-C. : char, cotte de mailles, sabre, arc composite, nouveau bouclier, alors probablement en bronze et donc pas très solide.

                    • Emile Mourey Emile Mourey 15 décembre 2014 17:13

                      @ Alois


                      Je n’ai jamais dit que les Gaulois étaient d’origine juive.

                    • Emile Mourey Emile Mourey 15 décembre 2014 17:56

                      @ Alois


                      Vous en êtes encore aux Gaulois d’Astérix

                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 15 décembre 2014 18:14

                      La cotte de maille est une invention GAULOISE qui a été reprise par les Romains à partir des guerres puniques, rien à voir avec les Hyksos qui avaient des armures en plaques de bronze cousues sur une armure en cuir et il semblerait que ce soit les Hyksos ( et autres Mitanniens ou Maryannu ) qui ont introduit ce genre d’équipements au proche orient qui en était dépourvu jusqu’alors.


                      Votre interprétation du chapiteau est tirée par les cheveux : il n’existe pas de casques comme celui du chapiteau au premier siècle avant notre ère, par contre, c’est un modèle qui se répand entre l’an 800 et l’an 1100 voire plus tard pour l’infanterie. 

                      Le grand bouclier en amande est également typique de la période allant de l’an 1000 à l’an 1300. 

                      Et l’épée qui passe dans la cotte de mailles est également une mode bien connue et spécifique entre 900 et 1200. 

                      Quant à la cotte de maille avec son masque typique pour le visage elle est également emblématique de la période 900 - 1200, en regardant bien, on peut même apercevoir sa doublure en cuir sur la partie retournée.

                      Il existe des représentations des guerriers Juifs du premier siècle avant notre ère et le moins qu’on en puisse dire c’est qu’ils ressemblent plutôt à des combattants hellénistiques qu’à des guerriers occidentaux de la période 900-1200. 

                      Il n’y a pas d’épées qui ressemblent de près ou de loin à celle de la statue au premier siècle avant notre ère , la garde et le pommeau sont typiques de la période 900 -1200.

                      Les épées des guerriers juifs du premier siècle avant notre ère suivaient les canons grecs ( épée droite classique ou courbe du type kopis-machaira ) et pas Francs de 900 - 1200, ce qui est manifestement le cas de cette épée, une visite dans un établissement spécialisé ou la lecture d’un livre sur le sujet devrait pour le moins vous ouvrir les yeux sur l’étendue de votre monstrueuse bévue.

                      Je ne puis que vous conseiller de consulter le livre édité par sothebys ( le fameux antiquaire britannique ) sur les épées du monde ou d’autres ouvrages du même genre voire de demander au musée de l’armée ce qu’ils ont. 




                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 15 décembre 2014 18:22

                      On peut également gloser longuement sur le casque, les types hellénistiques sont nombreux mais aucun ne ressemble au spangenhelm de la statue.


                      L’équipement militaire du levant au premier siècle avant notre ère est d’inspiration hellénistique et le guerrier du chapiteau ne correspond absolument pas à ça, ni aux types romains ou gaulois d’ailleurs.

                      La cotte de mailles ne correspond pas non plus aux modèles du premier siècle avant notre ère.

                      Bref, vous avez tout faux, à croire que malgré votre passé de militaire vous êtes complètement largué en matière d’équipement guerrier, à se demander si vous avez ne fut ce qu’une fois dans votre vie consulté un ouvrage sur le sujet. 

                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 15 décembre 2014 18:29

                      Je ne puis que vous conseiller de commencer une collection des ouvrages de la maison d’édition osprey publishing pour vous (re)mettre les idées en place parce que là c’est vraiment du grand n’importe quoi.





                      et plus particulièrement les livres de la collection men at arms ainsi que les warriors qui sont très bien faits.

                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 15 décembre 2014 18:31

                      Sauf si évidemment votre objectif est de faire enrager les connaisseurs parce que là, l’objectif est atteint de manière parfaite...


                      A votre place j’aurais honte, mais vous ça vous fait probablement ricaner.

                    • soi même 15 décembre 2014 18:32

                      Isga t’es vraiment vilain comme Vandale, si Siegfried le Burgonde , tu le boudes, c’est que c’est Attila qui t’as recruté !

                       


                    • Goldored Goldored 16 décembre 2014 07:34

                      Il serait intéressant que M. Mourey se penche sur la tapisserie de Bayeux dont le complot de ces archéologues aux ordres de la conspiration mondiale essaient de nous faire croire qu’il s’agit d’une conquête de l’Angleterre par les Nomands alors qu’il est évident qu’elle montre des Esséniens tentant de reconstruire l’Atlantide/Alésia/Bibracte/Ys/Mu !
                      On les reconnait parfaitement à leur harnachement.
                      Et que dire des statues-menhirs de Filitosa ? si ce n’est qu’il s’agit vraisemblablement de Druides esséniens ! (on reconnait l’épée typique !)


                    • Antenor Antenor 16 décembre 2014 18:18

                      @ Diogène

                      « Anthénor vous dira qu’il est plus important de faire un récit que de l’archéologie... »

                      Je dis que faire de l’archéologie sans faire de récit n’a aucun sens. Le récit c’est ce qui distingue l’archéologue historien du collectionneur d’antiquités.


                    • Emile Mourey Emile Mourey 15 décembre 2014 19:14

                      @ Alois


                      Vous me rappelez un archéologue de mes amis qui consultait son répertoire pour trouver l’origine d’ une épée damassée trouvée dans la Saône alors que moi, je me posais plutôt la question de quel point fort du terrain son propriétaire venait ?

                      Libre à vous de faire état de vos certitudes mais vous ne répondez pas aux questions essentielles que je pose. Le chapiteau représente-t-il Le Crest, oui ou non ? Pourquoi l’évoque-t-il si ce n’est pas Gergovie ? Pourquoi le mythe de Jonas ? Pourquoi le cétacé peint dans les fresques de Gourdon ? Pourquoi au pied de Mont-Saint-Vincent ? Pourquoi ces fresques judaïques avec évocation du retour de David ? Pourquoi l’offrande de prépuce, l’espérance de messie etc...

                      Vous imaginez qu’il a existé des règles, d’évolution ou de mode, ou de je ne sais trop quoi dans les équipements militaires de protection. Moi, qui ai l’habitude de travailler de mes mains, je suis persuadé qu’un artisan du Ier siècle avant J.C. était tout à fait capable de réaliser l’équipement, somme toute assez sommaire, du guerrier représenté sur le chapiteau. Je dirais même que c’était le plus facile à réaliser.

                      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 15 décembre 2014 22:10

                        @ l’auteur


                        ce sont des chapiteaux ROMANS , style architectural qui date de bien plus TARD que le premier siècle AVANT notre ère.

                        Si vous vous en donniez la peine, vous pourriez consulter les archives ( un gros mot pour d’AUCUNS ) où il est fait état des dépenses encourues pour l’édification de ces édifices.

                        Pour le reste, il me semble qu’il est NORMAL qu’on retrouve des thèmes ... bibliques dans une ... église.

                        Et quand à l’équipement des guerriers, je suis absolument certain que des artisans du premier siècle avant notre ère auraient représenté des guerriers d’un tout autre style comme ils l’ont fait sur d’autres sites : vous remarquerez ( enfin, vous probablement pas vu que vous avez l’air de débarquer en matière d’équipements ) qu’ils n’ont même pas de torques au cou, ni de moustaches sans barbes, que leurs boucliers n’ont rien de gaulois de même que leurs épées sans parler de leurs cottes de mailles et de leurs casques. 

                        Ils n’ont d’ailleurs rien d’Hellénistiques non plus, ni du style Parthe, on ne peut les confondre avec des thuerophoroi ou des compagnons, des peltastes, des hypaspites , des promodoroi, des cataphractes ou des archers parthes ...

                        Par contre, leur apparence colle bien aux guerriers de la période 900-1200 de notre ère telle qu’on la retrouve notamment dans les manuscrits enluminés de l’époque et les autres églises de toute l’Europe de l’ouest.

                        Ce sont des contemporains des premières croisades et de Guillaume le conquérant qui sont représentés là, pas des contemporains de Vercingétorix et de Marius et encore moins des transfuges du roi Hérode.

                      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 15 décembre 2014 22:25

                        D’ailleurs, regardez bien le soit disant temple du chapiteau : il y a un voûte en avant plan, chose qui n’a été mise au point que par les Romains avant de devenir courant au moyen âge, le temple de Jérusalem n’était certainement pas doté de voûtes romaines vu que ça aurait été une entorse à la tradition architecturale religieuse locale.


                        Vous faites une telle fixation sur les esséniens que tout le reste est bancal, outre le fait que les Juifs de l’époque qui avaient maille à partie avec leurs autorités tant Séleucides qu’Hasmonéennes partaient d’habitude pour l’Egypte Ptolémaïque qui se réjouissait d’abriter des rebelles de leurs ennemis dont ils guignaient les territoires en bons diadoques.

                        Votre élucubration chapiteautesque tangue de toutes parts.

                      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 15 décembre 2014 22:28

                        Un soit disant temple avec une double pente de toit , qui est d’ailleurs inutile en orient vu qu’il y pleut très peu et qu’il y neige encore moins, contrairement à l’Europe du Nord Ouest.




                      • Dwaabala Dwaabala 15 décembre 2014 20:24

                        Bonjour M. Mourey.
                        L’érudition de vos commentateurs laisse pantois.
                        Vous affirmez : force est de constater que ce judaïsme essénien messianique a progressé au dépens du druidisme primitif, bien que lentement, jusqu’à donner le christianisme.
                        Faut-il s’attendre à vous voir démontrer que le berceau du christianisme est la Gaule ?


                        • Emile Mourey Emile Mourey 15 décembre 2014 20:52

                          @ Dwaabala


                          Bonjour.

                          Disons que le christianisme s’inscrit dans le prolongement d’une pensée essénienne, ce que d’autres ont dit bien avant moi, mais je précise : en même temps en Palestine que dans la diaspora, laquelle, comme je l’explique dans le présent article, s’est renforcée en Gaule vers l’an - 88. C’est bien sûr important d’expliquer toute cette histoire mais vous pouvez constater sur ce fil combien il est difficile d’ébranler des idées toutes faites face à des contradicteurs qui noient le poisson.

                          • soi même 15 décembre 2014 21:20

                            ( qui noient le poisson. ) Sa ce n’est pas très chrétien comme attitude !


                          • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 15 décembre 2014 22:29

                            D’un autre côté, le poisson, il doit bien aimer qu’on essaie de le noyer tiens !


                          • Emile Mourey Emile Mourey 15 décembre 2014 23:02

                            @ Alois


                            @Alois

                            Mozac est un monument qui a beaucoup souffert, ce qui est un indice de son ancienneté. il a donné lieu à des travaux de reconstruction, ce qui explique les dépenses dont vous parlez. Il n’est pas besoin d’être un spécialiste en art roman pour distinguer les chapiteaux récents qui jurent par leur pauvreté iconographique des chapiteaux d’origine plus ancienne dont celui dont nous parlons, oeuvre d’artiste, et porteur d’un message. Et même l’arbre qui y est représenté rappelle le passage de la Bible ce qui prouve que son auteur connaissait son texte, et probablement mieux qu’un artisan ou un hobereau du Moyen âge. Le casque en pointe est dans le style caractéristique des casques du Moyen Orient. Le torque n’a pas lieu d’être car l’intéressé n’est pas un Gaulois. En revanche le umbo de son bouclier est une étoile de David à huit branches qui ne sera fixée à six que plus tard. Les casques du Moyen âge étaient beaucoup moins grossiers, d’apparence plus légère et même le couvre nez était ciselé. Nous avons là un travail brut de forge. Enfin, vous ne pouvez pas dire que l’inscription retrouvée sur un autel date de vos années 900/1200, je cite : GENIO ARVERN[O] | SEXT[VS] OR[GIVS] SVAVIS | AEDVVS, et je traduis : Au génie arverne Sextus Orgius Suavis, Éduen. Si ma mémoire est bonne, on ne parlait plus d’Eduen à l’époque que vous préconisez. Enfin, vous ne répondez toujours pas aux questions essentielles de mon article : le chapiteau représente-t-il Le Crest, oui ou non ? Pourquoi l’évoque-t-il si ce n’est pas Gergovie ? Pourquoi le mythe de Jonas ? Pourquoi le cétacé peint dans les fresques de Gourdon ? Pourquoi au pied de Mont-Saint-Vincent ? Pourquoi ces fresques judaïques avec évocation du retour de David ? Pourquoi l’offrande de prépuce, l’espérance de messie etc...

                            Évidemment, si vous ne comprenez même pas qu’il s’agit d’une évocation du mythe de Jonas...

                          • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 15 décembre 2014 23:23

                            Là on parlait du chapiteau, pas d’un autel qui a peut être été récupéré d’un monument plus ancien, ce qui s’est déjà vu. D’où l’inscription LATINE ( et pas hébraïque ) d’un gallo-romain.


                            Pour le reste vous élucubrez, et ce d’autant plus que le monstre du chapiteau peut parfaitement être une sorte de dragon qui dévore un damné plutôt qu’une baleine qui recrache un Jonas imberbe.

                            A peu près tout le monde vous dira que c’est un chapiteau roman iconographiquement conforme aux thèmes romans dont il existe plein d’exemplaires similaires dans toute l’Europe de l’Ouest mais vous vous prétendez qu’il s’agit d’un chapiteau essénien et en plus, le seul de son espèce à plus de trois mille kilomètres de l’endroit où se trouvaient les esséniens historiques.

                          • Emile Mourey Emile Mourey 15 décembre 2014 23:17

                            @ Alois


                            Au Ier siècle avant JC, des Gaulois ou des juifs incapables d’édifier une voute même en avant plan, alors que le gigantesque temple d’Hérode va commencer à être construit à la fin du siècle, je rêve. Vous êtes manifestement toujours à l’école des archéologues cités au début de mon article qui en sont encore à vouloir rechercher les trous de pieux des maisons gauloises.

                            • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 15 décembre 2014 23:27

                              C’est bien ce que je dis, vous en êtes à prendre des vessies pour des lanternes : où sont vos sites voûtés des Juifs et des Gaulois ?


                              On n’en a pas trouvé un seul. 

                              L’habitude de l’époque consistait à trouver un gros linteau pour les portes et ce sont les Romains qui ont popularisé la voûte.

                            • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 15 décembre 2014 23:30

                              Manifestement, vous avez un problème avec l’art roman que vous voulez attribuer à des populations antérieures.


                              Mais ce n’est pas la réalité. L’art roman est présent dans toute l’Europe et il a des caractéristiques propres qu’on reconnait assez rapidement.



                            • Emile Mourey Emile Mourey 15 décembre 2014 23:29

                              @ Al


                              Merci de m’avoir donné l’occasion d’écraser encore un peu plus les thèses absurdes et branlantes qui ont malheureusement encore cours et dont vous êtes les premières victimes.

                              • cathy30 cathy30 16 décembre 2014 01:05

                                Alois, les juifs étaient là avant les chrétiens. Une grande majorité d’entres eux se sont convertis au christianisme. Les églises romanes sont inspirés du temple de Salomon, et n’ont rien à voir avec l’art romain. 

                                Et vous avez raison les gaulois ne sont pas issus du peuple juif. Les gaulois sont des chaldéens babyloniens. Un peuple que les hébreux ont souvent rencontrés en Babylonie, avant qu’elle ne tombe entre les mains des assyriens. 

                                • Emile Mourey Emile Mourey 16 décembre 2014 04:35

                                  @ Alois


                                  Vous dites à mon sujet :Pour le reste vous élucubrez, et ce d’autant plus que le monstre du chapiteau peut parfaitement être une sorte de dragon qui dévore un damné plutôt qu’une baleine qui recrache un Jonas imberbe.

                                  L’ennui pour vous, c’est que vous êtes le seul à ne pas voir qu’il s’agit du mythe de Jonas. Renseignez-vous avant de m’accuser d’élucubration. Parce que j’ai seulement dit que des Juifs avaient émigré en Gaule et qu’ils y avaient construit un temple. C’est tellement impossible pour vous que vous en arrivez même à trafiquer les vestiges mis au jour tels que l’inscription de l’autel en question.

                                  • Emile Mourey Emile Mourey 16 décembre 2014 04:42

                                    @ Alois


                                    Vous ne répondez toujours pas aux questions essentielles de mon article : le chapiteau représente-t-il Le Crest, oui ou non ? Pourquoi l’évoque-t-il si ce n’est pas Gergovie ? Pourquoi le mythe de Jonas ? Pourquoi le cétacé peint dans les fresques de Gourdon ? Pourquoi au pied de Mont-Saint-Vincent ? Pourquoi ces fresques judaïques avec évocation du retour de David ? Pourquoi l’offrande de prépuce, l’espérance de messie etc...

                                    • alanhorus alanhorus 16 décembre 2014 16:22

                                      A l’époque la SNCF n’existait pas ...alors on a du mal a comprendre le but de l’article.
                                      Flavius Joseph parlait du christ aussi dans sa guerre des juifs ...mais ça vous vous en foutez sans doute.


                                      • Emile Mourey Emile Mourey 16 décembre 2014 16:34

                                        Le but de cet article est clair et sans détours. Il s’agit de dénoncer, une fois de plus, les affirmations et les thèses erronées des archéologues Vincent Guichard au mont Beuvray (1) et de Matthieu Poux pour Gergovie (2). Il s’agit de convaincre Mme Creff, directrice de la DRAC Bourgogne et Mme Anne Matheron, directrice de la DRAC Auvergne


                                      • Emile Mourey Emile Mourey 16 décembre 2014 16:51

                                        Cela commence ainsi. D’abord, on commence par dire dans sa société d’histoire que l’on a des doutes sur les localisations de Bibracte et de Cabillodunum. Ensuite, on insiste un peu plus mais on n’est pas cru. Ensuite, on fait des conférences. On est bien applaudi mais on n’est toujours pas cru. Ensuite, on écrit des livres et on n’est toujours pas cru. Ensuite, on écrit des articles sur Agoravox et on n’est toujours pas cru. Et on continue parce qu’on espère toujours un jour être cru. Cela ne s’explique pas. Peut-être un ego inconscient, mais c’est pénible à vivre.


                                      • soi même 16 décembre 2014 17:11

                                        Pour les esséniens, c’est juste la cerise sur le gâteaux, histoire de foutre le bordel chez nos historiens bien pensant ?


                                      • lsga lsga 16 décembre 2014 16:45

                                        Bon, j’ai relu l’article.
                                         
                                        Au lieu de vous battre sur des points de détails insignifiants, pourquoi ne vous battez vous pas pour révolutionner le point de vue qu’on a sur l’Europe durant l’antiquité ?
                                         
                                        L’Europe durant l’antiquité : un territoire gigantesque et VIDE. Le nouveau monde de l’antiquité ; là où toutes les ethnies du monde civilisé (méditerranée et Caucase) allait tenter leur chance en implantant des petites colonies à droite à gauche.
                                         
                                        Au lieu de parler de « la » Gaulle, vous parleriez de la diversité culturelle et ethnique de ce nouveau monde de l’antiquité.
                                         
                                        Car globalement : est-ce que des juifs ont fui des pogroms pour venir s’installer dans leS GaulleS ? je ne sais pas, mais c’est tout à fait possible, vu que c’était le gigantesque territoire vide où allaient se réfugier tous les opprimés de l’antiquité. Cette vision des Gaulles vides, et peuplées par des ethnies venues des quatre moins du monde doit être réhabilitée rapidement.
                                         


                                        • soi même 16 décembre 2014 17:14

                                          Isga ton affaire est la révolution de 1789 elle n’a rien à faire chez les gallo romains !


                                        • Emile Mourey Emile Mourey 16 décembre 2014 17:53

                                          @ lsga


                                          Je ne pense pas que le continent européen ait été vide. Je dirais même qu’au temps des Gaules, il était déjà bien peuplé. Strabon écrit qu’en Gaule, on ne voyait partout que champs cultivés. Son climat tempéré, la richesse de son terroir et le travail de ses habitants ont fait que sa population a naturellement fructifié. À l’époque de Louis XIV, la France était un des pays les plus peuplés du continent. 

                                          Si on remonte à l’origine de nos temps historiques, Diodore de Sicile nous dit que les habitants pratiquaient le meurtre rituel sur les étrangers, et avant l’arrivée de César suivant ce qu’il écrit, les Belges interdisaient encore leur territoire aux marchands étrangers. 

                                          Il est vrai qu’à l’époque de l’antiquité tardive, les Gaules ont attiré quelques convoitises et qu’elles ont dû intégrer quelques populations gothes, burgondes, franques et autres, mais en nombre bien plus faible qu’on ne croit. L’idée répandue, reprise dans les discours politiques, que notre pays aurait été de tous temps une terre d’immigration est un mythe.

                                          • soi même 16 décembre 2014 18:09

                                            Il se pourrais bien que vos 8 milles esséniens ont été victimes de meurtres rituels des Gaulois ?

                                            Au moins cette hypothèse clorait avec autan d’ambiguïté la votre !

                                            Car si il a 8 milles esséniens en Gaule, ce n’est que dans les centres de la romanité que l’on peut les rencontrer et à la fins du du bas empire , il y a que la Gaulle transalpine et narbonnaise qui reste dans la continuité de la civilisation romaine tous le reste est un champs de ruine !


                                          • bakerstreet bakerstreet 21 décembre 2014 23:41

                                            Bon, la Belgique, elle date du dix neuvième siècle, tout de même...


                                            Arrêtons là le déconnage.
                                            .Les frontières n’existaient absolument pas en europe à l’époque des gaules, tout juste des murs comme celui d’Hadrien, pour mettre des limites à un empire, ou circonscrire les barbares, sur la rive du Rhin. 

                                            Sinon, des péages, des contrôles au rivières, au passages à gué. 
                                            L’Europe évidemment n’existe pas sinon en dehors de l’empire romain.
                                             Pour employer les termes de notre époque. 
                                            Tous nos points de vue se font a posteriori, ce qui fausse totalement la donne pour certains, transposant des vues contemporaines, ou leur propre sensibilité sur une époque confuse, en reconstruction permanente. 

                                            Un pays cultivé....Et par qui et avec quels moyens ? Ce sont surtout les moines cisterciens qui ont commencé à déboiser, et à rendre le pays, ou plutôt les pays, moins impénétrables..Mais les voies d’accès restent essentiellement les fleuves et les cours d’eau, on ne se hasarde pas par les chemins...

                                            Il faudra vraiment attendre l’an mille pour que des découvertes ( moulin, licou surtout qui vont multiplier la force des chevaux) puissent extraire enfin l’homme de la misère, le rende plus fort, plus autonome, grâce à une meilleure alimentation

                                            Les auteurs que vous citez ne sont qu’à remettre dans le dynamisme des populations de l’époque, qui ne comptaient que quelques millions d’habitants pour les gaules, ceux ci fluctuant d’une épidémie à l’autre. 

                                            Il n’y a guère que les registres paroissiaux mais qui surgiront plus tard pour donner une idée approximative d’une population éparse.
                                             Il suffit de regarder les courants de population pour s’apercevoir qu’on ne pourra jamais vraiment les appréhender exactement, tant les fortunes et les guerres les font se déplacer. 

                                            Alors évidemment dans ce capharnaüm, il est aisé et tentant de bâtir des supputations dignes des mille et une nuits, aux gens qui ne demandent qu’à croire les conteurs et les magiciens refaisant l’histoire la transformant ou l’inventant, à la façon d’un nimbostratus, rendant évident le chemin hypothétique qu’il construit sur les astres

                                          • Le p’tit Charles 21 décembre 2014 10:33
                                            Vers l’an 88 avant J.C., 8000 juifs esséniens émigrent en Gaule....Bonjour..Vous les avez compter.. ?

                                            • Pat33460 Pat33460 21 décembre 2014 16:03

                                              Arrêtez de nous dailler cher auteur Mourey car 8000 juifs mercenaires de l’armée romaine n’ont jamais fait des français car ce sont des forces d’occupation ni plus ni moins.
                                              La france est autre chose c’est une union culturelle et les juifs sionistes n’ont que leurs cultures et pas celles des pays qui les ont accueillis.
                                              La France est au dessus des valeurs sionistes car elle accueille en son sein des cultures différentes et demande que l’on défende sa culture et ses origines hélléno-chrétiennes et le reste n’est que fadaises et contraire à notre histoire et à notre civilisation.
                                              Elle n’est pas la meilleure comme dit Guéant mais c’est la nôtre et ça les sionsites ne pourront jamais nous l’enlever malgré vos efforts.


                                              • Minga Minga 19 avril 2015 04:38

                                                Votre soi-disant « preuve » ne prouve en rien vos élucubrations autour des fables superstitieuses bibliques. Elle prouve juste, tout au plus, de vagues analogies entre quelques motifs picturaux. En extrapolant comme vous le faites, vous avez une démarche anti-scientifique. Vous négligez les hypothèses gauloises pour expliquer certaines iconographies par des préjugés superstitieux en faveur des mythologies bibliques. En procédant ainsi, on pourrait y voir Zeus et Poséïdon, voyez-vous. Ou la Vouivre. Non, ce n’est pas sérieux, ce que vous racontez : il faut de vrais preuves, ou avoir la modestie de présenter vos thèses comme des hypothèses.

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