Bonjour,
Pierre Alain.
Trois choses
:
1) Noël était
largement aussi médiatisé avant. Certes, à la hauteur des moyens médiatiques du
moment, mais tout ou presque des grandes préoccupations politiques ou
économiques s’arrêtait au moment des fêtes, et ce n’est pas rien qu’est surgie,
il y a des décennies de cela, l’expression « trêve des confiseurs ».
2) Bien que
très opposé à la ligne libérale de Hollande et par conséquent adversaire de sa
politique et de sa personne, je trouve que vous abusez de cette expression de
« sans dents »
en la reliant de surcroit à une affirmation de mépris envers les pauvres. Or,
rien ne permet de démontrer que ce mépris existe, tous les témoignages de
l’entourage de Hollande, notamment en Corrèze, allant d’ailleurs dans le sens
contraire. Et la formule elle-même, popularisée par une harpie en mal de
vengeance, a probablement été sortie du contexte : n’oublions pas que Hollande
est un coutumier des petites blagues. Or, parmi celles-ci, il a pu
effectivement en faire une douteuse comme cela nous arrive à tous, que ce soit
sur les pauvres, sur les riches, sur les collègues, sur la famille, sur les
handicapés, etc. Des blagues que l’on voudrait n’avoir pas formulées mais qui
restent sans conséquence et ne reflètent pas notre sentiment profond.
3) Vous avez
raison de souligner que le sort des SDF est insupportable et indigne d’une
société civilisée moderne. Sur ce point-là, je suis 100 % d’accord avec
vous, et la dénonciation de l’incurie des pouvoirs publics doit être dénoncée avec force. A c et égard, et à toutes fins utiles, je me permets de mettre en lien deux
textes : La
révolte des gueux (avril 2009), SDF :
l’effrayant bilan de Sarkozy (septembre 2011). Sans doute écrirai-je un article analogue l’an
prochain sur « L’effrayant bilan de Hollande » !