Très bon article qui montre encore une fois la pensée unique du libéralisme économique dans les journaux : qui va relayer cela ?
Sur les 35h : sachant que contrairement à l’idée stupide des libéraux, il ne sera jamais possible de fournir du travail pour tous, sauf à accepter le retour de l’esclavagisme (ne riez pas, j’ai vu des dirigeants en parler, bien sûr pas encore dans nos pays, mais bon). Le partage du travail est donc une obligation si on veut arrêter de couper la société entre ceux qui travaillent, et les « assistés qui profitent du travail des premiers » (notez bien les guillemets, merci).
Les 35h ont apporté beaucoup, même si pas autant que prévu : chez les cadres cela a été le travail à la journée de 13h. Je ne connais pas encore de société de service ou de Bureau d’étude (comme ATOS cité auparavant) qui voudrait revenir en arrière et refaire pointer les cadres, avec le paiement des heures supp.
Maintenant il est clair aussi que cela ne s’appliquait pas partout tel quel, notamment pour les officines qui doivent assurer une ouverture continue dans la journée, sans vraiment pouvoir embaucher une personne à plein temps en plus, ou payer des heures supp. C’est l’erreur d’Aubry, de ne pas avoir négocier par branche, ce qui n’aurait fait que des ravis. Mais bon il n’est jamais trop tard, d’ailleurs les syndicats eux-mêmes ne sont pas contre ces négociations par branche. Le point bloquant est en principe le MEDEF qui refuse toute idée de rester à 35h. Rendons à César ce qui est à César.