Dans l’industrie du disque « historique », oui. Avec internet, ces codes et impératifs financiers changent, rendant possible une nouvelle façon de voir les choses puisque les impératifs changent.
C’est ce que je dis depuis le début, dans mon article comme en commentaire.
Pour être plus clair. Un artiste qui n’a jamais foutu les pieds dans ce système de label. Il s’enregistre tout seul dans sa chambre avec du matos semi-pro qu’il a pu se payer personellement (je ne te sors pas des chiffres que tu sera ravi de nier en block en m’expliquant que je connais que dalle). Il se filme, s’enregistre, et publie le tout sur youtube.
S’il a du talent et que la vidéo buzz, le type se retrouve connu, sa musique est popularisée. Il fait son album tout seul dans son petit studio perso, en auto édition, avec des coûts réels mais limités.
Il peut choisir de vendre le MP3 à 1euro l’unité si ça lui chante. Il peut choisir de le vendre à 100€ l’unité si ça lui chante. Bien sûr, le piratage passera par là. Il peut choisir de le rendre gratuit si ça lui chante.
Et n’être rémunéré que pour des sessions live qu’il pourra être invité à faire grâce à la popularité nouvellement acquise.
Je ne dis pas que c’est une solution, je dis que c’est quelque chose qui est maintenant possible. Ca s’est vu. Ca se verra encore. De plus en plus, probablement.
Je suis un grand naïf, c’est bien possible, oui.
PS : à aucun moment je n’ai parlé de license globale, c’est un débat que d’autres ont choisi de défendre, perso ça n’est pas le sujet de mon propos.